Les territoires choisis en Q5 s’inscrivent dans les logiques de systèmes écologiques, sociaux, géographiques et urbanistiques.

La question des sols initie tous les programmes, l’étude du socle qui accueille le paysage est une des clés d’entrée.

Cette année nous explorons les paysages et territoire de la Haute-Senne entre Soignies et Tubize en Wallonie. Douze quadrats de 25 km² couvrent ce territoire et sont autant de clés d’entrées dans ses paysages.

Nous explorons plusieurs manières de cartographier ce que chacun a pu observer et ressentir. Pour ce faire nous mobilisons les cadres théoriques développés par des paysagistes, urbanistes et cartographes contemporains ou plus anciens.

Chaque étudiant communique sa perception du paysage en construisant sa propre méthode. Cette restitutions des impressions de terrain se poursuit par un diagnostic des paysages entre lieux et milieux, les étudiants identifient les enjeux, de la métropole à l’espace rurbain.

Se fixant ensuite des objectifs stratégiques et opérationnels pour répondre aux enjeux identifiés, ils établissent une stratégie de gestion des paysages rencontrés en proposant un programme et des actions concrètes qui mettent en œuvre cette stratégie à court, moyen et long terme.

Cet atelier embrasse les échelles du paysage en passant d’un territoire large de plusieurs centaines de kilomètres carrés à des actions concrètes qui touchent les figures paysagères identifiées tout en questionnant le quotidien des habitants de ces paysages, les modes d’habiter le territoire.