Elisabeth Gérard
CIEL
En 2021, la Région Bruxelles-Capitale a approuvé un plan d'aménagement directeur (PAD) pour le quartier Heyvaert, à cheval sur Molenbeek, Anderlecht et le canal. L'objectif est d'augmenter la qualité de vie des habitant·e·s de ce quartier très défavorisé et marqué par une sous-économie d'exportation de voitures de seconde main, à travers la création d'espaces publics et verts, de réaménagement d'îlots et d'implantation de nouveaux logements et services à vocation sociale et communautaire. Le projet d'architecture s'implante sur une très grande parcelle appartenant au concessionnaire D'Ieteren, sur le plus gros îlot du PAD. Le site et ses abords sont très marqués par un passé industriel, à la fois à travers le patrimoine ou les usages existants à l'heure actuelle. L'enjeu est donc de repenser cette parcelle pour y accueillir un grand nombre de logements, de respecter une volonté de mixité d'affectations souhaitée par la Région et D'Ieteren, et de veiller à faire de ce nouvel îlot le vecteur d'une nouvelle qualité de vie à l'échelle de tout le quartier.
La proposition naît d'une réinterprétation contemporaine de formes urbaines particulières existant à Bruxelles : clos, béguinage, carrés, ... L'échelle est adaptée pour répondre aux besoins de densité mais l'objectif est d'en maintenir les qualités en termes d'atmosphère, d'appropriation, de connivence et d’inclusivité. Ainsi, 2 entrées cochères délimitent un axe fonctionnant comme une ruelle en intérieur d’îlot, desservant de nombreux logements, des espaces partagés et de petits ateliers de production. D’un point de vue architectural, l’usage de la brique rouge signale une identité propre du projet, la mise ne place de différents types de seuils à plusieurs échelles répondent aux besoin d’intimité des habitant·e·s, à la fois vis-à-vis, des communs, du semi-public et du public. Les 7 plans de logements sont pensés chacun comme une réponse située et découlent des contraintes liées au contexte proche et aux mitoyens de chacun. Le projet est donc une exploration sur le logement émancipateur et inclusif, inscrit dans une forme urbaine intimiste et des espaces publics mis au service de tout un quartier.
Elisabeth Gérard
CIEL
En 2021, la Région Bruxelles-Capitale a approuvé un plan d'aménagement directeur (PAD) pour le quartier Heyvaert, à cheval sur Molenbeek, Anderlecht et le canal. L'objectif est d'augmenter la qualité de vie des habitant·e·s de ce quartier très défavorisé et marqué par une sous-économie d'exportation de voitures de seconde main, à travers la création d'espaces publics et verts, de réaménagement d'îlots et d'implantation de nouveaux logements et services à vocation sociale et communautaire. Le projet d'architecture s'implante sur une très grande parcelle appartenant au concessionnaire D'Ieteren, sur le plus gros îlot du PAD. Le site et ses abords sont très marqués par un passé industriel, à la fois à travers le patrimoine ou les usages existants à l'heure actuelle. L'enjeu est donc de repenser cette parcelle pour y accueillir un grand nombre de logements, de respecter une volonté de mixité d'affectations souhaitée par la Région et D'Ieteren, et de veiller à faire de ce nouvel îlot le vecteur d'une nouvelle qualité de vie à l'échelle de tout le quartier.
La proposition naît d'une réinterprétation contemporaine de formes urbaines particulières existant à Bruxelles : clos, béguinage, carrés, ... L'échelle est adaptée pour répondre aux besoins de densité mais l'objectif est d'en maintenir les qualités en termes d'atmosphère, d'appropriation, de connivence et d’inclusivité. Ainsi, 2 entrées cochères délimitent un axe fonctionnant comme une ruelle en intérieur d’îlot, desservant de nombreux logements, des espaces partagés et de petits ateliers de production. D’un point de vue architectural, l’usage de la brique rouge signale une identité propre du projet, la mise ne place de différents types de seuils à plusieurs échelles répondent aux besoin d’intimité des habitant·e·s, à la fois vis-à-vis, des communs, du semi-public et du public. Les 7 plans de logements sont pensés chacun comme une réponse située et découlent des contraintes liées au contexte proche et aux mitoyens de chacun. Le projet est donc une exploration sur le logement émancipateur et inclusif, inscrit dans une forme urbaine intimiste et des espaces publics mis au service de tout un quartier.