Bruxelles façonnée par ses identités multiples, la réinterprétation de l’îlot sur la Petite Ceinture
Noémie Laval
Logement Innovant
Le masterplan se définit par la fragmentation du pentagone en différents espaces publics interconnectés et délimités. Bruxelles a pour spécificité d’être définie par une forte diversité au sein de ses divers quartiers. Ainsi, le projet tente de renforcer la lisibilité spatiale de la ville par la création de nouvelles typologies d’îlots. L’étirement de la masse de ville intra-muros et de l’extra-muros crée alors un troisième type de bâtiment ; le logement à cheval sur l’espace public. Le masterplan laisse désormais place à une nouvelle mobilité douce qui sillonne entre différentes gradations d’espaces publics et semi-publics. Privilégiant le piéton et le cycliste, les axes automobiles sont repensés transversalement au niveau des pôles les plus fréquentés et les tunnels sont reconvertis en parking public.
Les deux rives ne se rejoignent cependant jamais et cette particularité permet la création d’un nouveau type de logement où le vis-à-vis se retrouve majoritairement en tête de bâtiment. Le projet pose la question de l’intimité face à l’espace public ainsi que la rencontre entre les îlots existant et les nouvelles interventions. Divers moyens d’intimisation sont mis en oeuvre, notamment la recherche de lumière en hauteur, la façade à redent, le logement en duplex : Le logement est redimensionné de manière à trouver un ratio plus équitable et plus adapté aux usages de l’habitant ; les pièces de jours deviennent des pièces d’accueils ouvertes sur la coursive et les pièces de nuits sont désormais des pièces du quotidien où l’intimité y est renforcée. Ainsi, la coursive dessert une grande mixité de logement allant du studio 1 chambre au logement familial 5 chambres, à la fois circulation et espace collectif par sa morphologie, elle constitue un filtre majeur entre l’espace public et le logement.
Bruxelles façonnée par ses identités multiples, la réinterprétation de l’îlot sur la Petite Ceinture
Noémie Laval
Logement Innovant
Le masterplan se définit par la fragmentation du pentagone en différents espaces publics interconnectés et délimités. Bruxelles a pour spécificité d’être définie par une forte diversité au sein de ses divers quartiers. Ainsi, le projet tente de renforcer la lisibilité spatiale de la ville par la création de nouvelles typologies d’îlots. L’étirement de la masse de ville intra-muros et de l’extra-muros crée alors un troisième type de bâtiment ; le logement à cheval sur l’espace public. Le masterplan laisse désormais place à une nouvelle mobilité douce qui sillonne entre différentes gradations d’espaces publics et semi-publics. Privilégiant le piéton et le cycliste, les axes automobiles sont repensés transversalement au niveau des pôles les plus fréquentés et les tunnels sont reconvertis en parking public.
Les deux rives ne se rejoignent cependant jamais et cette particularité permet la création d’un nouveau type de logement où le vis-à-vis se retrouve majoritairement en tête de bâtiment. Le projet pose la question de l’intimité face à l’espace public ainsi que la rencontre entre les îlots existant et les nouvelles interventions. Divers moyens d’intimisation sont mis en oeuvre, notamment la recherche de lumière en hauteur, la façade à redent, le logement en duplex : Le logement est redimensionné de manière à trouver un ratio plus équitable et plus adapté aux usages de l’habitant ; les pièces de jours deviennent des pièces d’accueils ouvertes sur la coursive et les pièces de nuits sont désormais des pièces du quotidien où l’intimité y est renforcée. Ainsi, la coursive dessert une grande mixité de logement allant du studio 1 chambre au logement familial 5 chambres, à la fois circulation et espace collectif par sa morphologie, elle constitue un filtre majeur entre l’espace public et le logement.