Lucas Boute
BA2
Ce projet a comme programme une école de cirque, un petit équipement de quartier à Forest. D’emblée l’enjeu a été de se questionner sur la réalité formelle que prendra cet équipement, en écoute de ses usages quotidiens.
Tout d’abord l’existant ; un site long de 160m, bordé d'un côté par un talus imposant supportant les voiries ferroviaires, et de l'autre d'un mur et une rangée de peupliers. Ce site est l’aboutissement d'une longue séquence de friches et de bâtiments industriels. Par sa forme triangulaire, il incarne un potentiel de finition de terrain, néanmoins sa disposition actuelle ne remplit pas ce rôle. Ainsi le projet cherche à ouvrir le terrain pour qu'il puisse devenir la proue de ce site.
Le bâtiment est composé de trois volumes juxtaposés formant une gradation en hauteur et en plan. Commençant avec l'imposante maison côté ouest du terrain pour finir sur un espace de jeux semi-public. Une fois à l’intérieur de ces trois volumes se dresse un long mur qui devient le support spatial et programmatique. Ce mur coupe les volumes en deux, créant deux natures d’espaces différents, catégoriquement séparés mais étroitement liés par leurs espaces négatifs. Nous retrouvons d’une part les espaces de représentation en relation avec la rue et d’autre part les coulisses, les espaces intimes des élèves, en interaction avec le talus.
Le projet part alors d’un travail constant sur les petits moments de vie de cette discipline corporelle qu'est le cirque, qui rappellent des pratiques domestiques. Ces pratiques telles que le simple acte d'enlever ses chaussures quand les élèves rentrent dans les coulisses ; leur espace intime, leur maison.
Les façades, elles, se comportent comme un masque, cachant toute organisation spatiale intérieure. Elles donnent l’image symbolique du cirque, alors qu’à l’intérieur, le bâtiment montre sa réalité, son quotidien.
Lucas Boute
BA2
Ce projet a comme programme une école de cirque, un petit équipement de quartier à Forest. D’emblée l’enjeu a été de se questionner sur la réalité formelle que prendra cet équipement, en écoute de ses usages quotidiens.
Tout d’abord l’existant ; un site long de 160m, bordé d'un côté par un talus imposant supportant les voiries ferroviaires, et de l'autre d'un mur et une rangée de peupliers. Ce site est l’aboutissement d'une longue séquence de friches et de bâtiments industriels. Par sa forme triangulaire, il incarne un potentiel de finition de terrain, néanmoins sa disposition actuelle ne remplit pas ce rôle. Ainsi le projet cherche à ouvrir le terrain pour qu'il puisse devenir la proue de ce site.
Le bâtiment est composé de trois volumes juxtaposés formant une gradation en hauteur et en plan. Commençant avec l'imposante maison côté ouest du terrain pour finir sur un espace de jeux semi-public. Une fois à l’intérieur de ces trois volumes se dresse un long mur qui devient le support spatial et programmatique. Ce mur coupe les volumes en deux, créant deux natures d’espaces différents, catégoriquement séparés mais étroitement liés par leurs espaces négatifs. Nous retrouvons d’une part les espaces de représentation en relation avec la rue et d’autre part les coulisses, les espaces intimes des élèves, en interaction avec le talus.
Le projet part alors d’un travail constant sur les petits moments de vie de cette discipline corporelle qu'est le cirque, qui rappellent des pratiques domestiques. Ces pratiques telles que le simple acte d'enlever ses chaussures quand les élèves rentrent dans les coulisses ; leur espace intime, leur maison.
Les façades, elles, se comportent comme un masque, cachant toute organisation spatiale intérieure. Elles donnent l’image symbolique du cirque, alors qu’à l’intérieur, le bâtiment montre sa réalité, son quotidien.