Jakub Niemynski & Beverly Esparas
BA1 (Martin Outers & Axel Fisher)
Comment célébrer nos morts ? C’est la question que se sont posée Beverly et Jakub.
« Avant tout, en marchant » répondent-ils. Ainsi, la célébration s’inaugure à la lisière de la Forêt, par un pèlerinage collectif d’accompagnement du défunt. Le cortège s’enfonce dans les bois, les pas rythment le recueillement jusqu’au crématorium.
L’édifice sur pilotis s’implante au bord d’un étang, sur un promontoire créé par la rencontre de deux vallées. Il prolonge le pèlerinage en son sein par un parcours vertical extérieur qui s’enroule autour des espaces techniques. Chaque étape de la cérémonie emmène un peu plus le cortège vers le ciel et la cime des arbres.
L’accueil se situe sous un grand couvert au bord du lac, la cérémonie proprement dite se tient dans la chapelle en double hauteur, une salle de crémation permet à ceux qui le souhaitent de regarder le brasier, enfin, les familles peuvent se recueillir au bord d’une large terrasse plongée dans la canopée des arbres.
L’architecture, le sol, les arbres sont les ferments du projet. Ils constituent aussi les trois moyens de conservation des cendres : à chaque étage, un grand mur creux fait office de columbarium, au rez-de-chaussée, le sol de la forêt se mue en pelouse de dispersion et, enfin, les cendres des défunts sont déposées aux pieds d’un arbre planté à l’occasion. Le cimetière se mue alors en promenade.
Marchons, encore, nous disent Beverly et Jakub, à la mémoire de nos morts.
Martin Outers & Axel Fisher
Jakub Niemynski & Beverly Esparas
BA1 (Martin Outers & Axel Fisher)
Comment célébrer nos morts ? C’est la question que se sont posée Beverly et Jakub.
« Avant tout, en marchant » répondent-ils. Ainsi, la célébration s’inaugure à la lisière de la Forêt, par un pèlerinage collectif d’accompagnement du défunt. Le cortège s’enfonce dans les bois, les pas rythment le recueillement jusqu’au crématorium.
L’édifice sur pilotis s’implante au bord d’un étang, sur un promontoire créé par la rencontre de deux vallées. Il prolonge le pèlerinage en son sein par un parcours vertical extérieur qui s’enroule autour des espaces techniques. Chaque étape de la cérémonie emmène un peu plus le cortège vers le ciel et la cime des arbres.
L’accueil se situe sous un grand couvert au bord du lac, la cérémonie proprement dite se tient dans la chapelle en double hauteur, une salle de crémation permet à ceux qui le souhaitent de regarder le brasier, enfin, les familles peuvent se recueillir au bord d’une large terrasse plongée dans la canopée des arbres.
L’architecture, le sol, les arbres sont les ferments du projet. Ils constituent aussi les trois moyens de conservation des cendres : à chaque étage, un grand mur creux fait office de columbarium, au rez-de-chaussée, le sol de la forêt se mue en pelouse de dispersion et, enfin, les cendres des défunts sont déposées aux pieds d’un arbre planté à l’occasion. Le cimetière se mue alors en promenade.
Marchons, encore, nous disent Beverly et Jakub, à la mémoire de nos morts.
Martin Outers & Axel Fisher