La production de verre a été le pilier l’industrie belge, telle que celle de l’usine Glaverbel de 1940 à 1975, en négociation constante avec le soleil en quête de transparence.

Le mur rideau, emblème du modernisme donne lieu à des architectures dépourvues d’orientation, pour lesquelles chaque façade est traitée de de la même façon. Cet écran de verre induit des problèmes de surchauffe et de déperditions, ce qui oblige à déployer des technologies de climatisation conséquentes.

Afin de filtrer les ondes lumineuses et de remédier à l’inconfort, différents types de verres ont vu le jour. Par l’élaboration de nouveaux procédés notamment l’application d’un coating métallique filtrant les rayons électromagnétiques, des gammes de couleurs sont nées. Le verre pur est un matériau 100% recyclable. Malheureusement, le coating métallique rend son recyclage impossible. Un problème auquel s’ajoute la durée de vie limitée des joints de scellement du double vitrage. Ainsi ces tours sont mises à nu tous les 30 ans, et puisqu’aujourd’hui la filière de réemploi du verre n’existe pas encore, celles-ci laissent derrière elles des montagnes de déchets.

Les tours, des nouvelles carrières urbaines, feront l’objet d’une nouvelle ressource de matériaux encore inexploitée. Grâce à la profusion de matière, le projet visera à réhabiliter le bâtiment Volkswagen d’Ieteren.

Comment concevoir une approche élémentaire et consciente de son environnement ? Comment repenser de nouveaux modes d’habiter dans le patrimoine bruxellois des années 60 ? Comment habiter le simple, le double et le triple vitrage ?