Campus urbain
Margaux Donnay
Logement Innovant
Analyse contextuelle
Le plan du Solbosch est le résultat de plusieurs années de construction sans un plan général pour les organiser. De ce fait, les morphologies sont variées et témoignent de la diversité présente sur le site. Aussi, le campus s’ouvre à la ville à plusieurs endroits mais souvent ces entrées sont sous-utilisés car peu équipées. De même, il y a beaucoup d’espaces verts mais, excepté la plaine et le square, peu sont appropriés par les usagers.
Expérimentations: diversifier plus
L’inventaire des constructions du Solbosch permet de faire l’état des différentes typologies présentes: maisons mitoyennes, « boites », bâtiment sur pilotis, bâtiments sur cour et objets isolés.
Ensuite, plusieurs projets sélectionnés dans le livre « Grundrissatlas Wohnungsbau = Floor plan manual, Housing » sont implantés sur les parcelles libres du campus. Cette démarche engendre deux constats. Du coté Sud-Est de l’Avenue Paul Héger, le placement de nouvelles typologies de logement crée des zones de friction. Au contraire du coté Nord-Ouest, des nouvelles potentialités sont générées.
Le projet Gifu apartment de Sejima, par sa typologie en « barre » et son étroitesse, se glisse entre les bâtiments universitaires R42 et J. Cette action permet la création d’une nouvelle entrée. En effet, la prolongation du système d’escaliers en façade du projet de Sejima apporte une liaison entre la plaine et l’Avenue Franklin Roosevelt. Aussi, l’implantation de cette nouvelle construction impacte l’ambiance de la plaine. De fait, les nouvelles façades de Sejima délimitent cet espace vert, tout en offrant un accès intime aux logements par la petite cour. Le bâtiments propose une diversité de logements formés par une trame qui organise également la façade du coté de la plaine. Enfin, les espaces traversants du projet le rendent perméable, surtout au rez-de-chaussée.
Situation projetée
Le choix de la typologie de la tour permet une empreinte au sol réduite tout en amenant un densité de logements. Aussi, en s’implantant sur le bosquet à coté du bâtiment O, la tour profite des vues dégagées dues au square de l’Avenue Adolphe Buyl et son intersection avec l’Avenue Paul Héger. Le projet vient alors créer un nouveau lien entre la ville et l’université. Ensuite, le terrain est travaillé pour adoucir sa pente et des « cellules » d’équipements publics sont installées en suivant les courbes topographiques. L’ensemble du parc est traversée par une rampe. Il y a également des « cellules » privées communes aux habitants (circulations verticales, garage à vélo, …). La tour est composée de 4 ailes rassemblées autour de la cage d’escaliers qui offre différents espaces partagés. De plus, ces ailes diffèrent par leur orientations, les espaces extérieurs qu’elles proposent et aussi par les logements qui les composent.
Campus urbain
Margaux Donnay
Logement Innovant
Analyse contextuelle
Le plan du Solbosch est le résultat de plusieurs années de construction sans un plan général pour les organiser. De ce fait, les morphologies sont variées et témoignent de la diversité présente sur le site. Aussi, le campus s’ouvre à la ville à plusieurs endroits mais souvent ces entrées sont sous-utilisés car peu équipées. De même, il y a beaucoup d’espaces verts mais, excepté la plaine et le square, peu sont appropriés par les usagers.
Expérimentations: diversifier plus
L’inventaire des constructions du Solbosch permet de faire l’état des différentes typologies présentes: maisons mitoyennes, « boites », bâtiment sur pilotis, bâtiments sur cour et objets isolés.
Ensuite, plusieurs projets sélectionnés dans le livre « Grundrissatlas Wohnungsbau = Floor plan manual, Housing » sont implantés sur les parcelles libres du campus. Cette démarche engendre deux constats. Du coté Sud-Est de l’Avenue Paul Héger, le placement de nouvelles typologies de logement crée des zones de friction. Au contraire du coté Nord-Ouest, des nouvelles potentialités sont générées.
Le projet Gifu apartment de Sejima, par sa typologie en « barre » et son étroitesse, se glisse entre les bâtiments universitaires R42 et J. Cette action permet la création d’une nouvelle entrée. En effet, la prolongation du système d’escaliers en façade du projet de Sejima apporte une liaison entre la plaine et l’Avenue Franklin Roosevelt. Aussi, l’implantation de cette nouvelle construction impacte l’ambiance de la plaine. De fait, les nouvelles façades de Sejima délimitent cet espace vert, tout en offrant un accès intime aux logements par la petite cour. Le bâtiments propose une diversité de logements formés par une trame qui organise également la façade du coté de la plaine. Enfin, les espaces traversants du projet le rendent perméable, surtout au rez-de-chaussée.
Situation projetée
Le choix de la typologie de la tour permet une empreinte au sol réduite tout en amenant un densité de logements. Aussi, en s’implantant sur le bosquet à coté du bâtiment O, la tour profite des vues dégagées dues au square de l’Avenue Adolphe Buyl et son intersection avec l’Avenue Paul Héger. Le projet vient alors créer un nouveau lien entre la ville et l’université. Ensuite, le terrain est travaillé pour adoucir sa pente et des « cellules » d’équipements publics sont installées en suivant les courbes topographiques. L’ensemble du parc est traversée par une rampe. Il y a également des « cellules » privées communes aux habitants (circulations verticales, garage à vélo, …). La tour est composée de 4 ailes rassemblées autour de la cage d’escaliers qui offre différents espaces partagés. De plus, ces ailes diffèrent par leur orientations, les espaces extérieurs qu’elles proposent et aussi par les logements qui les composent.