Traceless
Elisa Wischermann
BA1
C’est en enfonçant les pieds dans le sable de cette plage de la mer du Nord que je me suis rendue compte que rien n’y était permanent. Les marées définissent les limites temporaires de l’eau, les pelleteuses luttent contre le temps pour ensabler la plage, Ostende risque de disparaître aussi vite que l’urbanisation de la côte aura pris l’emprise sur le visage du paysage.
De plus, le surf fait partie des rares sports qui dépendent de l’environnement dans lequel ils sont pratiqués. Il dépend des vents, de la saison, de l’heure, de la marée haute et marée basse. Un surfer est constamment à la recherche de la meilleure vague. J’ai donc trouvé indispensable de permettre à ce dernier de se déplacer, de pouvoir suivre les vagues.
J’ai décidé alors - pour exprimer ces observations - qu’il fallait une architecture déracinée, sans ancrages et sans fondations. Une architecture nomade qui ne laissera aucune trace dans son environnement. Elle voyagera par la mer à l’aide du vent et des courants.
C’est ainsi que j’ai développé une plateforme comprenant tous les espaces nécessaires à une école de surf. On y trouve l’atelier de surf avec son infirmerie et ses rangements nombreux, facilement accessible en sortant de l’eau, les vestiaires, la restauration ou encore des espaces de repos. À l’étage, se trouvent les dortoirs, les chambres individuelles et des endroits insolites pour se laver.
Ce sont ces espaces-là, délimités par du textile et du bois, les tubes translucides, mais aussi la proximité immédiate avec l’eau et peut être même les vues clichées sur la mer et la plage qui donnent à mon projet cet aspect ludique, féerique, presque enfantin.
Traceless
Elisa Wischermann
BA1
C’est en enfonçant les pieds dans le sable de cette plage de la mer du Nord que je me suis rendue compte que rien n’y était permanent. Les marées définissent les limites temporaires de l’eau, les pelleteuses luttent contre le temps pour ensabler la plage, Ostende risque de disparaître aussi vite que l’urbanisation de la côte aura pris l’emprise sur le visage du paysage.
De plus, le surf fait partie des rares sports qui dépendent de l’environnement dans lequel ils sont pratiqués. Il dépend des vents, de la saison, de l’heure, de la marée haute et marée basse. Un surfer est constamment à la recherche de la meilleure vague. J’ai donc trouvé indispensable de permettre à ce dernier de se déplacer, de pouvoir suivre les vagues.
J’ai décidé alors - pour exprimer ces observations - qu’il fallait une architecture déracinée, sans ancrages et sans fondations. Une architecture nomade qui ne laissera aucune trace dans son environnement. Elle voyagera par la mer à l’aide du vent et des courants.
C’est ainsi que j’ai développé une plateforme comprenant tous les espaces nécessaires à une école de surf. On y trouve l’atelier de surf avec son infirmerie et ses rangements nombreux, facilement accessible en sortant de l’eau, les vestiaires, la restauration ou encore des espaces de repos. À l’étage, se trouvent les dortoirs, les chambres individuelles et des endroits insolites pour se laver.
Ce sont ces espaces-là, délimités par du textile et du bois, les tubes translucides, mais aussi la proximité immédiate avec l’eau et peut être même les vues clichées sur la mer et la plage qui donnent à mon projet cet aspect ludique, féerique, presque enfantin.