Mutations
Sylvie Burgeon, Andrei Miulescu
L’atelier travaille toujours sur des questions ouvertes. Il n’a pas la prétention d’enseigner une vérité architecturale ou une méthode, il se propose d’explorer la réalité urbanistique contemporaine et s’efforce de la décrire et de l’améliorer à travers des propositions spatiales concrètes.
L’atelier a l’ambition de se focaliser sur l’évolution des tissus urbains délaissés, nécessitant urgemment la mise en place de mesures de reconstruction.
L’atelier part du principe pédagogique que la recherche universitaire contemporaine doit se focaliser principalement sur la formulation de questions urbanistiques pertinentes, honnêtes, simples et réalistes, capables d’attirer l’attention des architectes sur des mécanismes sociétaux défaillants.
L’atelier se propose avant tout de regarder, de formuler des hypothèses d’analyse cohérentes et de proposer des réponses spatiales partielles et subjectives, mais toujours innovantes, flexibles, évolutives et durables.
L’atelier décide de travailler sur des questions vastes et multiples afin d’innover et de repenser les hiérarchies habituelles d’analyse.
L’atelier agit à la limite entre architecture et urbanisme, utilise les échelles comme des outils d’exploration spatiale, ne se limite pas à une thématique précise, s’occupe de spatialité au sens large, des espaces privés et publics en même temps, de l’habitat urbain et des équipements, de la densité et de l’étalement péri-urbain. Le projet y est conçu en tant que processus intellectuel, il n’est pas valorisé comme un simple résultat architectural, il doit permettre de questionner la pratique de l’architecture, les besoins, l’urgence etc., tout en formulant des réponses spatiales.
En 2021, l’atelier a choisi de se pencher sur la ville de Beyrouth. La capitale libanaise, secouée par l’explosion du 4 août 2020, qui a dévasté le port et ses alentours, est aujourd’hui une ville en transformation, obligée de se métamorphoser pour survivre.
Depuis les années ’50, toute l’histoire de Beyrouth apparait comme un cycle de phases de construction, suivies de destructions aveugles et de reconstructions souvent chaotique. Ce cycle, extrêmement violent, pose toutes les questions intrinsèquement liées à la condition urbaine et métropolitaine contemporaine. Nous nous proposons de l’explorer à travers un projet et une série de récits et de témoignages. L’atelier propose d’analyser une série de cas, de lieux, de mesures et de stratégies urbanistiques afin d’ouvrir aux étudiants la possibilité de se familiariser et de s’impliquer activement dans les débats de l’architecture contemporaine et de les préparer à proposer des solutions spatiales innovantes et évolutives.
Mutations
Sylvie Burgeon, Andrei Miulescu
L’atelier travaille toujours sur des questions ouvertes. Il n’a pas la prétention d’enseigner une vérité architecturale ou une méthode, il se propose d’explorer la réalité urbanistique contemporaine et s’efforce de la décrire et de l’améliorer à travers des propositions spatiales concrètes.
L’atelier a l’ambition de se focaliser sur l’évolution des tissus urbains délaissés, nécessitant urgemment la mise en place de mesures de reconstruction.
L’atelier part du principe pédagogique que la recherche universitaire contemporaine doit se focaliser principalement sur la formulation de questions urbanistiques pertinentes, honnêtes, simples et réalistes, capables d’attirer l’attention des architectes sur des mécanismes sociétaux défaillants.
L’atelier se propose avant tout de regarder, de formuler des hypothèses d’analyse cohérentes et de proposer des réponses spatiales partielles et subjectives, mais toujours innovantes, flexibles, évolutives et durables.
L’atelier décide de travailler sur des questions vastes et multiples afin d’innover et de repenser les hiérarchies habituelles d’analyse.
L’atelier agit à la limite entre architecture et urbanisme, utilise les échelles comme des outils d’exploration spatiale, ne se limite pas à une thématique précise, s’occupe de spatialité au sens large, des espaces privés et publics en même temps, de l’habitat urbain et des équipements, de la densité et de l’étalement péri-urbain. Le projet y est conçu en tant que processus intellectuel, il n’est pas valorisé comme un simple résultat architectural, il doit permettre de questionner la pratique de l’architecture, les besoins, l’urgence etc., tout en formulant des réponses spatiales.
En 2021, l’atelier a choisi de se pencher sur la ville de Beyrouth. La capitale libanaise, secouée par l’explosion du 4 août 2020, qui a dévasté le port et ses alentours, est aujourd’hui une ville en transformation, obligée de se métamorphoser pour survivre.
Depuis les années ’50, toute l’histoire de Beyrouth apparait comme un cycle de phases de construction, suivies de destructions aveugles et de reconstructions souvent chaotique. Ce cycle, extrêmement violent, pose toutes les questions intrinsèquement liées à la condition urbaine et métropolitaine contemporaine. Nous nous proposons de l’explorer à travers un projet et une série de récits et de témoignages. L’atelier propose d’analyser une série de cas, de lieux, de mesures et de stratégies urbanistiques afin d’ouvrir aux étudiants la possibilité de se familiariser et de s’impliquer activement dans les débats de l’architecture contemporaine et de les préparer à proposer des solutions spatiales innovantes et évolutives.