CIEL - Conception et Innovation, Enseignement du Logement
Irène Lund, Jean-Marc Simon
L’atelier a pour enjeu l’engagement et l’inventivité pour la qualité du logement de demain. Au-delà des objectifs essentiels environnementaux et de production, pour répondre aux besoins croissants de logements abordables et durables, il est indispensable de concevoir des logements offrant un meilleur cadre de vie. Des logements prospectifs, de grande qualité au point de vue spatial, esthétique, urbain mais aussi des usages, en adéquation à la réalité des modes de vie actuels des habitants. De nouvelles formes doivent être inventées, et de nouvelles manières de produire le logement doivent être expérimentées. Les étudiants en architecture, par leur fraîcheur d’esprit et leur pratique du logement, ont un rôle essentiel à jouer dans cette conception nouvelle de la ville et de l’habitat.
Le travail de l’atelier est mené de manière individuelle, permettant à chaque étudiant d’explorer et progresser dans toutes les facettes du projet d’architecture : la conception, la formalisation, la représentation,… Le travail individuel permet aussi d’approfondir une proposition plus personnelle tout en observant et en apprenant des projets des autres étudiants.
Durant l’année 2021-2022 deux grands énoncés de projets ont couvert les deux quadrimestres. Le premier, répondant à un concours international, le deuxième répondant à une demande réelle dans le contexte Bruxellois. L’enjeu principal, couvrant les deux projets, restant la conception de logements innovants produisant un cadre d’habitat, urbain et architectural, de grande qualité.
Au premier quadrimestre, l’ensemble des étudiants ont participé au concours « Berlin affordable housing challenge » proposant d’apporter de nouveaux axes de réflexions pour répondre à la grande crise d’accès au logement que traverse cette ville. Au préalable, une étude de la ville et de ses bâtiments a été menée avec un approfondissement spécifique concernant le quartier du Hansaviertel – quartier emblématique réalisé durant les années 50 à l’occasion d’une exposition du logement (IBA -Internationale Bauaustellung 1957). Le but de l’époque était de reconstruire un quartier détruit pendant la guerre et attirer de nouveaux jeunes habitants par du logement innovant. Les bâtiments de ce quartier, réalisés dans l’esprit fonctionnaliste de l’époque sont l’œuvre d’architectes de renom international (Aalto, Niemeyer, Gropius, Jacobsen, Le Corbusier, Van den Broek et Bakema, etc) et constituent encore aujourd’hui des exemples fondamentaux des réflexions novatrices en matière de logement. Le prétexte du concours a servi de base à un travail dont les objectifs étaient tant les explorations spatiales et urbaines, que la communication graphique très synthétique, car limitée à une planche A1.
Au deuxième quadrimestre, les étudiants ont travaillé dans le cadre d’une demande réelle : un grand terrain appartenant à la société D’Ieteren, affecté par un PAD - le nouvel outil planologique réglementaire de la Région Bruxelles Capitale. Les étudiants ont été confrontés à une proposition urbanistique préalable qu’ils ont analysés. Les étudiant de bachelier 3 ont développé un ensemble de logements inscrits dans l’un des gabarits de la proposition urbanistique donnée. Les étudiants de Master ont développé une analyse critique de l‘illustration urbanistique donnée, suivie d’une nouvelle proposition avec un développement architectural de plusieurs bâtiments. Les étudiants ont travaillé sur des enjeux de différentes natures tels que : Comment habiter sur une entreprise de production ? Quelles natures d’espaces extérieurs privés en bordure d’un espace vert ? Quels espaces du logement dédié au vélo, moyen de loisir et de mobilité qui est amené à prendre dans le futur proche une place dominante dans les déplacements urbains ? Si l’échelle des attendus varie par année d’étude, la question centrale est commune : pousser les réflexions de manière prospectives sur les manières d’habiter la ville de demain.
CIEL - Conception et Innovation, Enseignement du Logement
Irène Lund, Jean-Marc Simon
L’atelier a pour enjeu l’engagement et l’inventivité pour la qualité du logement de demain. Au-delà des objectifs essentiels environnementaux et de production, pour répondre aux besoins croissants de logements abordables et durables, il est indispensable de concevoir des logements offrant un meilleur cadre de vie. Des logements prospectifs, de grande qualité au point de vue spatial, esthétique, urbain mais aussi des usages, en adéquation à la réalité des modes de vie actuels des habitants. De nouvelles formes doivent être inventées, et de nouvelles manières de produire le logement doivent être expérimentées. Les étudiants en architecture, par leur fraîcheur d’esprit et leur pratique du logement, ont un rôle essentiel à jouer dans cette conception nouvelle de la ville et de l’habitat.
Le travail de l’atelier est mené de manière individuelle, permettant à chaque étudiant d’explorer et progresser dans toutes les facettes du projet d’architecture : la conception, la formalisation, la représentation,… Le travail individuel permet aussi d’approfondir une proposition plus personnelle tout en observant et en apprenant des projets des autres étudiants.
Durant l’année 2021-2022 deux grands énoncés de projets ont couvert les deux quadrimestres. Le premier, répondant à un concours international, le deuxième répondant à une demande réelle dans le contexte Bruxellois. L’enjeu principal, couvrant les deux projets, restant la conception de logements innovants produisant un cadre d’habitat, urbain et architectural, de grande qualité.
Au premier quadrimestre, l’ensemble des étudiants ont participé au concours « Berlin affordable housing challenge » proposant d’apporter de nouveaux axes de réflexions pour répondre à la grande crise d’accès au logement que traverse cette ville. Au préalable, une étude de la ville et de ses bâtiments a été menée avec un approfondissement spécifique concernant le quartier du Hansaviertel – quartier emblématique réalisé durant les années 50 à l’occasion d’une exposition du logement (IBA -Internationale Bauaustellung 1957). Le but de l’époque était de reconstruire un quartier détruit pendant la guerre et attirer de nouveaux jeunes habitants par du logement innovant. Les bâtiments de ce quartier, réalisés dans l’esprit fonctionnaliste de l’époque sont l’œuvre d’architectes de renom international (Aalto, Niemeyer, Gropius, Jacobsen, Le Corbusier, Van den Broek et Bakema, etc) et constituent encore aujourd’hui des exemples fondamentaux des réflexions novatrices en matière de logement. Le prétexte du concours a servi de base à un travail dont les objectifs étaient tant les explorations spatiales et urbaines, que la communication graphique très synthétique, car limitée à une planche A1.
Au deuxième quadrimestre, les étudiants ont travaillé dans le cadre d’une demande réelle : un grand terrain appartenant à la société D’Ieteren, affecté par un PAD - le nouvel outil planologique réglementaire de la Région Bruxelles Capitale. Les étudiants ont été confrontés à une proposition urbanistique préalable qu’ils ont analysés. Les étudiant de bachelier 3 ont développé un ensemble de logements inscrits dans l’un des gabarits de la proposition urbanistique donnée. Les étudiants de Master ont développé une analyse critique de l‘illustration urbanistique donnée, suivie d’une nouvelle proposition avec un développement architectural de plusieurs bâtiments. Les étudiants ont travaillé sur des enjeux de différentes natures tels que : Comment habiter sur une entreprise de production ? Quelles natures d’espaces extérieurs privés en bordure d’un espace vert ? Quels espaces du logement dédié au vélo, moyen de loisir et de mobilité qui est amené à prendre dans le futur proche une place dominante dans les déplacements urbains ? Si l’échelle des attendus varie par année d’étude, la question centrale est commune : pousser les réflexions de manière prospectives sur les manières d’habiter la ville de demain.