APA The End
Collectif
Art, Politique et Architecture
« A.P.A se veut avant tout un atelier où la question de l’architecture est posée à partir d’une conception ouverte, pluridisciplinaire, transdisciplinaire, théorique, praticienne, technique et plasticienne. Une première question centrale colore cet atelier, celle de l’art. Nous provoquons d’emblée une égalité : l’architecture est art. Si bien l’art est une discipline qui se définit par une remise en question permanente de ce qu’elle est et cela par sa pratique ou disons ses pratiques individuelles, en l’identifiant à l’Architecture comme un seul et même domaine, par conséquent une question vient à l’esprit : mais alors pourquoi deux mots distincts ? Nous dirons, nous les enseignants, que nous laissons implicitement cette question ouverte. L’architecture est un art qui bâti, qui abrite certes, c’est un art qui signifie aussi. Oui, l’architecture est un art au service d’une utilité, un art appliqué dira-t-on, qui transcende son application pour devenir objet de pensée, de langage, pour poser un acte symbolique. L’architecture est poésie. Une seconde question centrale donne le ton de cet atelier, celui du politique. Nous provoquons d’emblée une égalité, l’architecture est politique. C’est un art politique. C’est un art qui définit notre espace individuel, public, citoyen. Il dessine et partitionne la cité en tant que lieu de police, c’est un art qui organise la société. »
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Art, Politique et Architecture
« A.P.A se veut avant tout un atelier où la question de l’architecture est posée à partir d’une conception ouverte, pluridisciplinaire, transdisciplinaire, théorique, praticienne, technique et plasticienne. Une première question centrale colore cet atelier, celle de l’art. Nous provoquons d’emblée une égalité : l’architecture est art. Si bien l’art est une discipline qui se définit par une remise en question permanente de ce qu’elle est et cela par sa pratique ou disons ses pratiques individuelles, en l’identifiant à l’Architecture comme un seul et même domaine, par conséquent une question vient à l’esprit : mais alors pourquoi deux mots distincts ? Nous dirons, nous les enseignants, que nous laissons implicitement cette question ouverte. L’architecture est un art qui bâti, qui abrite certes, c’est un art qui signifie aussi. Oui, l’architecture est un art au service d’une utilité, un art appliqué dira-t-on, qui transcende son application pour devenir objet de pensée, de langage, pour poser un acte symbolique. L’architecture est poésie. Une seconde question centrale donne le ton de cet atelier, celui du politique. Nous provoquons d’emblée une égalité, l’architecture est politique. C’est un art politique. C’est un art qui définit notre espace individuel, public, citoyen. Il dessine et partitionne la cité en tant que lieu de police, c’est un art qui organise la société. »