Prosfygika
Felix Haesendonck
Mutations II
Prosfygika est un quartier de logements sociaux construit au début des années 30 par l’État grec pour abriter les réfugiés d’Asie mineure suite à la première guerre mondiale. Le quartier est composé de huit barres de logement parallèles d’une hauteur de trois étages dessinés selon les codes stylistiques du Bauhaus. La ville s’est fortement développée pendant l’après-guerre, et le site, autre fois isolé, va se retrouver enclavé de bâtiments publics majeurs. Cette activité va affecter les larges espaces entre deux barres, autre fois vécus comme des lieux de partage entre les habitants. Ils sont aujourd’hui devenus des lieux de stationnement pour les employés des services publics alentour.
Dans le cadre de l’atelier mutation, l’exercice était d’analyser, de diagnostiquer et de proposer une reconstruction du lieu, afin de répondre aux problématiques de ce site classé.
Le projet s’articule autour de la réinterprétation d’un objet d’architecture prédominant à Athènes. Durant la période hellénistique (Stoa poikilè), comme de nos jours dans la typologie modèle athénienne (polykatoikia), le portique est omniprésent. Avant tout un lieu de promenade couvert à l’abri des intempéries de l’hiver et des chaleurs de l’été, le portique est un lieu de rencontre qui peut abriter des équipements lui donnant vie. Il permet également de créer un espace tampon, un seuil entre l’espace public et l’espace privé.
Le portique accompagne la topographie et implique la requalification de l’about des barres. Une programmation d’équipements publics vient activer la galerie et définit, en fonction de la perméabilité, un degré de privacité de l’entre deux barres. Au-dessus du portique une série de nouvelles typologies densifie le site.
Le portique comme témoin du passé et comme producteur de l’avenir.
Prosfygika
Felix Haesendonck
Mutations II
Prosfygika est un quartier de logements sociaux construit au début des années 30 par l’État grec pour abriter les réfugiés d’Asie mineure suite à la première guerre mondiale. Le quartier est composé de huit barres de logement parallèles d’une hauteur de trois étages dessinés selon les codes stylistiques du Bauhaus. La ville s’est fortement développée pendant l’après-guerre, et le site, autre fois isolé, va se retrouver enclavé de bâtiments publics majeurs. Cette activité va affecter les larges espaces entre deux barres, autre fois vécus comme des lieux de partage entre les habitants. Ils sont aujourd’hui devenus des lieux de stationnement pour les employés des services publics alentour.
Dans le cadre de l’atelier mutation, l’exercice était d’analyser, de diagnostiquer et de proposer une reconstruction du lieu, afin de répondre aux problématiques de ce site classé.
Le projet s’articule autour de la réinterprétation d’un objet d’architecture prédominant à Athènes. Durant la période hellénistique (Stoa poikilè), comme de nos jours dans la typologie modèle athénienne (polykatoikia), le portique est omniprésent. Avant tout un lieu de promenade couvert à l’abri des intempéries de l’hiver et des chaleurs de l’été, le portique est un lieu de rencontre qui peut abriter des équipements lui donnant vie. Il permet également de créer un espace tampon, un seuil entre l’espace public et l’espace privé.
Le portique accompagne la topographie et implique la requalification de l’about des barres. Une programmation d’équipements publics vient activer la galerie et définit, en fonction de la perméabilité, un degré de privacité de l’entre deux barres. Au-dessus du portique une série de nouvelles typologies densifie le site.
Le portique comme témoin du passé et comme producteur de l’avenir.