Ce bâtiment se situe à Oosterstraat à Ostende en Belgique. Oosterstraat est un lieu rempli de traces du passé (bunkers) et surtout d’une nature qui se doit d’être préservée. Le bâtiment s’implante sur la plage et borde la jetée. Ce bâtiment permet aux surfeurs de se sentir dans un milieu uniquement dédié à leur sport. L’implantation rend la perception difficile entre nature et architecture. La nature (dune artificielle) intègre toute l’architecture dans le milieu. Le lieu marqué par l’histoire impose une architecture respectant les symboles historiques (bunkers). La position du bâtiment permet une vue continue sur tout le panorama de la plage. Ceci permet aux activités au sein du bâtiment d’être toujours en relation avec l’univers de la mer. Malgré trois espaces distincts, l’accueil, le surf et la détente, un espace central permet aux surfeurs de se rassembler au plus proche de leur terrain de jeu. Un dialogue direct s’installe entre intérieur et extérieur par les nombreuses ouvertures (zénithales et espaces extérieurs). Les espaces sont organisés pour que la circulation soit fluide. De nombreuses ouvertures intérieures permettent un rapport familier au sein du groupe. Les différences de niveaux permettent une relation plus proche avec la plage (nature). La matérialité de certains espaces, tel le bois, donne une impression de plusieurs cocons au sein de la masse. Le bâtiment comme creusé dans du béton rappelle l’habitat primitif de l’humain.

Nature englobant architecture forment une intention claire: avoir des espaces qui permettent de faire vivre aux surfeurs une expérience collective qui leurs font oublier toutes limites entre intérieur et extérieur.