Values In The Making: Observing Architects Crafting Their Discourse
Pauline Lefebvre
Following architects at work from within the architecture firm allows to describe architecture in the making, instead of studying their production once built and/or published and rather than relying on their established discourses. Such a pragmatist approach tends to provisionally eclipse what architects have to say about their work to emphasize material design operations. In order to question this tendency, this paper focuses on a process I observed during one of my fieldworks where words played a central role: the process that led the four founding partners of the firm to establish and communicate what they called their “values”, under the form of a short text which was to replace the “about” section of their website. Following this process within the firm, allows me to show how material it actually is. Focusing on the making of the architects’ “values” allows to address the fact that architects’ engagements are not prior nor external to their practice and production. In a pragmatist perspective, values manifest themselves in what we care for, what we attempt to sustain; they are thus not abstract but observable. Values are not what explains architects’ work but what needs to be explained thanks to the meticulous depiction of what architects do and how they are made to do.
in The Hybrid Practitioner: Building, Teaching, Researching Architecture, ed. by Caroline Voet, Eireen Schreurs and Helen Thomas (Leuven: Leuven University Press, 2022), pp. 51–65
https://doi.org/10.2307/j.ctv2vt0209.8
Open House
Tim Pierson
BA2
D’un côté on retrouve des maisons et des entrepôts qui nous emmènent vers le Wiels, de l’autre côté, une longue colonnade nous amène à la gare du midi. Situé entre deux mondes urbains différents, le projet, c’est-à-dire l’école de cirque, cherche à réunir ces deux contextes en les réduisant à leur fonction fondamentale, contenir et soutenir respectivement. C’est l’idée de base qui a guidé le projet et que l’on retrouve dans sa morphologie.
Ensuite, vient s’ajouter la volonté d’animer le quartier, qui présente aujourd’hui un aspect triste et délaissé. Afin d’y parvenir, le projet cherche à s’ouvrir au maximum sur le quartier, d’être en constante communication avec celui-ci à travers des relations visuelles et de créer des espaces publics et privés que les étudiants de l’école mais aussi les habitants du quartier pourront s’approprier. D’où le nom « Open House ». C’est ainsi que le rez-de-chaussée peut s’ouvrir entièrement du côté rue, afin de rendre la limite entre intérieur et extérieur et donc privé et public floue. La cafétéria devient publique et peut s’étendre vers la rue. Différents équipements, marqués en rouge, viennent s’insérer dans le projet et créent davantage d’espaces appropriables. D’autre part, le programme a été adapté aux intentions. La salle de classe et la salle de réunion ont été remplacées par le grand espace central du R+1 doté de gradins amovibles. Cela crée un espace polyvalent, capable de s’adapter à une multitude d’usages.
L’école de cirque cherche à créer un point focal dans le quartier, tant pour les étudiants que pour les habitants, afin de lui redonner un peu de vie.