La cour Caloin
Paul Droupy, Lucie Glaude, Victoire Soller
MML
Le projet de réhabilitation des anciens Ateliers mécaniques Louis Caloin, situés à Malo-les-Bains, Dunkerque, s’inscrit dans une démarche durable et respectueuse de l'environnement, visant à redonner vie à un patrimoine industriel motivant notre choix de privilégié des matériaux locaux.
Le site est un édifice emblématique de la fin du 19e siècle, fermé au public depuis plus de vingt ans. Malgré son abandon, ce bâtiment offre un potentiel de réhabilitation, pouvant accueillir des espaces communautaires et culturels qui redynamiseraient le quartier balnéaire de Malo-les-Bains. Il se décompose en plusieurs bâtiments sans réelle jonction, mélangeant un langage architectural industriel et une architecture résidentielle, incarnée par la maison de maître située à l’angle du site.
Les interventions de démontage seront réalisées de manière sélective afin de préserver l’état des différents matériaux et de permettre leur réemploi dans le cadre du projet. Créant des perspectives nouvelles et une circulation en T qui ouvrira le cœur de l’îlot vers le quartier, invitant ainsi les passants à découvrir ce nouvel espace.
Le projet met également l’accent sur la flexibilité des espaces, qui pourront s’adapter aux besoins changeants des usagers, permettant une évolution continue en fonction des différentes activités.
Enfin, notre intervention se traduit par un geste d’acupuncture architecturale, utilisant les matériaux réemployés issus des démontages sélectifs pour créer des îlots activateurs dans les différentes halles, servant d’espace d’accueil et renforçant l’accessibilité du site.
Quand on parle de soustraction en architecture, on l'associe souvent à la démolition, à l'idée d'enlever un élément qui gêne la construction future. Notre approche consiste à transformer ces éléments perçus comme gênants en ressources pour créer une nouvelle architecture. Nous ne voyons plus la soustraction et l'addition comme deux phases distinctes : la soustraction, ici, est un acte créatif où les éléments retirés sont réutilisés pour les intentions architecturales futures. Cette méthode permet de relier le passé et le futur par la matière elle-même.
Ce dialogue, souvent absent lorsqu’on pratique une soustraction pure avant d'ajouter du neuf, est ici conservé et devient un fil rouge qui relie l’histoire du lieu à son avenir.
La cour Caloin
Paul Droupy, Lucie Glaude, Victoire Soller
MML
Le projet de réhabilitation des anciens Ateliers mécaniques Louis Caloin, situés à Malo-les-Bains, Dunkerque, s’inscrit dans une démarche durable et respectueuse de l'environnement, visant à redonner vie à un patrimoine industriel motivant notre choix de privilégié des matériaux locaux.
Le site est un édifice emblématique de la fin du 19e siècle, fermé au public depuis plus de vingt ans. Malgré son abandon, ce bâtiment offre un potentiel de réhabilitation, pouvant accueillir des espaces communautaires et culturels qui redynamiseraient le quartier balnéaire de Malo-les-Bains. Il se décompose en plusieurs bâtiments sans réelle jonction, mélangeant un langage architectural industriel et une architecture résidentielle, incarnée par la maison de maître située à l’angle du site.
Les interventions de démontage seront réalisées de manière sélective afin de préserver l’état des différents matériaux et de permettre leur réemploi dans le cadre du projet. Créant des perspectives nouvelles et une circulation en T qui ouvrira le cœur de l’îlot vers le quartier, invitant ainsi les passants à découvrir ce nouvel espace.
Le projet met également l’accent sur la flexibilité des espaces, qui pourront s’adapter aux besoins changeants des usagers, permettant une évolution continue en fonction des différentes activités.
Enfin, notre intervention se traduit par un geste d’acupuncture architecturale, utilisant les matériaux réemployés issus des démontages sélectifs pour créer des îlots activateurs dans les différentes halles, servant d’espace d’accueil et renforçant l’accessibilité du site.
Quand on parle de soustraction en architecture, on l'associe souvent à la démolition, à l'idée d'enlever un élément qui gêne la construction future. Notre approche consiste à transformer ces éléments perçus comme gênants en ressources pour créer une nouvelle architecture. Nous ne voyons plus la soustraction et l'addition comme deux phases distinctes : la soustraction, ici, est un acte créatif où les éléments retirés sont réutilisés pour les intentions architecturales futures. Cette méthode permet de relier le passé et le futur par la matière elle-même.
Ce dialogue, souvent absent lorsqu’on pratique une soustraction pure avant d'ajouter du neuf, est ici conservé et devient un fil rouge qui relie l’histoire du lieu à son avenir.