What’s Already There, Sustainable Architecture from Brussels
Pauline Lefebvre, Thomas Vilquin (curateurices)
Construction is now identified as the most resource-consuming human activity. It is widely acknowledged that the sector needs to undergo a major shift, but the possible ways remain elusive. What’s Already There presents six projects* designed by architecture firms based in Brussels that demonstrate a strong commitment to dealing responsibly with local resources—be it solar energy, geo- and bio-based materials, reclaimed construction elements, or existing structures—as well as the drive and skills of clients, users, workers, or interested peers. The exhibition is organized as a collection of stories about specific architectural elements. It is from these fragments that a larger picture emerges about the multitude of challenges that we must face today, be it as architects, clients, contractors, legislators or as users, all of us are actors in a critical sector—and more broadly inhabitants of a world that we urgently need to treat with more care.
* (1) Vignette, by Karbon’; (2) Regional House Edegem, by BC architects & studies; (3) Verbiest, by Agwa; (4) Zinneke-Masui, by Ouest in collaboration with Rotor; (5) MULTI, by Conix RDBM Architects; (6) Bota Solar, by Ney & Partners.
CURATORS Pauline Lefebvre & Thomas Vilquin
EXHIBITION DESIGN Nord + Flore Fockedey + Sébastien Roy
GRAPHIC DESIGN Luuse
PHOTOGRAPHY Philippe Braquenier
AN INITIATIVE OF Brussels-Capital Region: Pascal Smet, Secretary of State; Bety Waknine, director-general of urban.brussels; Anne Claes, director-general of Brussels International
CURATORIAL COORDINATION (urban.brussels) Guy Conde-Reis
COORDINATION (Brussels International) Lene Hardy, Roxane Lienart, Daniel Verheyden
CO-PRODUCTION National Building Museum, Washington D.C.
Open House
Tim Pierson
BA2
D’un côté on retrouve des maisons et des entrepôts qui nous emmènent vers le Wiels, de l’autre côté, une longue colonnade nous amène à la gare du midi. Situé entre deux mondes urbains différents, le projet, c’est-à-dire l’école de cirque, cherche à réunir ces deux contextes en les réduisant à leur fonction fondamentale, contenir et soutenir respectivement. C’est l’idée de base qui a guidé le projet et que l’on retrouve dans sa morphologie.
Ensuite, vient s’ajouter la volonté d’animer le quartier, qui présente aujourd’hui un aspect triste et délaissé. Afin d’y parvenir, le projet cherche à s’ouvrir au maximum sur le quartier, d’être en constante communication avec celui-ci à travers des relations visuelles et de créer des espaces publics et privés que les étudiants de l’école mais aussi les habitants du quartier pourront s’approprier. D’où le nom « Open House ». C’est ainsi que le rez-de-chaussée peut s’ouvrir entièrement du côté rue, afin de rendre la limite entre intérieur et extérieur et donc privé et public floue. La cafétéria devient publique et peut s’étendre vers la rue. Différents équipements, marqués en rouge, viennent s’insérer dans le projet et créent davantage d’espaces appropriables. D’autre part, le programme a été adapté aux intentions. La salle de classe et la salle de réunion ont été remplacées par le grand espace central du R+1 doté de gradins amovibles. Cela crée un espace polyvalent, capable de s’adapter à une multitude d’usages.
L’école de cirque cherche à créer un point focal dans le quartier, tant pour les étudiants que pour les habitants, afin de lui redonner un peu de vie.