Dalle de bain
Quentin Dessapt, Léo Hénault
BA2
A la recherche de présences qui composent la singularité du territoire des quartiers Nord : Une dalle moderniste qui est l’héritage de la frénésie du Plan Manhattan dans les années 60. Une barrière urbaine séparant d’un côté le quai Willebroek (Parc Maximilien, Kanal centre Pompidou, Molenbeek) de l’avenue de l’Héliport (Grands ensembles Héliport/Flèche, Gare du Nord, Quartier Masui).
L’obsolescence d’une structure de parking à haute capacité questionne dans un tissu urbain ayant des problématiques d’accès à l’eau. A plusieurs occurrences dans le territoire bruxellois ; la dalle est un héritage en présence dont la structure capacitance doit être réhabilitée en accord avec les enjeux sociaux.
La présence d’un bras de la Senne reconduite sous terre fait déjà l’objet de l’attention des services publiques. La commune de Bruxelles par l’intermédiaire du bouwmeester ouvre une voie de réflexion avec le concours « Max en Senne » pour réintroduire l’eau dans l’espace de vie du quartier. Ce master plan paysagé peut initier d’autres hypothèses de réponse.
La rupture avec la linéarité frontale de la dalle ; une réflexion de réouverture à 3 échelles :
- La jonction urbaine franchissant la dalle pour relier l’avenue de l’Héliport au parc Maximilien. Une accessibilité possible grâce à une brèche au sein de la dalle
- Les abords et des seuils extensifs opérant une discontinuité poreuse. La piscine s’expose, la façade s’ouvre et le long de dalle devient une balade.
- La coexistence avec les logements, soit le maintien d’une grande partie des parkings, la distanciation visuelle des espaces de bain et la possibilité d’exploiter la toiture des bains.
L’invisible Senne devient un point d’appui pour questionner notre rapport à l’eau. Du bras de rivière pollué et dissimulé à l’intimité et à l’hygiène d’un bain, plusieurs questions s’ouvrent dans un quartier à majorité de logement populaire.
Des propositions par règle de 3
- La phytoépuration fait appel aux bactéries présentes dans les systèmes racinaires des plantes pour épurer l'eau. Assainir, dissimuler et stocker aux yeux de tous.
- La rencontre de la dalle de parking et de l’eau offre une spatialité non normative aux usagers. Béton, eau et plongeon.
- Diversification du rapport à l’eau. S’activer, se détendre et se nettoyer.
- L’intimité des usagers est graduellement accompagnée d’une stabilité climatique des espaces. Une intimité individuelle, partagée et exposée.
Dalle de bain
Quentin Dessapt, Léo Hénault
BA2
A la recherche de présences qui composent la singularité du territoire des quartiers Nord : Une dalle moderniste qui est l’héritage de la frénésie du Plan Manhattan dans les années 60. Une barrière urbaine séparant d’un côté le quai Willebroek (Parc Maximilien, Kanal centre Pompidou, Molenbeek) de l’avenue de l’Héliport (Grands ensembles Héliport/Flèche, Gare du Nord, Quartier Masui).
L’obsolescence d’une structure de parking à haute capacité questionne dans un tissu urbain ayant des problématiques d’accès à l’eau. A plusieurs occurrences dans le territoire bruxellois ; la dalle est un héritage en présence dont la structure capacitance doit être réhabilitée en accord avec les enjeux sociaux.
La présence d’un bras de la Senne reconduite sous terre fait déjà l’objet de l’attention des services publiques. La commune de Bruxelles par l’intermédiaire du bouwmeester ouvre une voie de réflexion avec le concours « Max en Senne » pour réintroduire l’eau dans l’espace de vie du quartier. Ce master plan paysagé peut initier d’autres hypothèses de réponse.
La rupture avec la linéarité frontale de la dalle ; une réflexion de réouverture à 3 échelles :
- La jonction urbaine franchissant la dalle pour relier l’avenue de l’Héliport au parc Maximilien. Une accessibilité possible grâce à une brèche au sein de la dalle
- Les abords et des seuils extensifs opérant une discontinuité poreuse. La piscine s’expose, la façade s’ouvre et le long de dalle devient une balade.
- La coexistence avec les logements, soit le maintien d’une grande partie des parkings, la distanciation visuelle des espaces de bain et la possibilité d’exploiter la toiture des bains.
L’invisible Senne devient un point d’appui pour questionner notre rapport à l’eau. Du bras de rivière pollué et dissimulé à l’intimité et à l’hygiène d’un bain, plusieurs questions s’ouvrent dans un quartier à majorité de logement populaire.
Des propositions par règle de 3
- La phytoépuration fait appel aux bactéries présentes dans les systèmes racinaires des plantes pour épurer l'eau. Assainir, dissimuler et stocker aux yeux de tous.
- La rencontre de la dalle de parking et de l’eau offre une spatialité non normative aux usagers. Béton, eau et plongeon.
- Diversification du rapport à l’eau. S’activer, se détendre et se nettoyer.
- L’intimité des usagers est graduellement accompagnée d’une stabilité climatique des espaces. Une intimité individuelle, partagée et exposée.