Architecture et Anthropologie
Jean-Marc Sterno, Guy Adant
L’atelier souhaite donner une chance de questionner les fondements d’une société en perpétuelle évolution, et de bousculer ses prétendus acquis sociaux. La « ville de demain » ne peut émerger sans la considération des problèmes actuellement rencontrés dans les grandes villes européennes, les mêmes que notre société pointe aujourd’hui de plus en plus souvent du doigt. Ces coupables sont la crise environnementale globale, la surconsommation et l’ingérence mondiale des déchets produits par l’Homme.
L’occasion de donner forme à un laboratoire urbain où l’humain ne produirait plus aucun déchet, il y serait conscient et responsable de son impact sur terre et la concrétisation de cette intention est de pleinement mettre en pratique certains processus d’ores-et-déjà mis en place tel que le compostage, le recyclage, l’échange, la réutilisation et le refus de consommer des matières irrecyclables et incompostables.
L’objectif est d’aider l’homme à ne plus produire de déchet et de valoriser sa façon de quitter le monde terrestre, sans pour autant endommager la qualité de vie des survivants de ce dernier.
En proposant une spatialité cohérente concernant une alternative différente du traitement des corps humains après la mort, nous touchons aux fondements d’une société. Bousculer les codes, c’est œuvrer vers une mutation profonde dont l’homme a besoin afin de retrouver un équilibre. Il serait donc possible de composter, d’un point de vue symbolique, la vie et la mort en valorisant tout ce qui se trouve déjà sur place. La régénérescence est la pierre angulaire d’une stratégie globale de conscientisation de l’humain sur ses responsabilités et obligations envers son contexte ; la clef de voûte symbolique permettant l’assemblage d’une société de demain.
Composter l’homme dans la vie comme dans la mort ; établir un cycle entre l’homme et son environnement et valoriser la relation de symbiose qui en résulte sont les objectifs de la thématique proposée pour ce deuxième quadrimestre.
La question
Le compost humain, une solution pour réduire l’impact environnemental de la mort.
Certains pays commencent à envisager une forme alternative de funérailles élargissant les possibilités offertes aux défunts et à leurs familles : aux traditionnelles crémations et inhumations – pratiques traditionnelles mais polluantes –, ces états proposent d’ajouter la possibilité du compostage humain, de recomposition ou d’humusation.
Comment l’architecte peut-il se positionner face à ce devenir autre ? Comment amener la société à se positionner face à cette question fondamentale touchant de près à la religion, aux lieux de cultes, aux croyances, au SACRÉ ? Quels seront les futurs lieux de mémoire, de recueillement, de deuil pour demain ?
Il s’agit donc bien de replacer l’Homme au centre des préoccupations et de son rapport à ces notions récurrentes et fondamentales.
Architecture et Anthropologie
Jean-Marc Sterno, Guy Adant
L’atelier souhaite donner une chance de questionner les fondements d’une société en perpétuelle évolution, et de bousculer ses prétendus acquis sociaux. La « ville de demain » ne peut émerger sans la considération des problèmes actuellement rencontrés dans les grandes villes européennes, les mêmes que notre société pointe aujourd’hui de plus en plus souvent du doigt. Ces coupables sont la crise environnementale globale, la surconsommation et l’ingérence mondiale des déchets produits par l’Homme.
L’occasion de donner forme à un laboratoire urbain où l’humain ne produirait plus aucun déchet, il y serait conscient et responsable de son impact sur terre et la concrétisation de cette intention est de pleinement mettre en pratique certains processus d’ores-et-déjà mis en place tel que le compostage, le recyclage, l’échange, la réutilisation et le refus de consommer des matières irrecyclables et incompostables.
L’objectif est d’aider l’homme à ne plus produire de déchet et de valoriser sa façon de quitter le monde terrestre, sans pour autant endommager la qualité de vie des survivants de ce dernier.
En proposant une spatialité cohérente concernant une alternative différente du traitement des corps humains après la mort, nous touchons aux fondements d’une société. Bousculer les codes, c’est œuvrer vers une mutation profonde dont l’homme a besoin afin de retrouver un équilibre. Il serait donc possible de composter, d’un point de vue symbolique, la vie et la mort en valorisant tout ce qui se trouve déjà sur place. La régénérescence est la pierre angulaire d’une stratégie globale de conscientisation de l’humain sur ses responsabilités et obligations envers son contexte ; la clef de voûte symbolique permettant l’assemblage d’une société de demain.
Composter l’homme dans la vie comme dans la mort ; établir un cycle entre l’homme et son environnement et valoriser la relation de symbiose qui en résulte sont les objectifs de la thématique proposée pour ce deuxième quadrimestre.
La question
Le compost humain, une solution pour réduire l’impact environnemental de la mort.
Certains pays commencent à envisager une forme alternative de funérailles élargissant les possibilités offertes aux défunts et à leurs familles : aux traditionnelles crémations et inhumations – pratiques traditionnelles mais polluantes –, ces états proposent d’ajouter la possibilité du compostage humain, de recomposition ou d’humusation.
Comment l’architecte peut-il se positionner face à ce devenir autre ? Comment amener la société à se positionner face à cette question fondamentale touchant de près à la religion, aux lieux de cultes, aux croyances, au SACRÉ ? Quels seront les futurs lieux de mémoire, de recueillement, de deuil pour demain ?
Il s’agit donc bien de replacer l’Homme au centre des préoccupations et de son rapport à ces notions récurrentes et fondamentales.