L’architecte est un observateur savant de la société et aussi un personnage actif de son temps. Dans le but d’améliorer la qualité de vie de l’être humain, destinataire ultime de son travail, l’architecte doit pouvoir comprendre et répondre aux besoins de ses contemporains. Il doit se les approprier, les analyser, les décomposer et, grâce à son bagage culturel et ses connaissances professionnelles, les remodeler, pour enfin les rendre au demandeur d’origine, l’Homme.
En s’inscrivant dans les grandes problématiques qui nous bouleversent aujourd’hui, nous proposons ici un changement conscient du chez-soi.
La crise sanitaire actuelle a remis en évidence la crise du logement qui caractérise les métropoles d’aujourd’hui.
La convergence des flux humains vers les grandes villes dont les tissus historiques se fatiguent de devoir accueillir une si grande demande de logements, ajoutée à la mobilité qui caractérise la vie de l’Homme d’aujourd’hui, ont produit des habitations qui, pendant cette année 2020, se sont avérées insatisfaisantes du point de vue de l'habitabilité.
La célèbre bibliothèque « Billy » d’Ikea, numéro un des ventes et représentant ultime d’une manière de vivre qui épouse la pratique du « jetable », s’est démontrée peu efficace et adaptable à la nouvelle manière de vivre le chez-soi imposé pendant cette crise.
Face à l’inefficacité de la « massification » du chez-soi il faut répondre avec durabilité, adaptabilité mais surtout avec qualité.
Etude de cas : les trois pièces en enfilade de la maison bruxelloise
Après plusieurs évolutions majeures dans l'histoire, les maisons traditionnelles bruxelloises sont aujourd'hui composées de trois pièces en enfilade.
Ces maisons viennent à être, pour la plupart, divisées en appartements. Bien que la surface habitable se réduise, toutes les fonctions d'un logement doivent persister. L'aménagement de la pièce centrale apparait alors complexe à réaliser car l'espace reste traversant et en second jour.
Chaque groupe de deux étudiants, est allé visiter une maison ou appartement bruxellois composé de trois enfilades.
Ils ont relevé le plan du logement et identifier la fonction de la pièce centrale définie par ses habitants.
Projet : usage de la pièce centrale et mobilier
Après avoir analysé les aménagements des appartements, les étudiants ont mis en évidence la problématique de l'usage de la pièce centrale.
Ils ont ensuite tentés de répondre à la critique émise en dessinant un meuble unique.
En préambule de cette phase, les architectes d'intérieures Stefanie Everaert et Caroline Lateur du studio Doorzon sont venues présentées aux étudiants leur travail et leur processus de conception de meuble. Au travers de leurs réalisations, riche de textures, de formes, de couleurs, elles ont ouvert le champ des possibles.
Les projets des étudiants ont été conçus dans le but d'améliorer les conditions de vie des habitants par un travail sur la fonction de l'objet, sa matière, sa forme, son emplacement dans l'espace et son adaptabilité dans le temps.
Ces travaux ont été construits à l'échelle 1/20 et intégrés dans la maquette d'un appartement de trois pièces en enfilade. Les étudiants ont été accompagnés par le photographe et architecte Severin Malaud pour la prise de photographies de leurs projets.
Enfin, une présentation des résultats du workshop a été faite à Amaryllis Jacobs fondatrice de la galerie Maniera à Bruxelles, qui commissionne des architectes et artistes à développer des meubles et objets dans une proposition commune de nouveau design qui confronte les domaines de l'architecture, du design et de l'art.
Participant.e.s:
Nazan Ahmed
Titsiana Al-Kai
Salwa Biyadi
Dune Bourquin
Meryem Braknia
Tugba Caliskan
Sarah Clerget
Margaux Derclaye
Nora Derouiche
Soumeia Jemaiel
Daniel Juarez
Irem Kirer
Myriam Mbangi Cardoso
Lisa-Marie Merchat
Mervé Odar
Aleddine Saadaoui
Rania Sbai
Necattin Sule
Hamed Sékou Touré
Manon Vanavermaete
Louise Vanden Eynde
L’architecte est un observateur savant de la société et aussi un personnage actif de son temps. Dans le but d’améliorer la qualité de vie de l’être humain, destinataire ultime de son travail, l’architecte doit pouvoir comprendre et répondre aux besoins de ses contemporains. Il doit se les approprier, les analyser, les décomposer et, grâce à son bagage culturel et ses connaissances professionnelles, les remodeler, pour enfin les rendre au demandeur d’origine, l’Homme.
En s’inscrivant dans les grandes problématiques qui nous bouleversent aujourd’hui, nous proposons ici un changement conscient du chez-soi.
La crise sanitaire actuelle a remis en évidence la crise du logement qui caractérise les métropoles d’aujourd’hui.
La convergence des flux humains vers les grandes villes dont les tissus historiques se fatiguent de devoir accueillir une si grande demande de logements, ajoutée à la mobilité qui caractérise la vie de l’Homme d’aujourd’hui, ont produit des habitations qui, pendant cette année 2020, se sont avérées insatisfaisantes du point de vue de l'habitabilité.
La célèbre bibliothèque « Billy » d’Ikea, numéro un des ventes et représentant ultime d’une manière de vivre qui épouse la pratique du « jetable », s’est démontrée peu efficace et adaptable à la nouvelle manière de vivre le chez-soi imposé pendant cette crise.
Face à l’inefficacité de la « massification » du chez-soi il faut répondre avec durabilité, adaptabilité mais surtout avec qualité.
Etude de cas : les trois pièces en enfilade de la maison bruxelloise
Après plusieurs évolutions majeures dans l'histoire, les maisons traditionnelles bruxelloises sont aujourd'hui composées de trois pièces en enfilade.
Ces maisons viennent à être, pour la plupart, divisées en appartements. Bien que la surface habitable se réduise, toutes les fonctions d'un logement doivent persister. L'aménagement de la pièce centrale apparait alors complexe à réaliser car l'espace reste traversant et en second jour.
Chaque groupe de deux étudiants, est allé visiter une maison ou appartement bruxellois composé de trois enfilades.
Ils ont relevé le plan du logement et identifier la fonction de la pièce centrale définie par ses habitants.
Projet : usage de la pièce centrale et mobilier
Après avoir analysé les aménagements des appartements, les étudiants ont mis en évidence la problématique de l'usage de la pièce centrale.
Ils ont ensuite tentés de répondre à la critique émise en dessinant un meuble unique.
En préambule de cette phase, les architectes d'intérieures Stefanie Everaert et Caroline Lateur du studio Doorzon sont venues présentées aux étudiants leur travail et leur processus de conception de meuble. Au travers de leurs réalisations, riche de textures, de formes, de couleurs, elles ont ouvert le champ des possibles.
Les projets des étudiants ont été conçus dans le but d'améliorer les conditions de vie des habitants par un travail sur la fonction de l'objet, sa matière, sa forme, son emplacement dans l'espace et son adaptabilité dans le temps.
Ces travaux ont été construits à l'échelle 1/20 et intégrés dans la maquette d'un appartement de trois pièces en enfilade. Les étudiants ont été accompagnés par le photographe et architecte Severin Malaud pour la prise de photographies de leurs projets.
Enfin, une présentation des résultats du workshop a été faite à Amaryllis Jacobs fondatrice de la galerie Maniera à Bruxelles, qui commissionne des architectes et artistes à développer des meubles et objets dans une proposition commune de nouveau design qui confronte les domaines de l'architecture, du design et de l'art.
Participant.e.s:
Nazan Ahmed
Titsiana Al-Kai
Salwa Biyadi
Dune Bourquin
Meryem Braknia
Tugba Caliskan
Sarah Clerget
Margaux Derclaye
Nora Derouiche
Soumeia Jemaiel
Daniel Juarez
Irem Kirer
Myriam Mbangi Cardoso
Lisa-Marie Merchat
Mervé Odar
Aleddine Saadaoui
Rania Sbai
Necattin Sule
Hamed Sékou Touré
Manon Vanavermaete
Louise Vanden Eynde