Helena Laloux
MAP1 (Q8)
Le point de départ de l’atelier est le projet de parc national « Forêts du Brabant » dont l’objectif est de reconnecter les massifs forestiers importants du Brabant, notamment le bois de Hal, la forêt de Soignes et le bois de Meerdael en utilisant les vallées de la Lasne, de l’Ijse et de la Dyle.
Poursuivant cet intérêt pour les vallées, supports de connexion entre les massifs forestiers, une étude sur l’évolution du tissu forestier s’est réalisée plus précisément dans la vallée de La Lasne et de L’Ijse. Le premier constat de cette analyse est le déplacement des forêts vers le fond des vallées, autrement dit sur les terrains inutilisables pour la construction et les cultures. De nombreuses parcelles ont été préservées d’une urbanisation spontanée début du XXe siècle du fait de leur forte pente et de l’omniprésence de l’eau. Différents paysages liés à l’eau (étangs, marais, prairies humides, etc.) accompagnent les espaces boisés dont certains bénéficient d’un statut de sauvegarde tels que réserve naturelle ou site de grand intérêt biologique. Des appellations qui peuvent être parfois être très strict à l’égard des riverains et visiteurs. À l’inverse, d’autres milieux sont dépourvus de statut de protection et de gestion laissant place à des lieux peu accueillants, tendant à les isoler de leur environnement.
À partir de ces constats, une réflexion s’est poursuivie avec la question suivante : comment protéger ces lieux « fragiles », proche des noyaux villageois, sans pour autant les rendre invisibles et inaccessibles ? Une des réponses réside dans un travail complémentaire entre protection et fonction. Dans un premier temps, l’acte du projet est de travailler sur la canalisation des flux. Concrètement, il s’agit de mettre en place un réseau de promenade afin de rendre visible et accessible tout en évitant d’abîmer un patrimoine paysager et naturel qu’on cherche à protéger. Dans un second temps, le travail consiste à identifier des lieux qualifiés comme déficit, c’est-à-dire des lieux désaffectés, en rupture avec la logique de la vallée, et redéfinir ces espaces en tant que point de départ et d’arrivée de la boucle de promenade établie dans le.s lieux fragiles.s.
Situés entre les villages d’Hoielaart et d’Overijse, le long de l’Ijse, la réserve naturelle Ten Trappen et le site Desbeck, ancienne fonderie dont les bâtiments sont actuellement désaffectés, ont fait l’objet d’un cas concret pour ce projet. Le site Desbeck devient la porte d’entrée vers la réserve naturelle, tout en accueillant de petites entreprises artisanales (ateliers de création et maraîcher), en lien avec le passé du bâtiment (activité industrielle dans la construction des structures métalliques des serres) et celui du territoire d’Hoielaart et Overijse (villages de verres). Les ateliers de création et l’activité maraîchère à travers un projet d’agriculture soutenue par la communauté s’organisent dans deux ailes bâties, une sauvegardée et une créée. L’ensemble évoque une ferme en U accompagnée d’une cour et d’un porche tournée vers la rivière, dont les berges, ramenées à une strate herbacée, sont adoucies et élargies pour offrir une assise confortable et des vues cadrées sur la vallée
.
Helena Laloux
MAP1 (Q8)
Le point de départ de l’atelier est le projet de parc national « Forêts du Brabant » dont l’objectif est de reconnecter les massifs forestiers importants du Brabant, notamment le bois de Hal, la forêt de Soignes et le bois de Meerdael en utilisant les vallées de la Lasne, de l’Ijse et de la Dyle.
Poursuivant cet intérêt pour les vallées, supports de connexion entre les massifs forestiers, une étude sur l’évolution du tissu forestier s’est réalisée plus précisément dans la vallée de La Lasne et de L’Ijse. Le premier constat de cette analyse est le déplacement des forêts vers le fond des vallées, autrement dit sur les terrains inutilisables pour la construction et les cultures. De nombreuses parcelles ont été préservées d’une urbanisation spontanée début du XXe siècle du fait de leur forte pente et de l’omniprésence de l’eau. Différents paysages liés à l’eau (étangs, marais, prairies humides, etc.) accompagnent les espaces boisés dont certains bénéficient d’un statut de sauvegarde tels que réserve naturelle ou site de grand intérêt biologique. Des appellations qui peuvent être parfois être très strict à l’égard des riverains et visiteurs. À l’inverse, d’autres milieux sont dépourvus de statut de protection et de gestion laissant place à des lieux peu accueillants, tendant à les isoler de leur environnement.
À partir de ces constats, une réflexion s’est poursuivie avec la question suivante : comment protéger ces lieux « fragiles », proche des noyaux villageois, sans pour autant les rendre invisibles et inaccessibles ? Une des réponses réside dans un travail complémentaire entre protection et fonction. Dans un premier temps, l’acte du projet est de travailler sur la canalisation des flux. Concrètement, il s’agit de mettre en place un réseau de promenade afin de rendre visible et accessible tout en évitant d’abîmer un patrimoine paysager et naturel qu’on cherche à protéger. Dans un second temps, le travail consiste à identifier des lieux qualifiés comme déficit, c’est-à-dire des lieux désaffectés, en rupture avec la logique de la vallée, et redéfinir ces espaces en tant que point de départ et d’arrivée de la boucle de promenade établie dans le.s lieux fragiles.s.
Situés entre les villages d’Hoielaart et d’Overijse, le long de l’Ijse, la réserve naturelle Ten Trappen et le site Desbeck, ancienne fonderie dont les bâtiments sont actuellement désaffectés, ont fait l’objet d’un cas concret pour ce projet. Le site Desbeck devient la porte d’entrée vers la réserve naturelle, tout en accueillant de petites entreprises artisanales (ateliers de création et maraîcher), en lien avec le passé du bâtiment (activité industrielle dans la construction des structures métalliques des serres) et celui du territoire d’Hoielaart et Overijse (villages de verres). Les ateliers de création et l’activité maraîchère à travers un projet d’agriculture soutenue par la communauté s’organisent dans deux ailes bâties, une sauvegardée et une créée. L’ensemble évoque une ferme en U accompagnée d’une cour et d’un porche tournée vers la rivière, dont les berges, ramenées à une strate herbacée, sont adoucies et élargies pour offrir une assise confortable et des vues cadrées sur la vallée
.