Projet d'Architecture du Paysage - Master 1
Q7 - Sébastien Heuss (coord.), Julie Martineau, Cédric Vermeulen
Q8 - Julie Martineau (coord.), Christoph Menzel, Marc Dufrêne, Anne-Marie Sauva
L'Atelier Projet Q7 Paysager a pour objectif de plonger les étudiants dans la complexité d’un territoire urbain, notamment à travers le prisme de la diversité de ses acteurs, pour ensuite pour avoir y apporter des réponses paysagères concrètes autour des thématiques de la ville inclusive et de l’urgence climatique.
La vallée du Geleytsbeek : révéler le fil de Saint-Job à Uccle-Stalle
Est-ce parce qu’il joue à cache-cache entre ses portions visibles et enterrées ? Ou bien parce que les grands axes de mobilité ucclois se sont progressivement substitués à son tracé ? Ou encore parce que son cours, jadis ponctué par d’innombrables moulins, l’est aujourd’hui par d’imposants projets résidentiels souvent déconnectés du lieu ? Sans doute un peu de tout à la fois. Mais toujours est-il que le Geleytsbeek, petit cours d’eau bruxellois méconnu de la plupart, aime à se rappeler aux bons souvenirs des habitants de la vallée éponyme quand il ne supporte plus son tragique voûtement. Et si les inondations qui frappent la Belgique en juillet 2021, à l’aube de cet atelier, ne sont malheureusement qu’un épisode dramatique de plus, peut-être marquent-t-elles enfin un déclic dans la prise de conscience collective de la nécessité cruciale d’une gestion intégrée des eaux de pluie, ici et ailleurs. Doucement, les différents projets de remise à ciel ouvert de ce cours d’eau, menés déjà depuis plusieurs années, prennent sens pour la population et la vallée retrouve petit à petit son fil.
Plongés dans ce contexte, les étudiants ont été amenés à accompagner en groupe cette reconquête identitaire à l’échelle de la vallée, avec pour fil conducteur, l’apport du paysagiste dans les programmes de réouverture de cours d’eau et dans la conception de dispositifs paysagers de gestion intégrée des eaux pluviales. S’appuyant ensuite d’une part sur le processus tout récemment initié par la Commune d’Uccle pour le réaménagement de la place Saint-Job (gestion des eaux en amont) et se positionnant d’autre part sur la pertinence du projet régional de parking de dissuasion à Uccle-Stalle (remise à ciel ouvert en aval), les étudiants ont navigué entre ces deux sites d’application concrète de leurs projets d’aménagement individuels, afin de les reconnecter à l’essence-même de ce fond de vallée.
L’atelier ATQ8 interroge la pratique du projet de paysage aux interfaces des territoires, dans les dynamiques et temporalités qui leur sont associées. Il s’intéresse à l’« entre-deux » où se rencontrent et/ou se confrontent des enjeux territoriaux, avec le paysage comme dénominateur commun, et le projet de paysage comme médiateur.
Sur base d'un contexte existant, les réflexions portent sur des thématiques d'actualité, porteuses de sens et de conséquences à court-moyen-long termes. Les étudiant.es appréhendent, analysent et prennent attitude, formulent des intentions programmatiques et apportent des réponses spatialisées aux enjeux sociétaux identifiés, qui prennent en considération les services écosytémiques fournis par les paysages.
Quel devenir pour la lisière de la forêt de Soignes ?
Avec cette question ouverte, les étudiants explorent la couronne de la forêt de Soignes, entre la forêt et les territoires urbains/ruraux qui l’entourent. Avec comme enjeux de répondre aux changements climatiques d’une part et au besoin croissant des populations en « lieux d’évasion et de respiration » d’autre part, les étudiants questionnent les possibilités de cohabitation entre des usages paradoxaux associés à la forêt (tourisme, loisir, chasse, exploitation, protection/préservation, …), en se positionnant sur les projets de développement en cours.
En explorant la notion de lisière, comme une frontière plus ou moins épaisse entre des milieux et des activités distinctes, ils et elles identifient les potentiels d’interactions, les porosités « d’un monde à l’autre », mais aussi les frictions voire conflits entre les besoins humains périurbains et les habitants de la forêt.
L’approche pédagogique de l’atelier demande de développer une lecture et analyse critique du territoire abordé, d’identifier ses acteurs, de comprendre et se positionner face aux enjeux, afin de mettre en place une réponse spatialisée pertinente par le projet de paysage.
Projet d'Architecture du Paysage - Master 1
Q7 - Sébastien Heuss (coord.), Julie Martineau, Cédric Vermeulen
Q8 - Julie Martineau (coord.), Christoph Menzel, Marc Dufrêne, Anne-Marie Sauva
L'Atelier Projet Q7 Paysager a pour objectif de plonger les étudiants dans la complexité d’un territoire urbain, notamment à travers le prisme de la diversité de ses acteurs, pour ensuite pour avoir y apporter des réponses paysagères concrètes autour des thématiques de la ville inclusive et de l’urgence climatique.
La vallée du Geleytsbeek : révéler le fil de Saint-Job à Uccle-Stalle
Est-ce parce qu’il joue à cache-cache entre ses portions visibles et enterrées ? Ou bien parce que les grands axes de mobilité ucclois se sont progressivement substitués à son tracé ? Ou encore parce que son cours, jadis ponctué par d’innombrables moulins, l’est aujourd’hui par d’imposants projets résidentiels souvent déconnectés du lieu ? Sans doute un peu de tout à la fois. Mais toujours est-il que le Geleytsbeek, petit cours d’eau bruxellois méconnu de la plupart, aime à se rappeler aux bons souvenirs des habitants de la vallée éponyme quand il ne supporte plus son tragique voûtement. Et si les inondations qui frappent la Belgique en juillet 2021, à l’aube de cet atelier, ne sont malheureusement qu’un épisode dramatique de plus, peut-être marquent-t-elles enfin un déclic dans la prise de conscience collective de la nécessité cruciale d’une gestion intégrée des eaux de pluie, ici et ailleurs. Doucement, les différents projets de remise à ciel ouvert de ce cours d’eau, menés déjà depuis plusieurs années, prennent sens pour la population et la vallée retrouve petit à petit son fil.
Plongés dans ce contexte, les étudiants ont été amenés à accompagner en groupe cette reconquête identitaire à l’échelle de la vallée, avec pour fil conducteur, l’apport du paysagiste dans les programmes de réouverture de cours d’eau et dans la conception de dispositifs paysagers de gestion intégrée des eaux pluviales. S’appuyant ensuite d’une part sur le processus tout récemment initié par la Commune d’Uccle pour le réaménagement de la place Saint-Job (gestion des eaux en amont) et se positionnant d’autre part sur la pertinence du projet régional de parking de dissuasion à Uccle-Stalle (remise à ciel ouvert en aval), les étudiants ont navigué entre ces deux sites d’application concrète de leurs projets d’aménagement individuels, afin de les reconnecter à l’essence-même de ce fond de vallée.
L’atelier ATQ8 interroge la pratique du projet de paysage aux interfaces des territoires, dans les dynamiques et temporalités qui leur sont associées. Il s’intéresse à l’« entre-deux » où se rencontrent et/ou se confrontent des enjeux territoriaux, avec le paysage comme dénominateur commun, et le projet de paysage comme médiateur.
Sur base d'un contexte existant, les réflexions portent sur des thématiques d'actualité, porteuses de sens et de conséquences à court-moyen-long termes. Les étudiant.es appréhendent, analysent et prennent attitude, formulent des intentions programmatiques et apportent des réponses spatialisées aux enjeux sociétaux identifiés, qui prennent en considération les services écosytémiques fournis par les paysages.
Quel devenir pour la lisière de la forêt de Soignes ?
Avec cette question ouverte, les étudiants explorent la couronne de la forêt de Soignes, entre la forêt et les territoires urbains/ruraux qui l’entourent. Avec comme enjeux de répondre aux changements climatiques d’une part et au besoin croissant des populations en « lieux d’évasion et de respiration » d’autre part, les étudiants questionnent les possibilités de cohabitation entre des usages paradoxaux associés à la forêt (tourisme, loisir, chasse, exploitation, protection/préservation, …), en se positionnant sur les projets de développement en cours.
En explorant la notion de lisière, comme une frontière plus ou moins épaisse entre des milieux et des activités distinctes, ils et elles identifient les potentiels d’interactions, les porosités « d’un monde à l’autre », mais aussi les frictions voire conflits entre les besoins humains périurbains et les habitants de la forêt.
L’approche pédagogique de l’atelier demande de développer une lecture et analyse critique du territoire abordé, d’identifier ses acteurs, de comprendre et se positionner face aux enjeux, afin de mettre en place une réponse spatialisée pertinente par le projet de paysage.