Marie Vallée
commun·e
Ma lecture du site se caractérise par la décomposition de la zone en plusieurs entités, qui communiquent et s’ignorent à la fois.
La place de la Duchère, anciennement place du jeu de balle pelote, qui en garde les proportions propices au jeu avec un front bâti résidentiel peu défini, nous ouvre en entonnoir vers le site de la friche cloisonné et emmuré. Le mur, dans sa présence le long du site prend le statut de sujet de projet, d’interface entre la place et la friche industrielle. Enfin, la friche, qui est déjà riche en ressources avec un hangar industriel se distancie de la HELHa (Haute École Louvain en Hainaut) avec cette fois un mur végétal.
J’inscris le projet dans la ceinture alimentaire de Charleroi, communiquant avec le programme agronomique des étudiants de la HELHa. Il s’agit d’un large réseau d’acteurs qui se mobilise et coopèrent pour produire une alimentation saine et durable pour les habitants de Charleroi.
La première intervention se situe à l’angle de la place de la Duchère : un bâtiment signal pour le projet et un bord défini pour la place, reprenant les codes d’un univers résidentiel. Il accueille le point de revente des producteurs locaux en son rez, et une salle de concertation à l’étage encourageant la charte des valeurs du collectif : le faire ensemble.
Ensuite, la requalification de la place comme une place de jeu, reprenant son tracé et son affectation.
Le mur préexistant devient un support pour le projet et un dispositif d’entrée pour les logements des étudiants de la HELHa. On développe différents niveaux d’intimité : allant du petit jardin s’adressant aux chambres, à la cour extérieure commune entre les bâtiments, jusqu’à la friche, reprenant la plus grande échelle de commun du projet.
L’ouverture depuis la place est cadrée par un dispositif d’entrée percé dans le mur, ouvrant sur une place devant le hangar qui accueille un marché couvert, une cuisine pédagogique et un espace d’eau s’adressant au parc.
L’ensemble de ces interventions s’inscrit dans les théories du Welfare invoquant le droit à l’éducation et la création d’une culture, le droit au paysage, à la vie sociale par l’appropriation du quartier autant par le biais du jeu de balle pelote que par l’usage de place publique. L’accès aux logements décents pour les étudiants en hausse, ainsi que le droit à une alimentation saine et traçable.
Marie Vallée
commun·e
Ma lecture du site se caractérise par la décomposition de la zone en plusieurs entités, qui communiquent et s’ignorent à la fois.
La place de la Duchère, anciennement place du jeu de balle pelote, qui en garde les proportions propices au jeu avec un front bâti résidentiel peu défini, nous ouvre en entonnoir vers le site de la friche cloisonné et emmuré. Le mur, dans sa présence le long du site prend le statut de sujet de projet, d’interface entre la place et la friche industrielle. Enfin, la friche, qui est déjà riche en ressources avec un hangar industriel se distancie de la HELHa (Haute École Louvain en Hainaut) avec cette fois un mur végétal.
J’inscris le projet dans la ceinture alimentaire de Charleroi, communiquant avec le programme agronomique des étudiants de la HELHa. Il s’agit d’un large réseau d’acteurs qui se mobilise et coopèrent pour produire une alimentation saine et durable pour les habitants de Charleroi.
La première intervention se situe à l’angle de la place de la Duchère : un bâtiment signal pour le projet et un bord défini pour la place, reprenant les codes d’un univers résidentiel. Il accueille le point de revente des producteurs locaux en son rez, et une salle de concertation à l’étage encourageant la charte des valeurs du collectif : le faire ensemble.
Ensuite, la requalification de la place comme une place de jeu, reprenant son tracé et son affectation.
Le mur préexistant devient un support pour le projet et un dispositif d’entrée pour les logements des étudiants de la HELHa. On développe différents niveaux d’intimité : allant du petit jardin s’adressant aux chambres, à la cour extérieure commune entre les bâtiments, jusqu’à la friche, reprenant la plus grande échelle de commun du projet.
L’ouverture depuis la place est cadrée par un dispositif d’entrée percé dans le mur, ouvrant sur une place devant le hangar qui accueille un marché couvert, une cuisine pédagogique et un espace d’eau s’adressant au parc.
L’ensemble de ces interventions s’inscrit dans les théories du Welfare invoquant le droit à l’éducation et la création d’une culture, le droit au paysage, à la vie sociale par l’appropriation du quartier autant par le biais du jeu de balle pelote que par l’usage de place publique. L’accès aux logements décents pour les étudiants en hausse, ainsi que le droit à une alimentation saine et traçable.