En 1958, la Belgique accueillait pour la dernière fois une Exposition universelle à Bruxelles. Aujourd’hui, si l’Expo 58 évoque généralement un événement heureux et festif dans l’imaginaire collectif, elle a également été l’un des derniers événements auquel la Belgique participa en tant que puissance coloniale.
Dès les années 1950, la question de l’indépendance du Congo faisait débat. Malgré un contexte politique peu favorable à la démonstration d’un colonialisme assumé, les organisateurs de l’exposition attribuèrent huit hectares à la Section coloniale belge dans l’espoir de maintenir l’illusion d’un empire colonial prospère. Au sein de la Section du Congo belge et du Ruanda-Urundi, la réalisation d’un jardin de trois hectares fut confiée au célèbre paysagiste belge René Pechère. Alimentant l’a priori selon lequel les populations congolaises seraient incapables de « s’exprimer en jardins », René Pechère réalisa le Jardin tropical, considéré à l’époque comme une première tentative de création d’un style de jardin proprement congolais. Ce travail explore la question de la construction du Jardin tropical tout en questionnant la prétendue authenticité de celui-ci.
En s’inspirant de l’approche développée par l’anthropologue et historienne américaine Ann Laura Stoler, cette recherche propose une première lecture critique du fonds d'archives de René Pechère.
Ce travail revient sur le contexte colonial de l’époque et sur la manière dont ce jardin fut instrumentalisé pour légitimer et renforcer la propagande coloniale. À travers une analyse approfondie des éléments du Jardin tropical, ce mémoire explore le jardin comme dispositif de reproduction de la domination coloniale : le Jardin tropical était une mise en scène, la concrétisation d’un imaginaire impérial blanc. En mettant en lumière les dynamiques de pouvoir et les mécanismes de construction culturelle, cette recherche souligne la nécessité de rétablir une mémoire correcte et participe à une réflexion plus large sur les traces de l’héritage colonial en Belgique.
En 1958, la Belgique accueillait pour la dernière fois une Exposition universelle à Bruxelles. Aujourd’hui, si l’Expo 58 évoque généralement un événement heureux et festif dans l’imaginaire collectif, elle a également été l’un des derniers événements auquel la Belgique participa en tant que puissance coloniale.
Dès les années 1950, la question de l’indépendance du Congo faisait débat. Malgré un contexte politique peu favorable à la démonstration d’un colonialisme assumé, les organisateurs de l’exposition attribuèrent huit hectares à la Section coloniale belge dans l’espoir de maintenir l’illusion d’un empire colonial prospère. Au sein de la Section du Congo belge et du Ruanda-Urundi, la réalisation d’un jardin de trois hectares fut confiée au célèbre paysagiste belge René Pechère. Alimentant l’a priori selon lequel les populations congolaises seraient incapables de « s’exprimer en jardins », René Pechère réalisa le Jardin tropical, considéré à l’époque comme une première tentative de création d’un style de jardin proprement congolais. Ce travail explore la question de la construction du Jardin tropical tout en questionnant la prétendue authenticité de celui-ci.
En s’inspirant de l’approche développée par l’anthropologue et historienne américaine Ann Laura Stoler, cette recherche propose une première lecture critique du fonds d'archives de René Pechère.
Ce travail revient sur le contexte colonial de l’époque et sur la manière dont ce jardin fut instrumentalisé pour légitimer et renforcer la propagande coloniale. À travers une analyse approfondie des éléments du Jardin tropical, ce mémoire explore le jardin comme dispositif de reproduction de la domination coloniale : le Jardin tropical était une mise en scène, la concrétisation d’un imaginaire impérial blanc. En mettant en lumière les dynamiques de pouvoir et les mécanismes de construction culturelle, cette recherche souligne la nécessité de rétablir une mémoire correcte et participe à une réflexion plus large sur les traces de l’héritage colonial en Belgique.