Gites aux Roches Noires, Comblain-au-Pont
Charles Brosset, Ambre Melsens
TAATOO (Tourisme et Architecture, Approches Transdisciplinaires des Opportunités de l’Ourthe)
L’atelier de Master TAATOO de la faculté d’architecture de l’ULB La Cambre Horta questionne les opportunités offertes par l’architecture du tourisme de renforcer les liens entre métropolisation, ruralité et conditions paysagères au sein de la vallée de l’Ourthe. L’hypothèse d’un tourisme diffus comme point de contact entre dynamiques touristiques et économies locales offre à Comblain-au-Pont l’occasion d’une série d’interventions architecturales renforçant de manière sensible et durable les liens historiques du village avec son cadre naturel. Sculpté par les méandres de l’Ourthe celui-ci prend à Comblain le caractère d’un paysage géologique qui, entre grottes et roches, a attiré depuis la fin du XIXe siècle bon nombre de visiteurs. Eu égard à l’évolution des pratiques de tourisme et des loisirs, l’attractivité du village a fluctué pour aujourd’hui se focaliser sur un « tourisme nature » dans sa version « expérientielle » (marche, vélo, escalade et kayak, ...) et « pédagogique » ; ce dernier par l’accueil de classes vertes le temps d’une excursion d’un jour, faute de capacité suffisante d’hébergement.
Le réseau de projets proposés à Comblain entend combler ce manque par des interventions qui, loin d’exclure les villageois, met à leur disposition des lieux de relations privilégiées avec ce paysage exceptionnel.
C’est donc dans cette logique inclusive que nos propositions d’interventions clôturent l’extension du village, de part et d’autre du site de la réserve naturelle des Roches Noires, par des infrastructures d’accueil de groupes scolaires convertibles en gîtes à destination de plus petits groupes de randonneurs. Cette réflexion sur la flexibilité et l’intensification des usages de ces architectures pavillonnaires intègre également la mise à disposition des villageois des lieux collectifs, classes et réfectoire, dans le cadre de réunions diverses, festives et citoyennes. À cette idée de « tourisme d’expérience » s’ajoute finalement l’implantation de jardins partagés, lien fort entre habitants et visiteurs qui vient redéfinir la limite entre espaces naturel et bâti.
Gites aux Roches Noires, Comblain-au-Pont
Charles Brosset, Ambre Melsens
TAATOO (Tourisme et Architecture, Approches Transdisciplinaires des Opportunités de l’Ourthe)
L’atelier de Master TAATOO de la faculté d’architecture de l’ULB La Cambre Horta questionne les opportunités offertes par l’architecture du tourisme de renforcer les liens entre métropolisation, ruralité et conditions paysagères au sein de la vallée de l’Ourthe. L’hypothèse d’un tourisme diffus comme point de contact entre dynamiques touristiques et économies locales offre à Comblain-au-Pont l’occasion d’une série d’interventions architecturales renforçant de manière sensible et durable les liens historiques du village avec son cadre naturel. Sculpté par les méandres de l’Ourthe celui-ci prend à Comblain le caractère d’un paysage géologique qui, entre grottes et roches, a attiré depuis la fin du XIXe siècle bon nombre de visiteurs. Eu égard à l’évolution des pratiques de tourisme et des loisirs, l’attractivité du village a fluctué pour aujourd’hui se focaliser sur un « tourisme nature » dans sa version « expérientielle » (marche, vélo, escalade et kayak, ...) et « pédagogique » ; ce dernier par l’accueil de classes vertes le temps d’une excursion d’un jour, faute de capacité suffisante d’hébergement.
Le réseau de projets proposés à Comblain entend combler ce manque par des interventions qui, loin d’exclure les villageois, met à leur disposition des lieux de relations privilégiées avec ce paysage exceptionnel.
C’est donc dans cette logique inclusive que nos propositions d’interventions clôturent l’extension du village, de part et d’autre du site de la réserve naturelle des Roches Noires, par des infrastructures d’accueil de groupes scolaires convertibles en gîtes à destination de plus petits groupes de randonneurs. Cette réflexion sur la flexibilité et l’intensification des usages de ces architectures pavillonnaires intègre également la mise à disposition des villageois des lieux collectifs, classes et réfectoire, dans le cadre de réunions diverses, festives et citoyennes. À cette idée de « tourisme d’expérience » s’ajoute finalement l’implantation de jardins partagés, lien fort entre habitants et visiteurs qui vient redéfinir la limite entre espaces naturel et bâti.