Serena Horn, Lola Majoie
CIEL
Ce projet de cohabitat s’inscrit dans le développement d’un plan masse sur une parcelle à Haren appartenant à la SLRB. Il prévoit la création de 10.000 m2 de logements sociaux en plus du cohabitat. La parcelle se caractérise par sa promenade verte et la zone verte non bâtissable, ainsi que par la présence du pont ferroviaire. Dans le cadre de ce plan masse, nous avons opté pour un modèle urbanistique en « S ». Ceci nous a permis de penser le projet comme étant constitué de deux unités distinctes : une unité plus urbaine et minérale avec sa place publique et son agoraspace, et une plus paysagère avec un jardin collectif semi-privé en continuité avec les espaces verts productifs et les serres.
Le cohabitat propose donc un modèle du vivre ensemble sur une parcelle entre urbanité et promenade verte, faisant la transition entre les deux nouvelles centralités que sont la place publique et l’espace productif paysager. Le rez-de-chaussée se développe autour de cette articulation avec un passage couvert offrant une perméabilité visuelle entre la place et le jardin. Des fonctions publiques y sont également implantées et servent au quartier. Elles s’organisent selon une séquence en tranche, accessible depuis la place, liant les serres à un auvent, un atelier GASAP, un espace extérieur couvert, et se terminant par une cuisine de quartier.
Les appartements s’organisent selon un modèle en cluster et permettent une adaptabilité dans les usages, se concrétisant par différents scénarios et gradients d’intimité possibles. Chaque logement possède une pièce polyvalente exprimée par ses portes pliantes, permettant d’élargir les espaces de vie entre les logements. Ceux-ci sont regroupés par profils d’habitants, invitant ainsi à la mise en commun. Il en résulte une diversité dans les typologies : simplex, duplex, duplex inversé. La collectivité s’exprime également par les cuisines et salles à manger partagées, disposées un étage sur deux, en alternance avec un séjour partagé. Des jeux de double hauteur permettent de lier spatialement ces espaces communs.
Une terrasse palière faite de petites serres à chaque étage permet de tirer un fil conducteur, comme un tuteur, entre le jardin au rez-de-chaussée et la toiture verte surmontée de sa pièce polyvalente évoquant une serre. Les façades se composent d’une double peau faite de panneaux métalliques, permettant à la lumière de filtrer, faisant du cohabitat une sorte de phare dans l’îlot.
Serena Horn, Lola Majoie
CIEL
Ce projet de cohabitat s’inscrit dans le développement d’un plan masse sur une parcelle à Haren appartenant à la SLRB. Il prévoit la création de 10.000 m2 de logements sociaux en plus du cohabitat. La parcelle se caractérise par sa promenade verte et la zone verte non bâtissable, ainsi que par la présence du pont ferroviaire. Dans le cadre de ce plan masse, nous avons opté pour un modèle urbanistique en « S ». Ceci nous a permis de penser le projet comme étant constitué de deux unités distinctes : une unité plus urbaine et minérale avec sa place publique et son agoraspace, et une plus paysagère avec un jardin collectif semi-privé en continuité avec les espaces verts productifs et les serres.
Le cohabitat propose donc un modèle du vivre ensemble sur une parcelle entre urbanité et promenade verte, faisant la transition entre les deux nouvelles centralités que sont la place publique et l’espace productif paysager. Le rez-de-chaussée se développe autour de cette articulation avec un passage couvert offrant une perméabilité visuelle entre la place et le jardin. Des fonctions publiques y sont également implantées et servent au quartier. Elles s’organisent selon une séquence en tranche, accessible depuis la place, liant les serres à un auvent, un atelier GASAP, un espace extérieur couvert, et se terminant par une cuisine de quartier.
Les appartements s’organisent selon un modèle en cluster et permettent une adaptabilité dans les usages, se concrétisant par différents scénarios et gradients d’intimité possibles. Chaque logement possède une pièce polyvalente exprimée par ses portes pliantes, permettant d’élargir les espaces de vie entre les logements. Ceux-ci sont regroupés par profils d’habitants, invitant ainsi à la mise en commun. Il en résulte une diversité dans les typologies : simplex, duplex, duplex inversé. La collectivité s’exprime également par les cuisines et salles à manger partagées, disposées un étage sur deux, en alternance avec un séjour partagé. Des jeux de double hauteur permettent de lier spatialement ces espaces communs.
Une terrasse palière faite de petites serres à chaque étage permet de tirer un fil conducteur, comme un tuteur, entre le jardin au rez-de-chaussée et la toiture verte surmontée de sa pièce polyvalente évoquant une serre. Les façades se composent d’une double peau faite de panneaux métalliques, permettant à la lumière de filtrer, faisant du cohabitat une sorte de phare dans l’îlot.