Îles géologiques
Thomas Jeram, Felix-Antoine Meilleur Roy, Alexia Romero, Théo Toussaint
CUMA
La Vesdre, bien au-delà de son lit actuel, est inscrite dans la qualité des sols de sa vallée. Ainsi les aquifères des terrasses fluviatiles, des sols éponges témoins de l’ancien tracé de la rivière, forment des plateaux en amont de la plaine fluviale composés principalement de graviers et de sables. Ils offrent des potentialités d’absorption et de rétention élevée de l’eau de pluie. La relation entre planification et eau est abordée au travers de ces îles géologiques. Ces sols poreux sont pensés comme des outils de structuration d’une urbanisation attentive aux effets et usages de l’eau. Au lieu d’imperméabiliser le fond de vallée, architecturer les aquifères permet d’augmenter leur capacité d’absorption et de stockage en les transformant en véritables mines d’eau. Cette approche est une alternative au plan de secteur construit sur les paradigmes dépassés d’une urbanisation intensive en fond de vallée.
Ce projet illustre quatre approches potentielles, variant d’échelle et de contexte, s’implantant sur ces sols les plus poreux de la vallée. Tout d’abord, comment peut-on se saisir des paysages bocagers, solution déjà sensible au cycle hydrologique, afin de les amplifier et permettre une meilleure résilience face aux variations climatiques actuelles ? Deuxièmement, comment l’eau de ruissellement peut-elle être collectée en aval et stockée de manière décentralisée afin de redéfinir un développement périurbain orienté autour de la distribution en eau? Troisièmement, comment une vision productive des sols peut-elle favoriser une régénération du cycle de l’eau sur une parcelle donnée? Et finalement, comment l’architecture et son site peuvent-ils être adaptés à une consommation autonome en eau en profitant de la potentialité aquifère du sol et de sa capacité filtrante? De plus, comment est-il possible de recréer un ruissellement artificiel par l’usage dans un contexte urbain?
Carte de l’emplacement des terrasses fluviatiles de la vallée de la Vesdre
Particularité géomorphologique des terrasses fluviatiles
Potentialité 1 : Analyse du ruissellement
Potentialité 1 : Amplification du système bocager
Potentialité 2 : Analyse du ruissellement
Potentialité 2 : Le réservoir d’eau de ruissellement et la maison du fontainier
Potentialité 3 : Analyse du ruissellement
Potentialité 3 : Productivité par le sol
Potentialité 4 : Plan masse – ruissellement par l’usage
Potentialité 4 : Un bâtiment-captage
Îles géologiques
Thomas Jeram, Felix-Antoine Meilleur Roy, Alexia Romero, Théo Toussaint
CUMA
Carte de l’emplacement des terrasses fluviatiles de la vallée de la Vesdre
Particularité géomorphologique des terrasses fluviatiles
Potentialité 1 : Analyse du ruissellement
Potentialité 1 : Amplification du système bocager
Potentialité 2 : Analyse du ruissellement
Potentialité 2 : Le réservoir d’eau de ruissellement et la maison du fontainier
Potentialité 3 : Analyse du ruissellement
Potentialité 3 : Productivité par le sol
Potentialité 4 : Plan masse – ruissellement par l’usage
Potentialité 4 : Un bâtiment-captage
La Vesdre, bien au-delà de son lit actuel, est inscrite dans la qualité des sols de sa vallée. Ainsi les aquifères des terrasses fluviatiles, des sols éponges témoins de l’ancien tracé de la rivière, forment des plateaux en amont de la plaine fluviale composés principalement de graviers et de sables. Ils offrent des potentialités d’absorption et de rétention élevée de l’eau de pluie. La relation entre planification et eau est abordée au travers de ces îles géologiques. Ces sols poreux sont pensés comme des outils de structuration d’une urbanisation attentive aux effets et usages de l’eau. Au lieu d’imperméabiliser le fond de vallée, architecturer les aquifères permet d’augmenter leur capacité d’absorption et de stockage en les transformant en véritables mines d’eau. Cette approche est une alternative au plan de secteur construit sur les paradigmes dépassés d’une urbanisation intensive en fond de vallée.
Ce projet illustre quatre approches potentielles, variant d’échelle et de contexte, s’implantant sur ces sols les plus poreux de la vallée. Tout d’abord, comment peut-on se saisir des paysages bocagers, solution déjà sensible au cycle hydrologique, afin de les amplifier et permettre une meilleure résilience face aux variations climatiques actuelles ? Deuxièmement, comment l’eau de ruissellement peut-elle être collectée en aval et stockée de manière décentralisée afin de redéfinir un développement périurbain orienté autour de la distribution en eau? Troisièmement, comment une vision productive des sols peut-elle favoriser une régénération du cycle de l’eau sur une parcelle donnée? Et finalement, comment l’architecture et son site peuvent-ils être adaptés à une consommation autonome en eau en profitant de la potentialité aquifère du sol et de sa capacité filtrante? De plus, comment est-il possible de recréer un ruissellement artificiel par l’usage dans un contexte urbain?