La fabrique de la Dyle. Un atelier du quotidien pour une subsistance domestique à Louvain
Léonie Jacqmin
MicroMegasLab
La zone industrielle Wilsele au nord de la ville de Louvain est significative de l’industrialisation. Elle s’est développée en parallèle de la gare, des voies ferrées et du canal de la Dyle. Les moyens de production ayant changé, les formes des bâtiments évoluent en posant la question de leur devenir. Par ces scénarios de désaffectation de la modernité industrielle, comment se réapproprier un patrimoine en ruine ? Le projet émet l’hypothèse d’une politique de l’entretien de la dimension productive au sein de l’habitat. C’est pourquoi le site choisi se trouve à la rencontre de typologies aux échelles et fonctions variées, tels que les volumes fonctionnels des industries, les maisons ouvrières ou le quartier de mobil homes.
La fabrique propose un équipement de proximité pour encourager une subsistance domestique. A savoir accompagner les fonctions inhérentes à l’habitat telle que la production d’énergie (chauffage, électricité), la maintenance (réparation d’objets, entretien du jardin) et la gestion des déchets. L’assainissement de l’eau de pluie permet de subvenir aux besoins en eau non potable des habitations. Un premier bâtiment accueille le stockage des matériaux, des boues pour le système de biométhanisation, du compost vert, des objets cassés ainsi que les outils disponibles à la location. Un deuxième volume est quant à lui dédié à la transformation de la matière, à la réparation d’objets. Il est constitué d’un ensemble d’ateliers pour réparer les vélos, travailler le bois, le tissu, le papier ainsi que d’espaces disponibles pour l’observation, la lecture ou encore les réunions. La fabrique de la Dyle est un outil du quotidien servant aux habitants du quartier. L’empreinte des bâtiment industriels perdurent en étant adaptée à l’échelle domestique.
La fabrique de la Dyle. Un atelier du quotidien pour une subsistance domestique à Louvain
Léonie Jacqmin
MicroMegasLab
La zone industrielle Wilsele au nord de la ville de Louvain est significative de l’industrialisation. Elle s’est développée en parallèle de la gare, des voies ferrées et du canal de la Dyle. Les moyens de production ayant changé, les formes des bâtiments évoluent en posant la question de leur devenir. Par ces scénarios de désaffectation de la modernité industrielle, comment se réapproprier un patrimoine en ruine ? Le projet émet l’hypothèse d’une politique de l’entretien de la dimension productive au sein de l’habitat. C’est pourquoi le site choisi se trouve à la rencontre de typologies aux échelles et fonctions variées, tels que les volumes fonctionnels des industries, les maisons ouvrières ou le quartier de mobil homes.
La fabrique propose un équipement de proximité pour encourager une subsistance domestique. A savoir accompagner les fonctions inhérentes à l’habitat telle que la production d’énergie (chauffage, électricité), la maintenance (réparation d’objets, entretien du jardin) et la gestion des déchets. L’assainissement de l’eau de pluie permet de subvenir aux besoins en eau non potable des habitations. Un premier bâtiment accueille le stockage des matériaux, des boues pour le système de biométhanisation, du compost vert, des objets cassés ainsi que les outils disponibles à la location. Un deuxième volume est quant à lui dédié à la transformation de la matière, à la réparation d’objets. Il est constitué d’un ensemble d’ateliers pour réparer les vélos, travailler le bois, le tissu, le papier ainsi que d’espaces disponibles pour l’observation, la lecture ou encore les réunions. La fabrique de la Dyle est un outil du quotidien servant aux habitants du quartier. L’empreinte des bâtiment industriels perdurent en étant adaptée à l’échelle domestique.