Le Quartier Nord est sans doute l’un des meilleurs exemples de ce qu’on appelle la bruxellisation. Quartier populaire et vital par excellence, il a été rasé dans sa quasi-totalité au cours des années 1970 pour faire place à un gigantesque centre d’affaires. Une vaste opération de modernisation menée conjointement par les autorités publiques et le secteur privé, surnommée le Plan Manhattan, qui s’est soldée par un échec total. Au fil des décennies, le quartier d’affaires a néanmoins péniblement vu le jour dans une forme atrophiée. Longtemps désinvesti, celui-ci fait aujourd’hui l’objet d’un regain d’intérêt de la part de toute une série d’acteurs de l’aménagement urbain, privés comme publics.
Au cœur des débats, une interrogation : quel avenir donner à l’héritage de la bruxellisation ? Cette problématique s’inscrit au sein de la question plus large du rapport à l’existant en architecture. Que faire de ce qui est déjà là dans nos villes ? Mais à ce grand récit qui sert de fond au présent travail, s’ajoute une chronologie très spécifique au Quartier Nord qui, entre destructions, promesses et contestations, a fait émerger un héritage dialectique, révélateur des rapports de force dans le quartier : celui, d’une part, des bâtiments construits après la tabula rasa, et celui, plus symbolique, des revendications, des organisations, et des idéaux auxquels la catastrophe urbaine du Quartier Nord a donné naissance par sa brutalité.
Aujourd’hui, entre impératifs écologiques et enjeux socio-économiques, les ambitions pour le Quartier Nord doivent composer avec la situation léguée par l’histoire et, par conséquent, tenir compte des deux facettes de cet héritage. L’emblématique projet de réhabilitation du World Trade Center, ZIN, veut montrer l’exemple. Néanmoins, l’analyse des dynamiques plus larges guidant les projets dans le quartier ainsi que des discours des uns et des autres, révèle l’ambivalence de la situation qui oscille entre statu quo et réel changement de paradigme.
Le Quartier Nord est sans doute l’un des meilleurs exemples de ce qu’on appelle la bruxellisation. Quartier populaire et vital par excellence, il a été rasé dans sa quasi-totalité au cours des années 1970 pour faire place à un gigantesque centre d’affaires. Une vaste opération de modernisation menée conjointement par les autorités publiques et le secteur privé, surnommée le Plan Manhattan, qui s’est soldée par un échec total. Au fil des décennies, le quartier d’affaires a néanmoins péniblement vu le jour dans une forme atrophiée. Longtemps désinvesti, celui-ci fait aujourd’hui l’objet d’un regain d’intérêt de la part de toute une série d’acteurs de l’aménagement urbain, privés comme publics.
Au cœur des débats, une interrogation : quel avenir donner à l’héritage de la bruxellisation ? Cette problématique s’inscrit au sein de la question plus large du rapport à l’existant en architecture. Que faire de ce qui est déjà là dans nos villes ? Mais à ce grand récit qui sert de fond au présent travail, s’ajoute une chronologie très spécifique au Quartier Nord qui, entre destructions, promesses et contestations, a fait émerger un héritage dialectique, révélateur des rapports de force dans le quartier : celui, d’une part, des bâtiments construits après la tabula rasa, et celui, plus symbolique, des revendications, des organisations, et des idéaux auxquels la catastrophe urbaine du Quartier Nord a donné naissance par sa brutalité.
Aujourd’hui, entre impératifs écologiques et enjeux socio-économiques, les ambitions pour le Quartier Nord doivent composer avec la situation léguée par l’histoire et, par conséquent, tenir compte des deux facettes de cet héritage. L’emblématique projet de réhabilitation du World Trade Center, ZIN, veut montrer l’exemple. Néanmoins, l’analyse des dynamiques plus larges guidant les projets dans le quartier ainsi que des discours des uns et des autres, révèle l’ambivalence de la situation qui oscille entre statu quo et réel changement de paradigme.