Dès ses origines, la villa palladienne fut façonnée par les exigences politiques et socio-économiques de son temps. Pensée comme lieu de vie et de production, son évolution permet de mettre en avant l'intimité qui lie la villa au paysage et le rapport étroit de l'Homme à son milieu – culture/nature. Au XVe, conçue comme infrastructure agricole, elle réunissait en son sein les usages productifs et reproductifs. La rendant ainsi inexorablement collective tout en lui permettant d'assurer sa propre autonomie. Ce sur base d'une synergie de ressources – du territoire et de l'interdépendance humaine.
Mais désormais au XXIe, la villa est assimilée à une typologie architecturale représentative du domaine privé. Favorisant considérablement l'individualisation du logement et l'étalement urbain. Une nouvelle hiérarchie entre labeur et production est née, réduisant son territoire à une toile de fond. Ainsi demandons-nous quelle est la façon d'habiter et de produire de demain ? Quels seront nos besoins à l'avenir?
Dans la volonté de répondre à cela, les curseurs furent poussés à leur paroxysme, rendant ainsi la villa comme archétype d'une ville productive. Autrement dit, « la ville dans la villa », où 45 habitants vivent et produisent sur place. L'idée étant de recréer une économie d'échelle en reliant les espaces productifs et reproductifs, au sein même du territoire -de Aiseau-Preles. Convaincue que la villa n'est pas qu'un lieu bâti, mais bien la résultante d'un rapport intime entre territoire et habitants, l'ancien corps du logis de maître se voit devenir le coeur de la collectivité. Devenant l'élément régulateur – dimensionnel et contextuel – trois pôles productifs furent créés – primaire, secondaire et tertiaire. Regroupant ainsi sur ce territoire, les besoins agricoles, d'équipements et de services pour cette nouvelle collectivité.
Cela revient à questionner la problématique territoriales d'une société devenue individualiste. Renouer avec la synergie du territoire et l'interdépendance humaine, c'est rendre à la villa sa capacité de rayonnement.
Dès ses origines, la villa palladienne fut façonnée par les exigences politiques et socio-économiques de son temps. Pensée comme lieu de vie et de production, son évolution permet de mettre en avant l'intimité qui lie la villa au paysage et le rapport étroit de l'Homme à son milieu – culture/nature. Au XVe, conçue comme infrastructure agricole, elle réunissait en son sein les usages productifs et reproductifs. La rendant ainsi inexorablement collective tout en lui permettant d'assurer sa propre autonomie. Ce sur base d'une synergie de ressources – du territoire et de l'interdépendance humaine.
Mais désormais au XXIe, la villa est assimilée à une typologie architecturale représentative du domaine privé. Favorisant considérablement l'individualisation du logement et l'étalement urbain. Une nouvelle hiérarchie entre labeur et production est née, réduisant son territoire à une toile de fond. Ainsi demandons-nous quelle est la façon d'habiter et de produire de demain ? Quels seront nos besoins à l'avenir?
Dans la volonté de répondre à cela, les curseurs furent poussés à leur paroxysme, rendant ainsi la villa comme archétype d'une ville productive. Autrement dit, « la ville dans la villa », où 45 habitants vivent et produisent sur place. L'idée étant de recréer une économie d'échelle en reliant les espaces productifs et reproductifs, au sein même du territoire -de Aiseau-Preles. Convaincue que la villa n'est pas qu'un lieu bâti, mais bien la résultante d'un rapport intime entre territoire et habitants, l'ancien corps du logis de maître se voit devenir le coeur de la collectivité. Devenant l'élément régulateur – dimensionnel et contextuel – trois pôles productifs furent créés – primaire, secondaire et tertiaire. Regroupant ainsi sur ce territoire, les besoins agricoles, d'équipements et de services pour cette nouvelle collectivité.
Cela revient à questionner la problématique territoriales d'une société devenue individualiste. Renouer avec la synergie du territoire et l'interdépendance humaine, c'est rendre à la villa sa capacité de rayonnement.