Paul Boas, Anne-Charlotte Cortès
commun·e
Dans le cadre du projet de réurbanisation de Charleroi, l’atelier commun·e s’est attelé à proposer des projets valorisant la ville comme un espace commun. A la suite d'une analyse d’un morceau de ce territoire à Montignies-sur-Sambre, l’atelier a décelé plusieurs lieux et programmes qualifiés pour leur donner vie. Le réseau de transport en commun de Charleroi permet de rallier le centre à toutes les communes périphériques. Une ligne de métro avait cependant été longtemps abandonnée mais un plan de relancement de celle-ci qui permettra de rejoindre le nouveau Grand Hôpital de Charleroi a permis de faire émerger des sites pertinents pour l’implantation d’une nouvelle structure de logement.
Le projet, adjacent à l’arrêt de métro, prend place dans le quartier Champeau, à la jonction entre les habitations et les entreprises du secteur d’activités de Montignies-sur-Sambre. Partis de ce constat, nous avons décidé de proposer un centre de réinsertion socio-professionnel en lien avec le CPAS de Charleroi, et les différentes entreprises de la zone tout en proposant des logements aux personnes en réinsertion.
Le bâtiment vient répondre à un front bâti en attente, il reprend les caractéristiques du coron, une petite habitation destinée aux ouvriers durant la période industrielle qui créait ces percements en ruelle dans les grandes rues de Charleroi.
La structure accueillera un restaurant communautaire visant à former des personnes au monde de la restauration tandis que l’angle du bâtiment accueillera un atelier de réparations permettant lui aussi de former des personnes à un nouveau métier, mais également d’intégrer les habitants et les travailleurs du quartier dans cette idéologie de la maintenance en prenant soin des choses. Une place vient se dessiner en suivant l’accès au métro, agissant comme une poche de lenteur à l’intérieur d’un quartier ou la circulation est très dense. Un bureau d’aide juridique et sociale (dédié à une antenne du CPAS) vient compléter le rez-de-chaussée du bâtiment, et créant une barrière entre l’espace public à l’échelle de la commune (la place) et l’espace public à l’échelle de l’édifice (la cour intérieure).
Au premier étage, des logements type studio à T3 sont desservis le long de deux coursives comprenant des alcôves pour les habitants. Une cuisine collective se hisse dans le retournement du bâtiment permettant aux résidents de se retrouver pour partager tout en pouvant profiter d’une terrasse extérieure à l’abri de la ville. Le bâtiment est rythmé par des toitures en SHED répondant aux différents logements, tout en donnant une certaine nervosité aux façades.
Paul Boas, Anne-Charlotte Cortès
commun·e
Dans le cadre du projet de réurbanisation de Charleroi, l’atelier commun·e s’est attelé à proposer des projets valorisant la ville comme un espace commun. A la suite d'une analyse d’un morceau de ce territoire à Montignies-sur-Sambre, l’atelier a décelé plusieurs lieux et programmes qualifiés pour leur donner vie. Le réseau de transport en commun de Charleroi permet de rallier le centre à toutes les communes périphériques. Une ligne de métro avait cependant été longtemps abandonnée mais un plan de relancement de celle-ci qui permettra de rejoindre le nouveau Grand Hôpital de Charleroi a permis de faire émerger des sites pertinents pour l’implantation d’une nouvelle structure de logement.
Le projet, adjacent à l’arrêt de métro, prend place dans le quartier Champeau, à la jonction entre les habitations et les entreprises du secteur d’activités de Montignies-sur-Sambre. Partis de ce constat, nous avons décidé de proposer un centre de réinsertion socio-professionnel en lien avec le CPAS de Charleroi, et les différentes entreprises de la zone tout en proposant des logements aux personnes en réinsertion.
Le bâtiment vient répondre à un front bâti en attente, il reprend les caractéristiques du coron, une petite habitation destinée aux ouvriers durant la période industrielle qui créait ces percements en ruelle dans les grandes rues de Charleroi.
La structure accueillera un restaurant communautaire visant à former des personnes au monde de la restauration tandis que l’angle du bâtiment accueillera un atelier de réparations permettant lui aussi de former des personnes à un nouveau métier, mais également d’intégrer les habitants et les travailleurs du quartier dans cette idéologie de la maintenance en prenant soin des choses. Une place vient se dessiner en suivant l’accès au métro, agissant comme une poche de lenteur à l’intérieur d’un quartier ou la circulation est très dense. Un bureau d’aide juridique et sociale (dédié à une antenne du CPAS) vient compléter le rez-de-chaussée du bâtiment, et créant une barrière entre l’espace public à l’échelle de la commune (la place) et l’espace public à l’échelle de l’édifice (la cour intérieure).
Au premier étage, des logements type studio à T3 sont desservis le long de deux coursives comprenant des alcôves pour les habitants. Une cuisine collective se hisse dans le retournement du bâtiment permettant aux résidents de se retrouver pour partager tout en pouvant profiter d’une terrasse extérieure à l’abri de la ville. Le bâtiment est rythmé par des toitures en SHED répondant aux différents logements, tout en donnant une certaine nervosité aux façades.