Espace d'humusation au Bois du Cazier
Chloé Beeckmans, Dimitri Rosar, Cindy Santiago Mariano, Léa Sevenier, Elisa Tonelli
Architecture et Anthropologie
L’humusation est un processus de transformation du corps en un composte, bien moins polluante que les pratiques existantes. À l'heure d’aujourd’hui elle tente de s’inscrire dans la législation et dans notre société. À partir de ce sujet, il est alors question de nous positionner en tant qu’architecte et de proposer une nouvelle spatialité.
Nous avons décidé de nous implanter au bois du Cazier, pour sa dimension écologique, sociale et historique. Cet ancien charbonnage a donné lieu à l’établissement de terrils fortement intéressants de par leur constitution. Ces montagnes artificielles au sol si particulier et sous-produits de l’activité industrielle sont retournés à l’état de nature. Ce qui était considéré autrefois comme stérile contribue aujourd’hui à la diversité écologique de la région. Le projet consiste ainsi à la réalisation deux « parcours Autres » : le parcours du défunt, et le parcours du Souvenir. Au travers de l'humusation et donc de tous les éléments qu'elle nécessite, nous tentons de réaliser des connexions physiques ou symboliques entre chaque éléments présents ou nouveaux.
Le centre d’humusation s’inscrit comme la première étape du parcours du Défunt. Nous avons pensé l'organisation spatiale suivant une certaine temporalité, au travers de l'architecture et de manière symbolique, nous accompagnons les familles dans cette étape du deuil. La mobilité au sein du centre est pensée comme un parcours, où les familles avancent et progressent dans la temporalité. Un travail sur la lumière est également apporté. Une lumière naturelle pensée comme matérialité qui donne l’âme au lieu et à l’espace. Le parcours est également ponctué de « poches »; « jardin de la métamorphose » où se déroulent les 12 mois d’humusation. Celles-ci, de forme circulaire s’intègrent au paysage. Le parcours se termine par le « bois du souvenir », où chaque arbre issu de l’humusation permet d’établir un nouveau paysage. C’est également un lieu hautement symbolique.
Le parcours du souvenir est quant à lui ponctué d’un observatoire. Étape centrale du parcours, il est accessible directement depuis l’allée centrale du cimetière de Marcinelle. Il permet de faire le lien entre le cimetière et les différents parcours du site. Les passerelles donnent accès à différents chemins. Ce parcours est également ponctué de poches de repos, lieu de rencontre, de réflexion et de souvenir qui sont identifiables par des modules circulaires.
Espace d'humusation au Bois du Cazier
Chloé Beeckmans, Dimitri Rosar, Cindy Santiago Mariano, Léa Sevenier, Elisa Tonelli
Architecture et Anthropologie
L’humusation est un processus de transformation du corps en un composte, bien moins polluante que les pratiques existantes. À l'heure d’aujourd’hui elle tente de s’inscrire dans la législation et dans notre société. À partir de ce sujet, il est alors question de nous positionner en tant qu’architecte et de proposer une nouvelle spatialité.
Nous avons décidé de nous implanter au bois du Cazier, pour sa dimension écologique, sociale et historique. Cet ancien charbonnage a donné lieu à l’établissement de terrils fortement intéressants de par leur constitution. Ces montagnes artificielles au sol si particulier et sous-produits de l’activité industrielle sont retournés à l’état de nature. Ce qui était considéré autrefois comme stérile contribue aujourd’hui à la diversité écologique de la région. Le projet consiste ainsi à la réalisation deux « parcours Autres » : le parcours du défunt, et le parcours du Souvenir. Au travers de l'humusation et donc de tous les éléments qu'elle nécessite, nous tentons de réaliser des connexions physiques ou symboliques entre chaque éléments présents ou nouveaux.
Le centre d’humusation s’inscrit comme la première étape du parcours du Défunt. Nous avons pensé l'organisation spatiale suivant une certaine temporalité, au travers de l'architecture et de manière symbolique, nous accompagnons les familles dans cette étape du deuil. La mobilité au sein du centre est pensée comme un parcours, où les familles avancent et progressent dans la temporalité. Un travail sur la lumière est également apporté. Une lumière naturelle pensée comme matérialité qui donne l’âme au lieu et à l’espace. Le parcours est également ponctué de « poches »; « jardin de la métamorphose » où se déroulent les 12 mois d’humusation. Celles-ci, de forme circulaire s’intègrent au paysage. Le parcours se termine par le « bois du souvenir », où chaque arbre issu de l’humusation permet d’établir un nouveau paysage. C’est également un lieu hautement symbolique.
Le parcours du souvenir est quant à lui ponctué d’un observatoire. Étape centrale du parcours, il est accessible directement depuis l’allée centrale du cimetière de Marcinelle. Il permet de faire le lien entre le cimetière et les différents parcours du site. Les passerelles donnent accès à différents chemins. Ce parcours est également ponctué de poches de repos, lieu de rencontre, de réflexion et de souvenir qui sont identifiables par des modules circulaires.