Julien Conter
cocon
Le projet de la nouvelle école vise deux axes principaux. Il répond d’une part à un idéal industriel par la conservation et d’autre part à un idéal de pédagogie par l’observation.
En 1870, ouvre à Genappe une industrie sucrière, construite dans une politique de développement industriel, notamment entre Genappe et Ottignies. Leurs implantations sont motivées par la présence de la Dyle et son apport en eau important. Il en a découlé également une ligne chemin de fer, aujourd’hui devenu un Ravel. En 2004, par une restructuration au niveau européen, la sucrerie ferme brutalement ses portes. Dès lors, le site évolue continuellement. En 2015, les bassins de décantation situés à l’ouest de la Dyle sont classés comme réserve naturelle. Leur richesse environnementale attire de nombreux oiseaux grâce à la vase issue du rinçage des betteraves. La nature prend peu à peu le dessus sur le béton, et génère de nouvelles limites. C’est pourquoi, la forme de la trace minérale du sol n’est plus la même que lors de la fermeture de l’usine. Comme un témoin temporel, ces limites sont mouvantes.
Le projet de l’école respecte le site et son contexte, en appliquant une méthode avec des limites claires. Elle va, d’une part, préserver et figer les traces restantes d’un patrimoine industriel qu’a connu la ville de Genappe et, d’autre part, respecter et favoriser l’évolution de la nature au sein de l’école. Pour ce faire, l’architecture de la nouvelle école se compose de larges murs exprimant la massivité, notamment via une matérialité minérale. Ceux-ci permettent de bloquer certaines limites et stopper la progression de la végétation sur le sol en béton. Au cœur de l’école, une limite du cocon végétal dense continue d’évoluer. Suivant une trame définie et tenant compte des particularités du sol, les acteurs de la nouvelle école peuvent, par soustraction de matière, participer et observer l’évolution de cette limite. Une troisième limite est générée par une architecture en bois, légère et rythmée qui prend appui sur les murs massifs.
Julien Conter
cocon
Le projet de la nouvelle école vise deux axes principaux. Il répond d’une part à un idéal industriel par la conservation et d’autre part à un idéal de pédagogie par l’observation.
En 1870, ouvre à Genappe une industrie sucrière, construite dans une politique de développement industriel, notamment entre Genappe et Ottignies. Leurs implantations sont motivées par la présence de la Dyle et son apport en eau important. Il en a découlé également une ligne chemin de fer, aujourd’hui devenu un Ravel. En 2004, par une restructuration au niveau européen, la sucrerie ferme brutalement ses portes. Dès lors, le site évolue continuellement. En 2015, les bassins de décantation situés à l’ouest de la Dyle sont classés comme réserve naturelle. Leur richesse environnementale attire de nombreux oiseaux grâce à la vase issue du rinçage des betteraves. La nature prend peu à peu le dessus sur le béton, et génère de nouvelles limites. C’est pourquoi, la forme de la trace minérale du sol n’est plus la même que lors de la fermeture de l’usine. Comme un témoin temporel, ces limites sont mouvantes.
Le projet de l’école respecte le site et son contexte, en appliquant une méthode avec des limites claires. Elle va, d’une part, préserver et figer les traces restantes d’un patrimoine industriel qu’a connu la ville de Genappe et, d’autre part, respecter et favoriser l’évolution de la nature au sein de l’école. Pour ce faire, l’architecture de la nouvelle école se compose de larges murs exprimant la massivité, notamment via une matérialité minérale. Ceux-ci permettent de bloquer certaines limites et stopper la progression de la végétation sur le sol en béton. Au cœur de l’école, une limite du cocon végétal dense continue d’évoluer. Suivant une trame définie et tenant compte des particularités du sol, les acteurs de la nouvelle école peuvent, par soustraction de matière, participer et observer l’évolution de cette limite. Une troisième limite est générée par une architecture en bois, légère et rythmée qui prend appui sur les murs massifs.