Monument 2250
Thomas Hollard
BA1 (Valentin Bollaert, Hugo Corbett, Sara Cremer)
Dans le contexte des crises climatiques, ce projet se propose d’accompagner la transformation de la forêt de Soignes au cours des prochaines décennies en facilitant le développement et la propagation d’une nouvelle végétation tropicale.
Le projet appartient à une tradition d’architectures qui manipulent et créent des microclimats. Il se situe aux confluences des systèmes hydrographiques et topographiques. Ses hauts murs prennent d’abord un rôle défensif en protégeant de nouvelles plantations tropicales des conditions climatiques actuelles. Les vents dominants ici favorisent une propagation en direction de l’Hippodrome.
Le projet appartient aussi à une architecture monumentale mais discrète qui s'adresse (principalement) aux temporalités non-humaines. Une imposante structure en béton, qui trouve son processus constructif dans les ressources proposées par le site : les arbres coupés pour lui laisser place sont utilisés pour réaliser le système de coffrage. Une passerelle, non balisée – fragile et d’une importance secondaire - est imaginée pour permettre aux Hommes qui trouvent la construction de rentrer en contact avec cet écosystème naissant.
Les dessins décrivent un flux de déplacement orienté changeant la composition de la forêt et redessinant le site de l’Hippodrome en une jungle tropicale. Le monument héberge deux décennies plus tard une vraie forêt tropicale. La végétation continue de se développer à l’intérieur de la structure de manière prolifique, l’accès aux Hommes en devient compromis, la végétation se trouve isolée de nouveau. En s'effondrant l’Architecture finit logiquement par céder, elle perd son rôle protecteur c’est le moment de la propagation.
La végétation introduite cent ans auparavant semble aujourd’hui parfaitement adaptée au climat induit par les évolutions climatiques décriées à l’époque.
Ce travail fait partie d'une série de projets des étudiants d’Atelier 3 qui résulte de notre lecture collective de la Forêt de Soignes en 2020, milieu forestier qui souffre d’une forte homogénéité reflétant la conception et la gestion des forêts au cours des derniers siècles. Il se trouve nettement fragilisé par les changements climatiques et les attitudes de notre époque. En considérant l’impact inéluctable que nous avons sur notre environnement, quelles réponses peuvent ou doivent avoir les processus architecturaux dans le maintien de cette donnée pourtant essentielle à notre existence ? Comment l’Homme, par le biais de l’Architecture peut tenter de répondre à ces constats climatiques ?
Un imposant monument en béton héberge une nouvelle végétation introduite pour interroger le site. Ce projet se propose d’étudier l’évolution de ces nouveaux éléments.
Le projet se contextualise aux confluences des systèmes hydrographiques et topographiques.
Une monumentale structure en béton en réponse à un manque de biodiversité.
Les arbres qui ont été coupés pour laisser place à l’architecture ont été récupérés pour mettre en place le système de coffrage béton.
Le projet se situe le long et en contrebas d’un cours d’eau. Cette source est alors en partie déviée pour irriguer le nouvel écosystème introduit à l’intérieur de la structure.
Une dense végétation se dessine à l’intérieur de la structure, la seconde phase du projet donne naissance à une longue passerelle de 27m.
Le monument 2250 s’ouvre au public, le lien entre Hommes et végétation est établi.
La passerelle n’est plus praticable, l’accès au site est désormais impossible.
L’espace s’ouvre progressivement, l’architecture s’efface devant une végétation qui prolifère.
Le vent du sud-ouest qui domine sur le site de Boitsforts impulse un flux de propagation orienté. La composition de la forêt évolue et un nouveau paysage se dessine sur l’Hippodrome.
Ce projet se propose de s’interroger sur la pertinence d’opposer construit et végétal dans un monde ou plus rien n’est naturel. C’est alors qu’une construction en béton, qui dans le sens commun, s’oppose à l’idée de nature participe à l’évolution d’une forêt. Les espaces « naturels » tout comme les villes sont régis par l’action de l’Homme.
Monument 2250
Thomas Hollard
BA1 (Valentin Bollaert, Hugo Corbett, Sara Cremer)
Un imposant monument en béton héberge une nouvelle végétation introduite pour interroger le site. Ce projet se propose d’étudier l’évolution de ces nouveaux éléments.
Le projet se contextualise aux confluences des systèmes hydrographiques et topographiques.
Une monumentale structure en béton en réponse à un manque de biodiversité.
Les arbres qui ont été coupés pour laisser place à l’architecture ont été récupérés pour mettre en place le système de coffrage béton.
Le projet se situe le long et en contrebas d’un cours d’eau. Cette source est alors en partie déviée pour irriguer le nouvel écosystème introduit à l’intérieur de la structure.
Une dense végétation se dessine à l’intérieur de la structure, la seconde phase du projet donne naissance à une longue passerelle de 27m.
Le monument 2250 s’ouvre au public, le lien entre Hommes et végétation est établi.
La passerelle n’est plus praticable, l’accès au site est désormais impossible.
L’espace s’ouvre progressivement, l’architecture s’efface devant une végétation qui prolifère.
Le vent du sud-ouest qui domine sur le site de Boitsforts impulse un flux de propagation orienté. La composition de la forêt évolue et un nouveau paysage se dessine sur l’Hippodrome.
Ce projet se propose de s’interroger sur la pertinence d’opposer construit et végétal dans un monde ou plus rien n’est naturel. C’est alors qu’une construction en béton, qui dans le sens commun, s’oppose à l’idée de nature participe à l’évolution d’une forêt. Les espaces « naturels » tout comme les villes sont régis par l’action de l’Homme.
Dans le contexte des crises climatiques, ce projet se propose d’accompagner la transformation de la forêt de Soignes au cours des prochaines décennies en facilitant le développement et la propagation d’une nouvelle végétation tropicale.
Le projet appartient à une tradition d’architectures qui manipulent et créent des microclimats. Il se situe aux confluences des systèmes hydrographiques et topographiques. Ses hauts murs prennent d’abord un rôle défensif en protégeant de nouvelles plantations tropicales des conditions climatiques actuelles. Les vents dominants ici favorisent une propagation en direction de l’Hippodrome.
Le projet appartient aussi à une architecture monumentale mais discrète qui s'adresse (principalement) aux temporalités non-humaines. Une imposante structure en béton, qui trouve son processus constructif dans les ressources proposées par le site : les arbres coupés pour lui laisser place sont utilisés pour réaliser le système de coffrage. Une passerelle, non balisée – fragile et d’une importance secondaire - est imaginée pour permettre aux Hommes qui trouvent la construction de rentrer en contact avec cet écosystème naissant.
Les dessins décrivent un flux de déplacement orienté changeant la composition de la forêt et redessinant le site de l’Hippodrome en une jungle tropicale. Le monument héberge deux décennies plus tard une vraie forêt tropicale. La végétation continue de se développer à l’intérieur de la structure de manière prolifique, l’accès aux Hommes en devient compromis, la végétation se trouve isolée de nouveau. En s'effondrant l’Architecture finit logiquement par céder, elle perd son rôle protecteur c’est le moment de la propagation.
La végétation introduite cent ans auparavant semble aujourd’hui parfaitement adaptée au climat induit par les évolutions climatiques décriées à l’époque.
Ce travail fait partie d'une série de projets des étudiants d’Atelier 3 qui résulte de notre lecture collective de la Forêt de Soignes en 2020, milieu forestier qui souffre d’une forte homogénéité reflétant la conception et la gestion des forêts au cours des derniers siècles. Il se trouve nettement fragilisé par les changements climatiques et les attitudes de notre époque. En considérant l’impact inéluctable que nous avons sur notre environnement, quelles réponses peuvent ou doivent avoir les processus architecturaux dans le maintien de cette donnée pourtant essentielle à notre existence ? Comment l’Homme, par le biais de l’Architecture peut tenter de répondre à ces constats climatiques ?