Alostopie
Axel Wlody, Katherine Sastre
MML
Ce projet s’inscrit avant tout dans une réflexion théorique sur le futur de nos villes et plus particulièrement celui d’Alost. Nous pensons qu’une des manières de réfléchir le futur est l’imagination et la propsection, posant ses fondations sur une base scientifique afin d’en extraire de possibles scénarios. Aujourd’hui démunie de sa ferveur révolutionnaire, l’utopie architecturale ne semble plus envisager la tabula rasa comme programme d’exécution mais elle souhaite s’immiscer dans des principes d’interventions sur les sociétés urbaines, dans la résolution de problèmes, parfois même dans la quête d’identité. Elle n’est nulle part mais il est peut-être important de la considérer partout, au cœur des réflexions urbaines, sociales et architecturales. « La conquête du globe épuisant les espaces, l’utopie se projette dans le futur, la fiction ou assume plus clairement l’alternative utopique comme un exercice de raison ». L’utopie apparaît donc comme un ensemble d’aires par excellence de l’expression des possibles. Le projet n’a donc pas pour but d’être réalisé mais il cherche plutôt à frapper l’imagination, d’apporter une réflexion sur un des nombreux potentiels scénarios qu’Alost pourrait connaître. L’Homme est l’espèce qui a eu le plus gros impact sur l’environnement en 200 ans là où les ères géologiques s’étalent historiquement sur quelques millions d’années, les changements climatiques sont donc rapides et conséquents. En lisant certaines recherches scientifiques, le taux de co2 dans l’atmosphère a battu un record anciennement atteint il y a 3 millions d’années. L’augmentation de la température nous mènerait alors à regarder la disposition des océans il y a 5 millions d’années comme étant la prochaine réorganisation des territoires mondiaux. Si l’on s’accorde à ces recherches, la majorité du territoire belge, dont Alost, se verrait inondée de toute part. De plus, les situations géographiques et topographiques font d’Alost, qui est situé au creux de plusieurs vallées, une zone tout particulièrement inondable. Il est donc nécessaire de réinterroger les besoins primaires de l’Homme : Comment cultiver ? Comment habiter ? Comment circuler ? Comment recréer du lien sur un sol que nous ne connaissons plus ? Comment faire communauté ?
Alostopie
Axel Wlody, Katherine Sastre
MML
Ce projet s’inscrit avant tout dans une réflexion théorique sur le futur de nos villes et plus particulièrement celui d’Alost. Nous pensons qu’une des manières de réfléchir le futur est l’imagination et la propsection, posant ses fondations sur une base scientifique afin d’en extraire de possibles scénarios. Aujourd’hui démunie de sa ferveur révolutionnaire, l’utopie architecturale ne semble plus envisager la tabula rasa comme programme d’exécution mais elle souhaite s’immiscer dans des principes d’interventions sur les sociétés urbaines, dans la résolution de problèmes, parfois même dans la quête d’identité. Elle n’est nulle part mais il est peut-être important de la considérer partout, au cœur des réflexions urbaines, sociales et architecturales. « La conquête du globe épuisant les espaces, l’utopie se projette dans le futur, la fiction ou assume plus clairement l’alternative utopique comme un exercice de raison ». L’utopie apparaît donc comme un ensemble d’aires par excellence de l’expression des possibles. Le projet n’a donc pas pour but d’être réalisé mais il cherche plutôt à frapper l’imagination, d’apporter une réflexion sur un des nombreux potentiels scénarios qu’Alost pourrait connaître. L’Homme est l’espèce qui a eu le plus gros impact sur l’environnement en 200 ans là où les ères géologiques s’étalent historiquement sur quelques millions d’années, les changements climatiques sont donc rapides et conséquents. En lisant certaines recherches scientifiques, le taux de co2 dans l’atmosphère a battu un record anciennement atteint il y a 3 millions d’années. L’augmentation de la température nous mènerait alors à regarder la disposition des océans il y a 5 millions d’années comme étant la prochaine réorganisation des territoires mondiaux. Si l’on s’accorde à ces recherches, la majorité du territoire belge, dont Alost, se verrait inondée de toute part. De plus, les situations géographiques et topographiques font d’Alost, qui est situé au creux de plusieurs vallées, une zone tout particulièrement inondable. Il est donc nécessaire de réinterroger les besoins primaires de l’Homme : Comment cultiver ? Comment habiter ? Comment circuler ? Comment recréer du lien sur un sol que nous ne connaissons plus ? Comment faire communauté ?