WTC
Nathan Gatignol
Pratiques critiques
Fétiches du Plan Manhattan, les tours WTC témoignent de l’échec du capitalisme productif du siècle passé. Dotées d’imposants socles incomplets qui devait faire du quartier une plateforme dédiée au monde libéral, à la manière de La Défense à Paris, elles sont aujourd’hui symboles d’un territoire dévitalisé, plein d’enclaves, aux allures monofonctionnelles et porteur de clivages sociaux prononcés.
Deux projets contemporains s’attardent à réhabiliter ces tours, avec d’une part ZIN, des agences 51N4E et L’AUC, qui convertissent les tours WTC 1 et 2 en un programme mixte au prix de la disparition du socle ; en face, un projet de Jaspers & Eyers qui cherche à reprendre le projet abandonné de la tour numéro 4 en conservant le caractère enclavé du socle.
C’est dans ce dernier que cet contre-projet va se concentrer, en proposant d’abandonner le projet de la quatrième tour pour se concentrer sur une ouverture totale du socle, afin de transformer l’enclave en plateforme publique, dans l’espoir d’y produire une revitalisation du quartier. Ce projet cherche alors à composer avec l’existant, et travaille principalement à partir de l’ossature présente : la structure poteaux-poutres en béton qui suit un plan quasiment isotrope.
Compris comme le squelette d’un organisme à définir, celle-ci est travaillée comme une infrastructure, un réseau d’éléments performatifs définis par la possibilité de leurs effets. Par cette approche, l’ossature devient la base d’un écosystème libre où espaces fermés et ouverts, servants et servis, praticables et distribuables, se complètent et se confrontent au sein d’un plan libre qui interroge les types-mêmes des différents espaces publics.
Ce travail s’inscrit au sein d’une réflexion plus large, portée au sein de l’atelier PC, sur les mégastructures utopistes du siècle passé et leurs possibles réinterprétations devant les enjeux du monde contemporain. Ce contre-projet, qui est en l’aboutissement, peut se comprendre comme la tentative de créer, à travers le prisme de la réhabilitation, une mégastructure non-extractive et située.
WTC
Nathan Gatignol
Pratiques critiques
Fétiches du Plan Manhattan, les tours WTC témoignent de l’échec du capitalisme productif du siècle passé. Dotées d’imposants socles incomplets qui devait faire du quartier une plateforme dédiée au monde libéral, à la manière de La Défense à Paris, elles sont aujourd’hui symboles d’un territoire dévitalisé, plein d’enclaves, aux allures monofonctionnelles et porteur de clivages sociaux prononcés.
Deux projets contemporains s’attardent à réhabiliter ces tours, avec d’une part ZIN, des agences 51N4E et L’AUC, qui convertissent les tours WTC 1 et 2 en un programme mixte au prix de la disparition du socle ; en face, un projet de Jaspers & Eyers qui cherche à reprendre le projet abandonné de la tour numéro 4 en conservant le caractère enclavé du socle.
C’est dans ce dernier que cet contre-projet va se concentrer, en proposant d’abandonner le projet de la quatrième tour pour se concentrer sur une ouverture totale du socle, afin de transformer l’enclave en plateforme publique, dans l’espoir d’y produire une revitalisation du quartier. Ce projet cherche alors à composer avec l’existant, et travaille principalement à partir de l’ossature présente : la structure poteaux-poutres en béton qui suit un plan quasiment isotrope.
Compris comme le squelette d’un organisme à définir, celle-ci est travaillée comme une infrastructure, un réseau d’éléments performatifs définis par la possibilité de leurs effets. Par cette approche, l’ossature devient la base d’un écosystème libre où espaces fermés et ouverts, servants et servis, praticables et distribuables, se complètent et se confrontent au sein d’un plan libre qui interroge les types-mêmes des différents espaces publics.
Ce travail s’inscrit au sein d’une réflexion plus large, portée au sein de l’atelier PC, sur les mégastructures utopistes du siècle passé et leurs possibles réinterprétations devant les enjeux du monde contemporain. Ce contre-projet, qui est en l’aboutissement, peut se comprendre comme la tentative de créer, à travers le prisme de la réhabilitation, une mégastructure non-extractive et située.