Alice Lamot
MANO
Le site du projet se situe à Porto, dans le quartier Fontainas. Le centre historique de Porto connait aujourd’hui un problème de désertion de la population locale. C’est pourquoi l’école actuelle n’est plus utilisée pour sa fonction initiale.
Lors du voyage à Porto, un triste constat en est ressortit concernant l’école existante. Les cours et espaces extérieurs ne s’ouvrent pas sur les vues magnifiques que le site offre. Ensuite, l’école, construite sous un régime strict, se résume à une enfilade de classe et couloirs étroits aux ouvertures pauvres vers l’extérieur et le contexte.
Le projet repropose alors une architecture d’avantage réceptive au site et ses enjeux. La question de l’école est complètement revue en faisant de l’enfant le sujet de l’école et non l’objet de l’éducation. Le site est complexe et regorge d’éléments déterminants pour la conception d’un projet en son sein. Dont l’école existante ne prend pas compte. Le projet est avant tout un travail sur l’échelle, faisant lien entre l’échelle du quartier, l’espace publique et l’espace éducatif. L’idée est de se servir des atouts multiples du site pour offrir au quartier un espace public avec de grandes ouvertures spatiales et une école encrée dans son quartier.
La première intention spatiale est de rendre l’ilot traversant par une rue qui relie le bas du quartier, les « ilias » et le haut du quartier de manière à créer une connexion entre les deux. Ainsi que d’offrir au quartier des programmes permettant les interactions sociales (salle de sport, etc).
Concernant l’école, réunissant maternelle et primaire, l’intention est de concevoir de grandes spatialités, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’école s’implante autour de deux cours : une orientée vers le douro et l’autre vers les jardins. Les deux ailes de l’école viennent longer ces cours. On a l’école primaire à gauche et l’école maternelle à droite.
Un des éléments existants déterminant dans l’implantation est le talus. Celui-ci s’élargit et devient l’extension des jardins privés pour accueillir le jardin de l’école. L’existence d’espace vert est une chose primordiale dans un projet d’école.
À l’intérieur de l’école, un grand espace libre fait office de circulation. Il est l’extension de l’extérieur et la transition des espaces de jeu vers les espaces de classes. Cet espace est rythmé par un jeu de colonne dans lequel peut venir s’y créer des instants de pause, de jeu, de discussion. L’interaction majeure entre les élèves se fait en dehors de la classe. Cette circulation s’ouvre par moment pour accueillir des fonctions autre que les classes de cours. Ces espaces ont chacun un rapport spécifique au site.
Une autre des intentions est de permettre aux occupants de l’école d’apprécier le paysage et le contexte à différents niveaux et donc de créer plusieurs espaces extérieurs en toiture par une stratification des niveaux.
Les deux ailes sont liées par deux espaces extérieurs: un espace couvert au rez-de-chaussée et un toit terrasse au 2e étage.
Alice Lamot
MANO
Le site du projet se situe à Porto, dans le quartier Fontainas. Le centre historique de Porto connait aujourd’hui un problème de désertion de la population locale. C’est pourquoi l’école actuelle n’est plus utilisée pour sa fonction initiale.
Lors du voyage à Porto, un triste constat en est ressortit concernant l’école existante. Les cours et espaces extérieurs ne s’ouvrent pas sur les vues magnifiques que le site offre. Ensuite, l’école, construite sous un régime strict, se résume à une enfilade de classe et couloirs étroits aux ouvertures pauvres vers l’extérieur et le contexte.
Le projet repropose alors une architecture d’avantage réceptive au site et ses enjeux. La question de l’école est complètement revue en faisant de l’enfant le sujet de l’école et non l’objet de l’éducation. Le site est complexe et regorge d’éléments déterminants pour la conception d’un projet en son sein. Dont l’école existante ne prend pas compte. Le projet est avant tout un travail sur l’échelle, faisant lien entre l’échelle du quartier, l’espace publique et l’espace éducatif. L’idée est de se servir des atouts multiples du site pour offrir au quartier un espace public avec de grandes ouvertures spatiales et une école encrée dans son quartier.
La première intention spatiale est de rendre l’ilot traversant par une rue qui relie le bas du quartier, les « ilias » et le haut du quartier de manière à créer une connexion entre les deux. Ainsi que d’offrir au quartier des programmes permettant les interactions sociales (salle de sport, etc).
Concernant l’école, réunissant maternelle et primaire, l’intention est de concevoir de grandes spatialités, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’école s’implante autour de deux cours : une orientée vers le douro et l’autre vers les jardins. Les deux ailes de l’école viennent longer ces cours. On a l’école primaire à gauche et l’école maternelle à droite.
Un des éléments existants déterminant dans l’implantation est le talus. Celui-ci s’élargit et devient l’extension des jardins privés pour accueillir le jardin de l’école. L’existence d’espace vert est une chose primordiale dans un projet d’école.
À l’intérieur de l’école, un grand espace libre fait office de circulation. Il est l’extension de l’extérieur et la transition des espaces de jeu vers les espaces de classes. Cet espace est rythmé par un jeu de colonne dans lequel peut venir s’y créer des instants de pause, de jeu, de discussion. L’interaction majeure entre les élèves se fait en dehors de la classe. Cette circulation s’ouvre par moment pour accueillir des fonctions autre que les classes de cours. Ces espaces ont chacun un rapport spécifique au site.
Une autre des intentions est de permettre aux occupants de l’école d’apprécier le paysage et le contexte à différents niveaux et donc de créer plusieurs espaces extérieurs en toiture par une stratification des niveaux.
Les deux ailes sont liées par deux espaces extérieurs: un espace couvert au rez-de-chaussée et un toit terrasse au 2e étage.