Ce qui est déjà là / What’s Already There
Pauline Lefebvre
in Architectures Wallonie-Bruxelles Inventaires # Inventories 2020-23
Ce texte explore l’appel qui est fait aujourd’hui aux architectes, face aux impacts délétères du secteur de la construction, de favoriser le travail d’adaptation du bâti existant. À travers plusieurs projets repris à l’Inventaire 2020–23 de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le texte montre comment certains architectes insistent pour que les arbitrages entre maintien ou démolition continuent d’être posés au cas par cas, en fonction de la situation, toujours spécifique, sur laquelle iels sont appelé·es à intervenir : de quoi le bâtiment, son site, son territoire ont-ils besoin pour rester ou redevenir pertinents ? Par ailleurs, le texte décrit comment les projets sur l’existant constituent, pour les architectes, des sites privilégiés pour prendre position et interpeler par rapport à une série d’habitudes, de normes et d’attentes qui justifient souvent la construction neuve. Ainsi, travailler avec l’existant, ce n’est pas juste conserver un certain tonnage de matière, c’est aussi mettre en place des opérations de maintien, de soutien, de réparation, de réarticulation de l’objet architectural, mais surtout des liens qu’il tisse autour de lui.
Ce qui est déjà là / What’s Already There
Pauline Lefebvre
in Architectures Wallonie-Bruxelles Inventaires # Inventories 2020-23
Ce texte explore l’appel qui est fait aujourd’hui aux architectes, face aux impacts délétères du secteur de la construction, de favoriser le travail d’adaptation du bâti existant. À travers plusieurs projets repris à l’Inventaire 2020–23 de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le texte montre comment certains architectes insistent pour que les arbitrages entre maintien ou démolition continuent d’être posés au cas par cas, en fonction de la situation, toujours spécifique, sur laquelle iels sont appelé·es à intervenir : de quoi le bâtiment, son site, son territoire ont-ils besoin pour rester ou redevenir pertinents ? Par ailleurs, le texte décrit comment les projets sur l’existant constituent, pour les architectes, des sites privilégiés pour prendre position et interpeler par rapport à une série d’habitudes, de normes et d’attentes qui justifient souvent la construction neuve. Ainsi, travailler avec l’existant, ce n’est pas juste conserver un certain tonnage de matière, c’est aussi mettre en place des opérations de maintien, de soutien, de réparation, de réarticulation de l’objet architectural, mais surtout des liens qu’il tisse autour de lui.