À Cuba, l’eau arrive dans les maisons, contaminée par des bactéries et des virus. Actuellement, les citoyens bouillent l’eau afin de la stériliser. Cependant, le kérosène y est limité et l’eau bouillante provoque fréquemment des brulures chez les enfants. Existe-il un moyen « accessible » aux cubains, pour fabriquer un filtre à UV-C durable, alimenté par une source électrique indépendante pouvant stériliser l’eau sans la bouillir ?
La technique de stérilisation par UV-C, est une pratique déjà employée dans des stations d’épuration de nombreuses villes (telle que Edmonton), dans les hôpitaux (stérilisation de matériel), tout comme dans des associations caritatives comme « Viva con agua » ou « Gelsenwasser » au Nepal. Mais il existe également d'autres moyens comme le « Stéripen », ou des « filtres à étangs » qui traitent les germes présents dans l’eau.
Ces pratiques fonctionnent toutes de la même manière. Les ondes UV-C engendrent un effet germicide sur les bactéries et les virus. Celles-ci sont toujours émises par des sources artificielles, comme par exemple des lampes halogènes UV-C. Dans ce projet, l’hypothèse serait de filtrer l’eau courante de Cuba, avec un filtre portable et facilement connectable à des bouteilles en PVC.
L’objectif premier, est de mettre en place un outil de pratique, pouvant être fabriqué par n’importe quelle personne (ayant accès à un Fablab). Pour ce faire, nous avons étudié le fonctionnement des objets déjà présents dans la société comme cité plus haut, le filtre à étang. Pour appuyer notre compréhension, des recherches scientifiques se sont dirigées vers les techniques pratiquées notamment en Allemagne et France. Une fois toutes les informations recueillies, l’étape suivante fut de répertorier des pièces standards les plus abordables possible, accessibles partout dans le monde et qui peuvent être importées à Cuba.
Au stade actuel, nous avons mis en place une hypothèse et un outil expérimental, qui répondent aux critères précédemment évoqués. Pour réaliser cet outil, plusieurs éléments sont nécessaires comme une lampe halogène UV-C (12V 9W), un tube en quartz (30cm), un anneau d’étanchéité (d-5cm), une douille (g23) adaptable pour la lampe et une batterie combinée avec un transformateur de 5V en 12V (voir jusqu’à 20V). L’ensemble reviendrait à un coût estimé à 35 € (hors frais de livraison)
Notons que pour l’impression en 3D, il faut veiller à utiliser du plastique ASA, qui résiste aux UV. Il est intéressant de préciser que la lampe UV-C peut s’illuminer 8000 heures et par ce fait, peut filtrer en moyenne 720 000 litres d’eau.
À Cuba, l’eau arrive dans les maisons, contaminée par des bactéries et des virus. Actuellement, les citoyens bouillent l’eau afin de la stériliser. Cependant, le kérosène y est limité et l’eau bouillante provoque fréquemment des brulures chez les enfants. Existe-il un moyen « accessible » aux cubains, pour fabriquer un filtre à UV-C durable, alimenté par une source électrique indépendante pouvant stériliser l’eau sans la bouillir ?
La technique de stérilisation par UV-C, est une pratique déjà employée dans des stations d’épuration de nombreuses villes (telle que Edmonton), dans les hôpitaux (stérilisation de matériel), tout comme dans des associations caritatives comme « Viva con agua » ou « Gelsenwasser » au Nepal. Mais il existe également d'autres moyens comme le « Stéripen », ou des « filtres à étangs » qui traitent les germes présents dans l’eau.
Ces pratiques fonctionnent toutes de la même manière. Les ondes UV-C engendrent un effet germicide sur les bactéries et les virus. Celles-ci sont toujours émises par des sources artificielles, comme par exemple des lampes halogènes UV-C. Dans ce projet, l’hypothèse serait de filtrer l’eau courante de Cuba, avec un filtre portable et facilement connectable à des bouteilles en PVC.
L’objectif premier, est de mettre en place un outil de pratique, pouvant être fabriqué par n’importe quelle personne (ayant accès à un Fablab). Pour ce faire, nous avons étudié le fonctionnement des objets déjà présents dans la société comme cité plus haut, le filtre à étang. Pour appuyer notre compréhension, des recherches scientifiques se sont dirigées vers les techniques pratiquées notamment en Allemagne et France. Une fois toutes les informations recueillies, l’étape suivante fut de répertorier des pièces standards les plus abordables possible, accessibles partout dans le monde et qui peuvent être importées à Cuba.
Au stade actuel, nous avons mis en place une hypothèse et un outil expérimental, qui répondent aux critères précédemment évoqués. Pour réaliser cet outil, plusieurs éléments sont nécessaires comme une lampe halogène UV-C (12V 9W), un tube en quartz (30cm), un anneau d’étanchéité (d-5cm), une douille (g23) adaptable pour la lampe et une batterie combinée avec un transformateur de 5V en 12V (voir jusqu’à 20V). L’ensemble reviendrait à un coût estimé à 35 € (hors frais de livraison)
Notons que pour l’impression en 3D, il faut veiller à utiliser du plastique ASA, qui résiste aux UV. Il est intéressant de préciser que la lampe UV-C peut s’illuminer 8000 heures et par ce fait, peut filtrer en moyenne 720 000 litres d’eau.