Architectures et monades
BA1 (Carlo Gonçalves, François Vliebergh)
Dans le cadre du projet d’architecture, le paysage ou le contexte sont souvent traité d’une façon analytique ou justifiant l’acte d’architecture. L’impulsion première étant que faire architecture est construire.
Lors de ce deuxième quadrimestre de BA1, nous avons souhaité se libérer de cette charge pour questionner pleinement l’environnement dédié à travers la perception de territoires, ne divisant plus les différentes composantes d’un lieu, mais les unifiant par la notion de monade.
Le but étant de placer l’humain parmi les autres êtres, de neutraliser tout effet de sa domination par la compréhension des territoires comme un tout indivisible.
Quand je vois un arbre, je vois en même temps (mais peut-être moins distinctement) l’herbe au pied de celui-ci, les nuages au-dessus de lui, les bestioles qui grouillent sur son écorce ; j’entends aussi les oiseaux perchés sur ses branches, mais également ceux, plus loin, cachés dans d’autres feuillages ; je sens une odeur d’humus et je ressens peut-être la brise qui frôle mon visage au même instant. Tous ces éléments et bien d’autres, qu’ils soient sentis plus ou moins discrètement, participent à l’expérience perceptive présente. Si le vent était un rien plus frais ou plus chaud, je percevrais différemment l’arbre : sa couleur me paraîtrait par exemple plus vive ou plus terne.
Extrait de “Ecologie des monades”, Thibault De Meyer
Publié dans laviedesidees.fr, le 3 nombre 2016 © laviedesidees.fr
Toujours dans la même idée qu’un projet d’architecture soit dans un dialogue et non-dominant, nous l’abordons par la fiction : quelles seraient des expériences d’architecture qui seraient dans l’acceptation de ces monades ? Les propositions des étudiants sont des expériences de relation au paysage, parfois associées à des usages. Faire projet d’architecture se dédie ici à la conception du territoire : former KIN (faire famille) avec l’ensemble des êtres qui le composent.
Wissal Allaoui
Yôko Andre
Ibrahim Ben Idriss
Léa Boquier
Shaommi Léon Bossuyt
Alexandra Bouillon
Marianne Celle
Pauline Charrier
Fahd Chouaouta
Sacha Daveloose
Virginie De Greef
Thomas Delers
Paul Droupy
Mohammed Ennaji
Miyase Zeynep Erbas
Andrès Frandin Cruz
Ali Hamad
Serena Horn
Dounia Ismaël
Léo Leroy
Andrea Marayat
Manon Marchand
Frédéric Matthé
Elie Matureli
Benedicte Muhema
Wiktoria Niemynska
Vera Nogueira Marques
Ali Öztürk
Koloina Rabemananjara
Ayoub Glibi Sissani
Julien Sochet
Nicolas Tant
Joachim Tilman
Alexine Triest
Thomas Van Steenwinkel
Architectures et monades
BA1 (Carlo Gonçalves, François Vliebergh)
Dans le cadre du projet d’architecture, le paysage ou le contexte sont souvent traité d’une façon analytique ou justifiant l’acte d’architecture. L’impulsion première étant que faire architecture est construire.
Lors de ce deuxième quadrimestre de BA1, nous avons souhaité se libérer de cette charge pour questionner pleinement l’environnement dédié à travers la perception de territoires, ne divisant plus les différentes composantes d’un lieu, mais les unifiant par la notion de monade.
Le but étant de placer l’humain parmi les autres êtres, de neutraliser tout effet de sa domination par la compréhension des territoires comme un tout indivisible.
Quand je vois un arbre, je vois en même temps (mais peut-être moins distinctement) l’herbe au pied de celui-ci, les nuages au-dessus de lui, les bestioles qui grouillent sur son écorce ; j’entends aussi les oiseaux perchés sur ses branches, mais également ceux, plus loin, cachés dans d’autres feuillages ; je sens une odeur d’humus et je ressens peut-être la brise qui frôle mon visage au même instant. Tous ces éléments et bien d’autres, qu’ils soient sentis plus ou moins discrètement, participent à l’expérience perceptive présente. Si le vent était un rien plus frais ou plus chaud, je percevrais différemment l’arbre : sa couleur me paraîtrait par exemple plus vive ou plus terne.
Extrait de “Ecologie des monades”, Thibault De Meyer
Publié dans laviedesidees.fr, le 3 nombre 2016 © laviedesidees.fr
Toujours dans la même idée qu’un projet d’architecture soit dans un dialogue et non-dominant, nous l’abordons par la fiction : quelles seraient des expériences d’architecture qui seraient dans l’acceptation de ces monades ? Les propositions des étudiants sont des expériences de relation au paysage, parfois associées à des usages. Faire projet d’architecture se dédie ici à la conception du territoire : former KIN (faire famille) avec l’ensemble des êtres qui le composent.
Wissal Allaoui
Yôko Andre
Ibrahim Ben Idriss
Léa Boquier
Shaommi Léon Bossuyt
Alexandra Bouillon
Marianne Celle
Pauline Charrier
Fahd Chouaouta
Sacha Daveloose
Virginie De Greef
Thomas Delers
Paul Droupy
Mohammed Ennaji
Miyase Zeynep Erbas
Andrès Frandin Cruz
Ali Hamad
Serena Horn
Dounia Ismaël
Léo Leroy
Andrea Marayat
Manon Marchand
Frédéric Matthé
Elie Matureli
Benedicte Muhema
Wiktoria Niemynska
Vera Nogueira Marques
Ali Öztürk
Koloina Rabemananjara
Ayoub Glibi Sissani
Julien Sochet
Nicolas Tant
Joachim Tilman
Alexine Triest
Thomas Van Steenwinkel