Ressac
Elias Ruffault
Question d'Architecture et Cinéma
Le cours de l’option architecture et cinéma a mis en tension deux notions : la traversée (lente) urbaine et la performance. Des gestes du quotidien, observés, cadrés, réitérés deviennent performatifs. Des fragments de vie quotidienne qui, observés, conscientisés transforment la rue, la place, les parcs urbains en tout autant de scènes de la vie quotidienne. Une marche performative, une occurrence au tournant de la rue, la performance suscite l’imaginaire et aiguise le regard. Les sons deviennent musique. La dimension performative d’une traversée de ville provoque le réel à s’identifier et stimule de l’imaginaire. Ces observations situées ont été cartographiées, interprétées, associées, progressivement et ont donné naissance à onze films dont quatre sont présentés à l'exposition virtuelle.
Nous sommes un hiver à Bruxelles. Le corps nu d’un homme d’une vingtaine d’année est isolé, tourmenté dans un espace vide. Il reste suspendu dans ses rêves. Dehors l’imminence d’une tempête résonne, mais tarde à venir. Les éléments de la ville commencent à se déchaîner, chacun s’isole dans ses propres maux, mais les rêves continuent à valser dans l’esprit endormi de l’homme. Un territoire persiste à l’intérieur de son imaginaire, il est flou, fragmenté, on n’y comprend rien, seul nos émotions y comprennent quelque chose. Quelques fois c’est une petite lumière qui apparaît dans cet imaginaire mutilé. Ça se répète, on tourne en rond, comment en sortir ? Une porte s’ouvre sur le Steenweg étrangement vide, les rues résonnent. L’homme sort, un manteau en cuir posé sur ces épaules et une écharpe enveloppe son cou. Le temps est sombre, l’atmosphère est chargée. Il se fraie un chemin au milieu de ce territoire morcelé. Seul le souvenirs d’une attente lui viennent à l’esprit. C’est un renard qui passe et qui disparaît. Il ère sur le Steenweg dans l’attente d’apercevoir ce mystère. La nuit se déploie dans le ciel et ses reflets assombrissent la ville. Il s’assoit, puis s’allonge sur les pavés. La nuit est noire, le vide tourne autour de son corps désormais inerte. La ville minérale scalable disparaît, il entre dans une autre réalité. C’est un doux souvenir qui apparaît : le ressac. Est-ce un rêve, une réalité ?
Ressac
Elias Ruffault
Question d'Architecture et Cinéma
Le cours de l’option architecture et cinéma a mis en tension deux notions : la traversée (lente) urbaine et la performance. Des gestes du quotidien, observés, cadrés, réitérés deviennent performatifs. Des fragments de vie quotidienne qui, observés, conscientisés transforment la rue, la place, les parcs urbains en tout autant de scènes de la vie quotidienne. Une marche performative, une occurrence au tournant de la rue, la performance suscite l’imaginaire et aiguise le regard. Les sons deviennent musique. La dimension performative d’une traversée de ville provoque le réel à s’identifier et stimule de l’imaginaire. Ces observations situées ont été cartographiées, interprétées, associées, progressivement et ont donné naissance à onze films dont quatre sont présentés à l'exposition virtuelle.
Nous sommes un hiver à Bruxelles. Le corps nu d’un homme d’une vingtaine d’année est isolé, tourmenté dans un espace vide. Il reste suspendu dans ses rêves. Dehors l’imminence d’une tempête résonne, mais tarde à venir. Les éléments de la ville commencent à se déchaîner, chacun s’isole dans ses propres maux, mais les rêves continuent à valser dans l’esprit endormi de l’homme. Un territoire persiste à l’intérieur de son imaginaire, il est flou, fragmenté, on n’y comprend rien, seul nos émotions y comprennent quelque chose. Quelques fois c’est une petite lumière qui apparaît dans cet imaginaire mutilé. Ça se répète, on tourne en rond, comment en sortir ? Une porte s’ouvre sur le Steenweg étrangement vide, les rues résonnent. L’homme sort, un manteau en cuir posé sur ces épaules et une écharpe enveloppe son cou. Le temps est sombre, l’atmosphère est chargée. Il se fraie un chemin au milieu de ce territoire morcelé. Seul le souvenirs d’une attente lui viennent à l’esprit. C’est un renard qui passe et qui disparaît. Il ère sur le Steenweg dans l’attente d’apercevoir ce mystère. La nuit se déploie dans le ciel et ses reflets assombrissent la ville. Il s’assoit, puis s’allonge sur les pavés. La nuit est noire, le vide tourne autour de son corps désormais inerte. La ville minérale scalable disparaît, il entre dans une autre réalité. C’est un doux souvenir qui apparaît : le ressac. Est-ce un rêve, une réalité ?