Supersurface, Gazon, surface from the everyday life
Aïcha-Louise Wenger, Stéphanie Wolf, Tom Quin
Unité de Production
En vue d’envisager une perspective différente sur l’organisation de la matière, nous nous sommes intéressés au gazon. En effet, cette matière façonne les paysages de nos villes depuis plus de 200 ans : plates-bandes, parcs, terre-pleins, jardins, il est partout. Nous avons essayé de comprendre pourquoi et de quelle manière il émerge sur le territoire. Mais ces « espaces verts » sont-ils autre chose que des surfaces génériques et neutres où rien ne se passe, des zones blanches dans la ville ?
Ces surfaces neutres engazonnées recouvrent plus de 20 pour cent du sol de la commune de Ganshoren. Le site de projet choisi est une parcelle de 26.000 m² composée quatre barres de logements reposant sur 15.000 m² de gazon stérile. La question est alors la suivante, comment révéler les qualités inconscientes du gazon à travers ce site ?
S’il est envisageable de considérer le gazon comme une matière végétale ne possédant aucune qualité écosystémique, nous avons pris le parti de le considérer comme un matériau domestiqué et technologique, auquel nous pouvons trouver des propriétés physiques qualitatives (résistance, perméabilité, isolation, ...). Nous avons donc constitué un inventaire technique de gazons possédant des propriétés diverses. Cette pluralité de gazons, nous a permis de définir 5 paysages distincts allant du gazon sauvage de plus d’un mètre de haut au gazon sportif ne dépassant pas une hauteur de 5cm. Chaque paysage induit des usages et des programmes propres au type de gazon qui y est mis en place. Chaque paysage, par sa spécificité, induit des usages propres au type de gazon qui y est mis en place. Pour permettre une compréhension singulière et totale de chaque univers, un séquençage clair s’impose qui se matérialise par la juxtaposition des paysages hétérogènes.
Par cette approche, le projet tente de répondre à la neutralité du gazon : comment passer d’une surface neutre et stérile à une surface totale superprogrammée tout en conservant le même matériau ?
Supersurface, Gazon, surface from the everyday life
Aïcha-Louise Wenger, Stéphanie Wolf, Tom Quin
Unité de Production
En vue d’envisager une perspective différente sur l’organisation de la matière, nous nous sommes intéressés au gazon. En effet, cette matière façonne les paysages de nos villes depuis plus de 200 ans : plates-bandes, parcs, terre-pleins, jardins, il est partout. Nous avons essayé de comprendre pourquoi et de quelle manière il émerge sur le territoire. Mais ces « espaces verts » sont-ils autre chose que des surfaces génériques et neutres où rien ne se passe, des zones blanches dans la ville ?
Ces surfaces neutres engazonnées recouvrent plus de 20 pour cent du sol de la commune de Ganshoren. Le site de projet choisi est une parcelle de 26.000 m² composée quatre barres de logements reposant sur 15.000 m² de gazon stérile. La question est alors la suivante, comment révéler les qualités inconscientes du gazon à travers ce site ?
S’il est envisageable de considérer le gazon comme une matière végétale ne possédant aucune qualité écosystémique, nous avons pris le parti de le considérer comme un matériau domestiqué et technologique, auquel nous pouvons trouver des propriétés physiques qualitatives (résistance, perméabilité, isolation, ...). Nous avons donc constitué un inventaire technique de gazons possédant des propriétés diverses. Cette pluralité de gazons, nous a permis de définir 5 paysages distincts allant du gazon sauvage de plus d’un mètre de haut au gazon sportif ne dépassant pas une hauteur de 5cm. Chaque paysage induit des usages et des programmes propres au type de gazon qui y est mis en place. Chaque paysage, par sa spécificité, induit des usages propres au type de gazon qui y est mis en place. Pour permettre une compréhension singulière et totale de chaque univers, un séquençage clair s’impose qui se matérialise par la juxtaposition des paysages hétérogènes.
Par cette approche, le projet tente de répondre à la neutralité du gazon : comment passer d’une surface neutre et stérile à une surface totale superprogrammée tout en conservant le même matériau ?