Le Manifeste du vide
Florian Firket, Alexandre Seifert, Shizuka Watanabe
Art, Politique, Architecture
L’imagination et le rêve augmentent notre sensibilité dans la vie de tous les jours. Cette imagination est celle qui révèle notre aspect humain, stimulant la créativité et la joie, parfois surprenante et inattendue. Mais la société dans laquelle nous sommes aujourd’hui est caractérisée par une force structurelle, réglementée, encadrée voire figée. Nos émotions sont alors dirigées et nos sensibilités humaines sont anesthésiées.
Notre proposition est basée sur la prise de conscience des faits existants observables et d’y apporter une révolution émancipatrice de Soi, offrant une multitude de possibilités, qui jusque-là, est voilée par la neutralisation. Nous avons besoin de respirer. Nous avons besoin d’un espace de suspension à la fois spatiale et temporelle : le vide. Le sentiment de lévitation fait du vide une condition humaine laissant place à l’imaginaire. A travers le vide, nous nous inspirons. Au travers du vide, nous nous exprimons.
Le vent se lève.
Pour permettre de maximiser cette expérimentation d’un lieu parlementaire par le vide, nous avons choisi d’intervenir dans le parlement européen à Bruxelles, ainsi que son contexte de la place du Luxembourg jusqu’au parc Léopold. Le complexe parlementaire actuel se présente comme un symbole important représentant le peuple. Pourtant, la visite sur le site montre un aspect rigide et une barrière physique est clairement présente entre l’intérieur du bâtiment et son contexte. Le bâtiment du parlement européen présente aujourd’hui une transparence faussement pénétrable de la façade extérieure en verre réfléchissant, et une accessibilité sélective qui est réservée qu’aux parlementaires.
Nous pensons que cette frontière entre le dedans et le dehors peut être revisitée à travers notre exercice d’extraction de matière rigide faisant barrière. Le projet est composé de trois interventions individuelles s’inspirant de l’architecture de la cité, en proposant un lieu parlementaire, un lieu d’apprentissage, et un lieu de commerces et d’échanges. Chacune des interventions vise à mettre à nu, à évider, et à faire muter l’image du parlement actuel, pour donner un nouveau souffle afin de permettre à l’individu de respirer, de retrouver ses aspects humains, sa sensibilité propre, et sa relation avec autrui.
Le Manifeste du vide
Florian Firket, Alexandre Seifert, Shizuka Watanabe
Art, Politique, Architecture
L’imagination et le rêve augmentent notre sensibilité dans la vie de tous les jours. Cette imagination est celle qui révèle notre aspect humain, stimulant la créativité et la joie, parfois surprenante et inattendue. Mais la société dans laquelle nous sommes aujourd’hui est caractérisée par une force structurelle, réglementée, encadrée voire figée. Nos émotions sont alors dirigées et nos sensibilités humaines sont anesthésiées.
Notre proposition est basée sur la prise de conscience des faits existants observables et d’y apporter une révolution émancipatrice de Soi, offrant une multitude de possibilités, qui jusque-là, est voilée par la neutralisation. Nous avons besoin de respirer. Nous avons besoin d’un espace de suspension à la fois spatiale et temporelle : le vide. Le sentiment de lévitation fait du vide une condition humaine laissant place à l’imaginaire. A travers le vide, nous nous inspirons. Au travers du vide, nous nous exprimons.
Le vent se lève.
Pour permettre de maximiser cette expérimentation d’un lieu parlementaire par le vide, nous avons choisi d’intervenir dans le parlement européen à Bruxelles, ainsi que son contexte de la place du Luxembourg jusqu’au parc Léopold. Le complexe parlementaire actuel se présente comme un symbole important représentant le peuple. Pourtant, la visite sur le site montre un aspect rigide et une barrière physique est clairement présente entre l’intérieur du bâtiment et son contexte. Le bâtiment du parlement européen présente aujourd’hui une transparence faussement pénétrable de la façade extérieure en verre réfléchissant, et une accessibilité sélective qui est réservée qu’aux parlementaires.
Nous pensons que cette frontière entre le dedans et le dehors peut être revisitée à travers notre exercice d’extraction de matière rigide faisant barrière. Le projet est composé de trois interventions individuelles s’inspirant de l’architecture de la cité, en proposant un lieu parlementaire, un lieu d’apprentissage, et un lieu de commerces et d’échanges. Chacune des interventions vise à mettre à nu, à évider, et à faire muter l’image du parlement actuel, pour donner un nouveau souffle afin de permettre à l’individu de respirer, de retrouver ses aspects humains, sa sensibilité propre, et sa relation avec autrui.