Contre-Monument de Robert Schuman
Nicolas Desgens
ACT
Ce projet s’intéresse aux contre-monuments. La contre-monumentalité est une pratique apparue en Allemagne dans les années 1980 suite à la Seconde Guerre mondiale, une réponse au vide laissé par la guerre. C’est à cette période que ce courant émerge pour proposer des alternatives au monument traditionnel, les contre-monuments. C’est James E. Young qui fut le 1er à théoriser les bases de cette nouvelle discipline vers 1990 suite à ses nombreux articles scientifiques.
L’intervention s’appuie sur un monument commémoratif, celui de Robert Schuman. Il est considéré comme un des pères fondateurs de l’Europe et c’est à ce titre qu’il est qualifié de « Père de l’Europe » pour avoir été le 1er président de ce qui deviendra plus tard le Parlement européen.
Une question qui a motivé ce projet de recherche a été de se demander comment s’opère la chronologie des mutations du monument en contre-monument ? Si les contre-monuments semblent être le fruit des mutilations de guerre, sont-ils toujours motivée par ces mutilations ?
Ce contre-monument s’inspire encore une fois d’une thématique liée à la guerre et à ses conséquences, celles des flux migratoires qui en découlent. L'actualité fait part de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et les ressortissants Ukrainiens sont aujourd’hui les bienvenus en Europe, mais quand sera-t-il demain ? Et quand est-il des ressortissants qui sont arrivé hier ? Je parle ici des Syriens, Afghans, ou toute personne qui est prête à tout quitter, au prix de ne rien avoir ici.
On semble face à une politique du deux poids deux mesures, j’aspire avec ce projet à mettre en image cette ambiguïté avec des bâches de chantier rafistolées et du Tesa®, un clin d’œil au drapeau européen. Ce choix est renforcé par l’implantation du buste, il se situe entre le Palais du Cinquantenaire et les Institutions Européennes, et aura le mérite d’avoir tenu 24 heures.
Contre-Monument de Robert Schuman
Nicolas Desgens
ACT
Ce projet s’intéresse aux contre-monuments. La contre-monumentalité est une pratique apparue en Allemagne dans les années 1980 suite à la Seconde Guerre mondiale, une réponse au vide laissé par la guerre. C’est à cette période que ce courant émerge pour proposer des alternatives au monument traditionnel, les contre-monuments. C’est James E. Young qui fut le 1er à théoriser les bases de cette nouvelle discipline vers 1990 suite à ses nombreux articles scientifiques.
L’intervention s’appuie sur un monument commémoratif, celui de Robert Schuman. Il est considéré comme un des pères fondateurs de l’Europe et c’est à ce titre qu’il est qualifié de « Père de l’Europe » pour avoir été le 1er président de ce qui deviendra plus tard le Parlement européen.
Une question qui a motivé ce projet de recherche a été de se demander comment s’opère la chronologie des mutations du monument en contre-monument ? Si les contre-monuments semblent être le fruit des mutilations de guerre, sont-ils toujours motivée par ces mutilations ?
Ce contre-monument s’inspire encore une fois d’une thématique liée à la guerre et à ses conséquences, celles des flux migratoires qui en découlent. L'actualité fait part de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et les ressortissants Ukrainiens sont aujourd’hui les bienvenus en Europe, mais quand sera-t-il demain ? Et quand est-il des ressortissants qui sont arrivé hier ? Je parle ici des Syriens, Afghans, ou toute personne qui est prête à tout quitter, au prix de ne rien avoir ici.
On semble face à une politique du deux poids deux mesures, j’aspire avec ce projet à mettre en image cette ambiguïté avec des bâches de chantier rafistolées et du Tesa®, un clin d’œil au drapeau européen. Ce choix est renforcé par l’implantation du buste, il se situe entre le Palais du Cinquantenaire et les Institutions Européennes, et aura le mérite d’avoir tenu 24 heures.