Prosfygika
Gabriel Chatel
Mutations II
Le quartier Athénien de Prosfygika est un ensemble de logements construit en 1933, composé de huit barres parallèles et dessinées dans un style Bauhaus. Il fut érigé afin d’accueillir des familles de réfugiés pontiques à la suite du traité de Lausanne. Il remplit son rôle jusqu’aux années 2000 où, pour des raisons politiques, il est laissé à l’abandon par le gouvernement Grecs.
Actuellement, le site est en majeure partie squatté, et ce malgré sa proximité avec trois bâtiments importants d’Athènes : le palais de justice, l’hôpital Agios Savvas et le siège de la police.
Dans le cadre de l’atelier mutation, l’exercice était d’analyser, de diagnostiquer et de proposer une reconstruction du lieu, afin de répondre aux problématiques actuelles d’accueil de réfugiés que connaît l’Europe et plus particulièrement la Grèce.
Le projet se construit autour de quatre axes, répondant à des échelles et des situations différentes : désenclaver le site par une série d’escaliers urbains, ouvrant le lieu à son contexte. A cela s’ajoutent des nouvelles circulations verticales mutualisées. Dynamiser en offrant une variété de typologies de logements, d’espaces collectifs, de commerces et une place publique. Densifier par l’ajout d’un nouveau bâtiment, nouveau signal du lieu, accueillants espaces administratifs et logements. Se protéger des nuisances causées par l’avenue Alexandra, axe routier principal d’Athènes composé de six voies.
De l’échelle urbaine au logement, le nouveau Prosfigyka se veut en dialogue avec son environnement, redéfinissant ses espaces « d’entre-deux barres », offrant des rues d’usages, de dimensions et d’intentions différentes. Redonner au quartier ses intentions premières d’accueil de réfugiés avec une volonté de relation pertinente entre l’ancien et le nouveau.
Prosfygika
Gabriel Chatel
Mutations II
Le quartier Athénien de Prosfygika est un ensemble de logements construit en 1933, composé de huit barres parallèles et dessinées dans un style Bauhaus. Il fut érigé afin d’accueillir des familles de réfugiés pontiques à la suite du traité de Lausanne. Il remplit son rôle jusqu’aux années 2000 où, pour des raisons politiques, il est laissé à l’abandon par le gouvernement Grecs.
Actuellement, le site est en majeure partie squatté, et ce malgré sa proximité avec trois bâtiments importants d’Athènes : le palais de justice, l’hôpital Agios Savvas et le siège de la police.
Dans le cadre de l’atelier mutation, l’exercice était d’analyser, de diagnostiquer et de proposer une reconstruction du lieu, afin de répondre aux problématiques actuelles d’accueil de réfugiés que connaît l’Europe et plus particulièrement la Grèce.
Le projet se construit autour de quatre axes, répondant à des échelles et des situations différentes : désenclaver le site par une série d’escaliers urbains, ouvrant le lieu à son contexte. A cela s’ajoutent des nouvelles circulations verticales mutualisées. Dynamiser en offrant une variété de typologies de logements, d’espaces collectifs, de commerces et une place publique. Densifier par l’ajout d’un nouveau bâtiment, nouveau signal du lieu, accueillants espaces administratifs et logements. Se protéger des nuisances causées par l’avenue Alexandra, axe routier principal d’Athènes composé de six voies.
De l’échelle urbaine au logement, le nouveau Prosfigyka se veut en dialogue avec son environnement, redéfinissant ses espaces « d’entre-deux barres », offrant des rues d’usages, de dimensions et d’intentions différentes. Redonner au quartier ses intentions premières d’accueil de réfugiés avec une volonté de relation pertinente entre l’ancien et le nouveau.