Bravoure, Scarcity, Beauty
Mihai Pop
Histoire, Théorie, Critique II
Le prétexte heuristique proposé par l’atelier HTC - Bravoure, Scarcity, Beauty - représente une opportunité de retourner à l’essentiel et de réfléchir aux aspects qui définissent la pratique architecturale aujourd’hui : au-delà d’une simple réponse aux besoins d’un programme dans un contexte donné, observer le potentiel d’un lieu et le mettre en valeur à travers des actes précis et délibérés.
Le projet proposé répond à un concours pour l’office du tourisme - centre culturel « La Maison du Pays des Collines » d’Ellezelles. Le site existant est défini par des volumétries et matérialités diverses. Le sol, « coloré » par un vieux pavage, commence sur la place communale et s’immisce entre les constructions en briques dans un style régional. Le tissu médiéval des environs prédomine, avec des dégagements à certains endroits et des contractions plus brutales à d’autres. Les infrastructures actuelles de l’équipement communal sont flanquées d’une extension « contemporaine » qui fait le lien entre deux bâtiments plus anciens. Un acte de bravoure se révèle nécessaire dans un premier temps : démanteler cet appendice et dévoiler le préexistant tel qu’il était, sans le couvrir ; accepter sa matérialité, et s’en servir pour créer des ambiances gratuites. De cette manière-là, utiliser le potentiel des matériaux vieillis par le temps sans rajout, pour trouver de la beauté, de la sensibilité.
Afin de préserver ces qualités, l’intervention sépare le nouveau de l’existant, laissant un vide entre les deux qui invite au passage. L’espace extérieur central ainsi formé est dépourvu de superflu ; espace de respiration accueillant le nouveau « jardin des mystères », le vide attire le plaisir du regard à travers tous les espaces. Des choix simples guident le choix des matériaux. Toujours dénués de superflu, les espaces révèlent leurs propriétés essentielles, visant à répondre d’une manière nuancée à des besoins programmatiques attendus, laissant de côté la vulgarité de l’excessif au profit de l’élégance du nécessaire.
Bravoure, Scarcity, Beauty
Mihai Pop
Histoire, Théorie, Critique II
Le prétexte heuristique proposé par l’atelier HTC - Bravoure, Scarcity, Beauty - représente une opportunité de retourner à l’essentiel et de réfléchir aux aspects qui définissent la pratique architecturale aujourd’hui : au-delà d’une simple réponse aux besoins d’un programme dans un contexte donné, observer le potentiel d’un lieu et le mettre en valeur à travers des actes précis et délibérés.
Le projet proposé répond à un concours pour l’office du tourisme - centre culturel « La Maison du Pays des Collines » d’Ellezelles. Le site existant est défini par des volumétries et matérialités diverses. Le sol, « coloré » par un vieux pavage, commence sur la place communale et s’immisce entre les constructions en briques dans un style régional. Le tissu médiéval des environs prédomine, avec des dégagements à certains endroits et des contractions plus brutales à d’autres. Les infrastructures actuelles de l’équipement communal sont flanquées d’une extension « contemporaine » qui fait le lien entre deux bâtiments plus anciens. Un acte de bravoure se révèle nécessaire dans un premier temps : démanteler cet appendice et dévoiler le préexistant tel qu’il était, sans le couvrir ; accepter sa matérialité, et s’en servir pour créer des ambiances gratuites. De cette manière-là, utiliser le potentiel des matériaux vieillis par le temps sans rajout, pour trouver de la beauté, de la sensibilité.
Afin de préserver ces qualités, l’intervention sépare le nouveau de l’existant, laissant un vide entre les deux qui invite au passage. L’espace extérieur central ainsi formé est dépourvu de superflu ; espace de respiration accueillant le nouveau « jardin des mystères », le vide attire le plaisir du regard à travers tous les espaces. Des choix simples guident le choix des matériaux. Toujours dénués de superflu, les espaces révèlent leurs propriétés essentielles, visant à répondre d’une manière nuancée à des besoins programmatiques attendus, laissant de côté la vulgarité de l’excessif au profit de l’élégance du nécessaire.