Diane Laurioz, Manon Lecocq
BA2
Le projet est localisé dans le quartier Nord de Bruxelles, près de la Gare du Nord, sur le site du Centre de Communication Nord (CCN), anciennement pôle de transports, bureaux et galerie commerçante, vestige du plan Manhattan moderniste des années 1970.
Alors que le site doit être démoli, nous avons décidé de spéculer sur l’avenir du bâtiment et d’imaginer un arrêt des travaux pour diverses raisons historiques et sociales. Le souvenir de la « bataille des Marolles », l’indignation des habitants face au projet du promoteur immobilier ATENOR – démesuré et non conforme au plan d’urbanisme – et le besoin d’espace public dans un quartier trop dense ont guidé notre démarche.
L’idée a été de faire avec le « déjà-là ». Nous avons considéré ce bâtiment de près de 10 étages comme une carrière, en cherchant à utiliser au maximum ses ressources – nous appuyant sur leur inventaire (mobilisant les documents remis par Rotor) et nos visites de chantier.
Nous avons créé une trame calquée sur la trace existante, en utilisant des structures démantelées du chantier. Elles reposent sur une collaboration avec les acteurs présents sur le site (spécialistes/profanes), leur savoir-faire et les machines coûteuses déjà sur place. Le système constructif conçu est facile à mettre en place et surtout non affecté à un seul usage.
La structure reprise est celle de l’atrium. Nous avons inventorié et évalué les profilés en acier pour imaginer la nouvelle trame organisationnelle et ses liens avec la structure existante. La méthode d’assemblage entre la structure lourde et celle réintroduite a constitué l’une de nos plus grandes problématiques.
En imaginant diverses temporalités et tenant compte des enjeux de l’implantation (ambiguïté avec la gare, possible détournement en esplanade), des contraintes de sécurité sur un chantier encore en cours et des limitations des ressources (gaines techniques, rapport au quartier…), nous avons scénarisé un futur hypothétique se développant autour de la cour centrale – créant une architecture incrémentaliste où l’usage évolue dans l’espace. Passant du temps pionnier, conçu pour les ouvriers et le détournement du chantier, à celui du début des collaborations avec les différentes associations jusqu’au scénario « ultime », accueillant des quartiers sportifs, culturels ou résidentiels – espaces pouvant accueillir des usages encore impensés mais nécessaires. Une réhabilitation plus complète pourrait être envisagée avec des étudiants de l’atelier.
Diane Laurioz, Manon Lecocq
BA2
Le projet est localisé dans le quartier Nord de Bruxelles, près de la Gare du Nord, sur le site du Centre de Communication Nord (CCN), anciennement pôle de transports, bureaux et galerie commerçante, vestige du plan Manhattan moderniste des années 1970.
Alors que le site doit être démoli, nous avons décidé de spéculer sur l’avenir du bâtiment et d’imaginer un arrêt des travaux pour diverses raisons historiques et sociales. Le souvenir de la « bataille des Marolles », l’indignation des habitants face au projet du promoteur immobilier ATENOR – démesuré et non conforme au plan d’urbanisme – et le besoin d’espace public dans un quartier trop dense ont guidé notre démarche.
L’idée a été de faire avec le « déjà-là ». Nous avons considéré ce bâtiment de près de 10 étages comme une carrière, en cherchant à utiliser au maximum ses ressources – nous appuyant sur leur inventaire (mobilisant les documents remis par Rotor) et nos visites de chantier.
Nous avons créé une trame calquée sur la trace existante, en utilisant des structures démantelées du chantier. Elles reposent sur une collaboration avec les acteurs présents sur le site (spécialistes/profanes), leur savoir-faire et les machines coûteuses déjà sur place. Le système constructif conçu est facile à mettre en place et surtout non affecté à un seul usage.
La structure reprise est celle de l’atrium. Nous avons inventorié et évalué les profilés en acier pour imaginer la nouvelle trame organisationnelle et ses liens avec la structure existante. La méthode d’assemblage entre la structure lourde et celle réintroduite a constitué l’une de nos plus grandes problématiques.
En imaginant diverses temporalités et tenant compte des enjeux de l’implantation (ambiguïté avec la gare, possible détournement en esplanade), des contraintes de sécurité sur un chantier encore en cours et des limitations des ressources (gaines techniques, rapport au quartier…), nous avons scénarisé un futur hypothétique se développant autour de la cour centrale – créant une architecture incrémentaliste où l’usage évolue dans l’espace. Passant du temps pionnier, conçu pour les ouvriers et le détournement du chantier, à celui du début des collaborations avec les différentes associations jusqu’au scénario « ultime », accueillant des quartiers sportifs, culturels ou résidentiels – espaces pouvant accueillir des usages encore impensés mais nécessaires. Une réhabilitation plus complète pourrait être envisagée avec des étudiants de l’atelier.