Estación Civica
Noémie Bapteste
commun·e
Estación Civica est une intervention à l’intérieur de ce qui a été qualifiée d’enclave. Le tissu urbain est à la fois composé d’édifices qui singularisent le paysage, mais aussi d’espaces incomplets, tout ça dans un quartier où la place de la voiture est prédominante. L’analyse de la trame a permis de dégager deux nouvelles dimensions : Joindre et Combler. Cela permettrait de proposer une nouvelle dynamique de quartier, encourager à la récupération et initier un processus de reconnexion avec le centre-ville.
Le 1er emplacement représente la dimension : Joindre. Il est à la fois l’arrêt net de la rue, la non-finition de l’îlot et un terrain traversé par des chemins informels. L’implantation d’un pôle multifonctionnel est le résultat d’une articulation des différentes mobilités, d’un rayonnement avec ses abords, le bâtiment est au service du contexte. Et la création d’un parc, requalifié et traversé par un réseau de chemins. Dans le pôle, chaque fonction s’adresse différemment à son contexte, le centre civique s’adresse globalement à la rue de la Gare par une entrée modeste à l’image du quartier. A l’inverse, la gare s’adresse par une colonnade en regard à la station de trains, offrant un espace où les usages s’inventent. La maison de jeunes quant à elle, offre une réciprocité entre les fonctions et le contexte du parc et permet d’offrir la possibilité de s’étendre sur celui-ci. A l’intérieur, comme la façade se modifie au grès du contexte, une organisation spatiale en découle. C’est une proposition simple et neutre pour une libre occupation offrant un sentiment de communauté tout en gardant de l’intimité.
La 2ème dimension : Combler permet de palier au trou dans le tissu urbain, l’ancien garage. Elle se manifeste à travers l’atelier de menuiserie où l’enjeu est de faire cohabiter le programme avec son environnement. En effet, il est écologiquement plus justifié de démolir un édifice pour en reconstruire un. C’est la raison pour laquelle ce lieu est réhabilité. La liberté dans la composition permet de garder l’identité du statut 1er à travers les éléments de textures, les poutres, les châssis et de la cheminée. L’accent est mis sur la composition interne qui déroule du trajet du bois. L’ordre des machines doit être correctement respecté avec une alternance de travail manuel afin de s’adapter au flux de façonnage du bois.
Estación Civica
Noémie Bapteste
commun·e
Estación Civica est une intervention à l’intérieur de ce qui a été qualifiée d’enclave. Le tissu urbain est à la fois composé d’édifices qui singularisent le paysage, mais aussi d’espaces incomplets, tout ça dans un quartier où la place de la voiture est prédominante. L’analyse de la trame a permis de dégager deux nouvelles dimensions : Joindre et Combler. Cela permettrait de proposer une nouvelle dynamique de quartier, encourager à la récupération et initier un processus de reconnexion avec le centre-ville.
Le 1er emplacement représente la dimension : Joindre. Il est à la fois l’arrêt net de la rue, la non-finition de l’îlot et un terrain traversé par des chemins informels. L’implantation d’un pôle multifonctionnel est le résultat d’une articulation des différentes mobilités, d’un rayonnement avec ses abords, le bâtiment est au service du contexte. Et la création d’un parc, requalifié et traversé par un réseau de chemins. Dans le pôle, chaque fonction s’adresse différemment à son contexte, le centre civique s’adresse globalement à la rue de la Gare par une entrée modeste à l’image du quartier. A l’inverse, la gare s’adresse par une colonnade en regard à la station de trains, offrant un espace où les usages s’inventent. La maison de jeunes quant à elle, offre une réciprocité entre les fonctions et le contexte du parc et permet d’offrir la possibilité de s’étendre sur celui-ci. A l’intérieur, comme la façade se modifie au grès du contexte, une organisation spatiale en découle. C’est une proposition simple et neutre pour une libre occupation offrant un sentiment de communauté tout en gardant de l’intimité.
La 2ème dimension : Combler permet de palier au trou dans le tissu urbain, l’ancien garage. Elle se manifeste à travers l’atelier de menuiserie où l’enjeu est de faire cohabiter le programme avec son environnement. En effet, il est écologiquement plus justifié de démolir un édifice pour en reconstruire un. C’est la raison pour laquelle ce lieu est réhabilité. La liberté dans la composition permet de garder l’identité du statut 1er à travers les éléments de textures, les poutres, les châssis et de la cheminée. L’accent est mis sur la composition interne qui déroule du trajet du bois. L’ordre des machines doit être correctement respecté avec une alternance de travail manuel afin de s’adapter au flux de façonnage du bois.