Sol Lewitt, Serial Projet n°1 (1966)
Interprétation par modèle procédural
Ayman Ghazali
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique ». Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une oeuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’oeuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté.
Enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger
L’œuvre originale, « Serial Project no.1 », de Sol Lewitt, représente la résolution exhaustive d’une variation géométrique de deux modules de base carrée : le premier d’une unité, le second de trois unités. Chacun des deux modules subit deux types de variations possibles :
- soit dimensionnelle : la hauteur varie selon trois valeurs (0,1,3)
- soit matérielle : l’expression est soit pleine, soit filaire.
L’oeuvre finale représente neuf possibilités dimensionnelles multipliées par quatre possibilités matérielles, donc 36 possibilités. Ces éléments sont présentés selon quatre grilles de neuf carrés (A,B,C,D), disposés de manière à être lus suivant une narration progressive dans les directions horizontale, verticale, et diagonale.
L’interprétation de l’oeuvre de Lewitt que propose ce projet consiste à générer des entités indépendantes qui varient selon une logique similaire, mais cette fois, non plus uniquement en hauteur, mais suivant les trois dimensions. L’intention est d’explorer la variation de ces éléments dans l’espace du cube de 10 cm de côté en respectant la logique narrative de l'œuvre originale, pour finalement aboutir à toutes les variations possibles à l’intérieur d’un nouvel univers spatial. Le code informatique définit d’abord la variation dimensionnelle dans un quart de cube. La variation matérielle est ensuite déduite sur les quarte quarts (A,B,C,D), qui, une fois réunis, forment le cube complet (ABCD). Autrement dit, le code génère à chaque fois quarte quarts de cubes qui recomposent le même récit formel, mais à travers quatre langages matériels différents. Tout comme l’œuvre de Sol Lewitt, la configuration semble complexe au premier abord. Néanmoins, le cube une fois ouvert dévoile clairement la logique narrative des éléments qui le composent.
Ce modèle procédural permet de générer toutes les variations possibles de cette nouvelle spatialité : 64 quarts de cube multipliés par quatre variations matérielles, ce qui donne 256 configurations spatiales potentielles.
Sol Lewitt, Serial Projet n°1 (1966)
Interprétation par modèle procédural
Ayman Ghazali
Ce projet a été réalisé dans le cadre du cours « Analyse formelle et processus informatique ». Le travail proposé aux étudiants consiste à explorer un système de composition autonome en se basant sur l’analyse d’une oeuvre d’art. Les étudiants transcrivent leur interprétation de l’oeuvre choisie dans le langage de programmation Python, et génèrent des configurations spatiales paramétriques pour investir l’espace d’un cube de 10 cm de côté.
Enseignants: Denis Derycke (coord.), Michel Lefèvre, Julien Rippinger
L’œuvre originale, « Serial Project no.1 », de Sol Lewitt, représente la résolution exhaustive d’une variation géométrique de deux modules de base carrée : le premier d’une unité, le second de trois unités. Chacun des deux modules subit deux types de variations possibles :
- soit dimensionnelle : la hauteur varie selon trois valeurs (0,1,3)
- soit matérielle : l’expression est soit pleine, soit filaire.
L’oeuvre finale représente neuf possibilités dimensionnelles multipliées par quatre possibilités matérielles, donc 36 possibilités. Ces éléments sont présentés selon quatre grilles de neuf carrés (A,B,C,D), disposés de manière à être lus suivant une narration progressive dans les directions horizontale, verticale, et diagonale.
L’interprétation de l’oeuvre de Lewitt que propose ce projet consiste à générer des entités indépendantes qui varient selon une logique similaire, mais cette fois, non plus uniquement en hauteur, mais suivant les trois dimensions. L’intention est d’explorer la variation de ces éléments dans l’espace du cube de 10 cm de côté en respectant la logique narrative de l'œuvre originale, pour finalement aboutir à toutes les variations possibles à l’intérieur d’un nouvel univers spatial. Le code informatique définit d’abord la variation dimensionnelle dans un quart de cube. La variation matérielle est ensuite déduite sur les quarte quarts (A,B,C,D), qui, une fois réunis, forment le cube complet (ABCD). Autrement dit, le code génère à chaque fois quarte quarts de cubes qui recomposent le même récit formel, mais à travers quatre langages matériels différents. Tout comme l’œuvre de Sol Lewitt, la configuration semble complexe au premier abord. Néanmoins, le cube une fois ouvert dévoile clairement la logique narrative des éléments qui le composent.
Ce modèle procédural permet de générer toutes les variations possibles de cette nouvelle spatialité : 64 quarts de cube multipliés par quatre variations matérielles, ce qui donne 256 configurations spatiales potentielles.