Espace d'humusation à Doel
Sophie Deroubaix, Roxane Janssens
Architecture et Anthropologie
Le projet s’implante à Doel, village situé sur l’Escaut, près d’Anvers, entouré du port d’Anvers et ses industries. L’idée directrice du projet est basée sur la Renaissance, le but étant de faire revivre le village. Doel est laissé à l’abandon suite à de nombreuses menaces d’expansion du port d’Anvers et à des inondations dans les années 80 (qui ont mené à doubler la hauteur de la butte). Il ne reste qu’une vingtaine d’habitants dans le village, aujourd’hui victime de vandalisme. Ce lieu laissé hors du temps présente des éléments liés à la spiritualité : la terre, l’eau, le calme. Or, le rapport terre/eau est rompu par la présence de la butte. Le projet a pour but de reconnecter le village au fleuve.
L’organisation spatiale, contrainte par la butte, se doit d’être linéaire. Le bâtiment se divise en deux par une entrée principale : une partie, liée à la terre, est destinée au Jardin de la Métamorphose. L’autre, liée à l’air, et donc à la Renaissance, est consacrée au Bois du Souvenir. Le projet va dans le respect de l’histoire de Doel et sa patrimonialité, en implantant le Bois du Souvenir dans les ruines dans tout le village comme symbole de la Renaissance : l’Homme n’est que de passage ; la terre reste, la nature reprend toujours ses droits. Le déplacement dans Doel permet la rencontre de l’Autre. Un regard neuf se pose sur le village et sur son quotidien. L’humusation respecte la nature, mais permet aussi aux sols de se regénérer.
L’ architecture se compose uniquement d’une coque organique qui devient la toiture, des seuils (en s’affaissant), des entrées, des ouvertures, des murs, des escaliers (en retombant au sol), et, au niveau de la deuxième butte un préau ou une assise. Cette nouvelle architecture devient un emblème pour le village. La butte, limite protectrice entre eau et terre, devient un lien « unificateur ». Le projet se situe dans un futur éloigné où Doel serait repeuplée, dans la continuité des projets de la KUL. Le centre sera destiné aux futurs habitants et à leurs proches pour ancrer les nouveaux habitants dans le souvenir de leurs ancêtres, on crée de nouvelles racines dans le village, un souvenir collectif.
Espace d'humusation à Doel
Sophie Deroubaix, Roxane Janssens
Architecture et Anthropologie
Le projet s’implante à Doel, village situé sur l’Escaut, près d’Anvers, entouré du port d’Anvers et ses industries. L’idée directrice du projet est basée sur la Renaissance, le but étant de faire revivre le village. Doel est laissé à l’abandon suite à de nombreuses menaces d’expansion du port d’Anvers et à des inondations dans les années 80 (qui ont mené à doubler la hauteur de la butte). Il ne reste qu’une vingtaine d’habitants dans le village, aujourd’hui victime de vandalisme. Ce lieu laissé hors du temps présente des éléments liés à la spiritualité : la terre, l’eau, le calme. Or, le rapport terre/eau est rompu par la présence de la butte. Le projet a pour but de reconnecter le village au fleuve.
L’organisation spatiale, contrainte par la butte, se doit d’être linéaire. Le bâtiment se divise en deux par une entrée principale : une partie, liée à la terre, est destinée au Jardin de la Métamorphose. L’autre, liée à l’air, et donc à la Renaissance, est consacrée au Bois du Souvenir. Le projet va dans le respect de l’histoire de Doel et sa patrimonialité, en implantant le Bois du Souvenir dans les ruines dans tout le village comme symbole de la Renaissance : l’Homme n’est que de passage ; la terre reste, la nature reprend toujours ses droits. Le déplacement dans Doel permet la rencontre de l’Autre. Un regard neuf se pose sur le village et sur son quotidien. L’humusation respecte la nature, mais permet aussi aux sols de se regénérer.
L’ architecture se compose uniquement d’une coque organique qui devient la toiture, des seuils (en s’affaissant), des entrées, des ouvertures, des murs, des escaliers (en retombant au sol), et, au niveau de la deuxième butte un préau ou une assise. Cette nouvelle architecture devient un emblème pour le village. La butte, limite protectrice entre eau et terre, devient un lien « unificateur ». Le projet se situe dans un futur éloigné où Doel serait repeuplée, dans la continuité des projets de la KUL. Le centre sera destiné aux futurs habitants et à leurs proches pour ancrer les nouveaux habitants dans le souvenir de leurs ancêtres, on crée de nouvelles racines dans le village, un souvenir collectif.