Johann-Sebastian Bach, Chaconne - Partita n°2 (1717-1720)
Interprétation par modèle procédural
Leylou Boey, Alexandre Troc
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent à des fins exploratoires l’impression 3D par extrusion de plastique ou par solidification de résine.
Composée de 256 mesures, la partita n°2 de Johann-Sebastian Bach est divisée en 3 parties : la première en mode mineur, la seconde en mode majeur et la troisième en mode mineur également. Bach a engendré cette composition à partir de la répétition de 4 mesures de base. Ces mesures évoluent et se transforment en 32 occurrences (aussi appelées « moments ») différentes à deux reprises, instituant ainsi une forme de symétrie se déployant au fur et à mesure du morceau. Les mesures retrouvent leur forme initiale au milieu ainsi qu’à la fin de l’oeuvre, structurant ainsi cette dernière.
L’interprétation de la Partita n°2 proposée dans ce projet consiste d’abord à représenter les quatre mesures de base par la forme d’un carré parfait. Ensuite, le carré se répète et se déforme progressivement pour évoquer l’évolution des quatre mesures de base. Faisant référence au développement de la composition de Bach, le temps se manifeste par l'extrusion des formes en hauteur de manière régulière. Le rythme est en corrélation avec la force des déformations du cube. La composition globale du projet évoque les deux divisions symétriques, ainsi que les 3 parties de l’oeuvre de Bach, symboliquement associées à la naissance, à la vie puis à la mort. Ces trois parties sont représentées dans la maquette interprétative par trois différentes teintes de rouge bordeaux.
La structure de cette composition en miroir est ambiguë ; elle peut être lue par les deux extrémités, par la naissance ou par la mort. La composition comporte un point de bascule qui connecte les deux parties symétriques, ainsi qu’un point de départ et un point final identiques – le carré de base, permettant au cycle de se répéter indéfiniment.
Johann-Sebastian Bach, Chaconne - Partita n°2 (1717-1720)
Interprétation par modèle procédural
Leylou Boey, Alexandre Troc
Question d'Architecture, Informatique et Multimédia
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique » (enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger). Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une œuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’œuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté. Ces processus analytiques et génératifs s’opèrent exclusivement dans un espace graphique axonométrique et utilisent à des fins exploratoires l’impression 3D par extrusion de plastique ou par solidification de résine.
Composée de 256 mesures, la partita n°2 de Johann-Sebastian Bach est divisée en 3 parties : la première en mode mineur, la seconde en mode majeur et la troisième en mode mineur également. Bach a engendré cette composition à partir de la répétition de 4 mesures de base. Ces mesures évoluent et se transforment en 32 occurrences (aussi appelées « moments ») différentes à deux reprises, instituant ainsi une forme de symétrie se déployant au fur et à mesure du morceau. Les mesures retrouvent leur forme initiale au milieu ainsi qu’à la fin de l’oeuvre, structurant ainsi cette dernière.
L’interprétation de la Partita n°2 proposée dans ce projet consiste d’abord à représenter les quatre mesures de base par la forme d’un carré parfait. Ensuite, le carré se répète et se déforme progressivement pour évoquer l’évolution des quatre mesures de base. Faisant référence au développement de la composition de Bach, le temps se manifeste par l'extrusion des formes en hauteur de manière régulière. Le rythme est en corrélation avec la force des déformations du cube. La composition globale du projet évoque les deux divisions symétriques, ainsi que les 3 parties de l’oeuvre de Bach, symboliquement associées à la naissance, à la vie puis à la mort. Ces trois parties sont représentées dans la maquette interprétative par trois différentes teintes de rouge bordeaux.
La structure de cette composition en miroir est ambiguë ; elle peut être lue par les deux extrémités, par la naissance ou par la mort. La composition comporte un point de bascule qui connecte les deux parties symétriques, ainsi qu’un point de départ et un point final identiques – le carré de base, permettant au cycle de se répéter indéfiniment.